Laïus, topo et cliché

Récit

Les Moines Plutoniens (12)

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« Crève sale… CASSEROLE ! »

Grobrt, un Raton-Laveur


FINAL SAISON 1

Quand ils arrivèrent au sous-sol, ils furent surpris de découvrir une gigantesque installation, visiblement une espèce d’usine à clones. Dans le fond, on pouvait voir une personne se mouvoir dans l’ombre.
- C’est trop tard, chers amis, cria une voix familière.
- Bah non, c’est même pas midi enflure ! rétorqua Dagan
- Vous avez une heure de retard, ça a changé à cause de l’équinoxe.
- Ah… Mais il n’est jamais trop tard pour te tuer, salaud !
Un silence s’installa dans la pièce. Tandis que l’équipage se grattait le coude, le vendeur, lui, rigolait d’une manière très forcée et irritante.
- Tu va te la fermer, oui ? cria Thrani en lui tirant dessus.
Le coup fut réfléchi par un champ de force, et le vendeur répondit :
- Oh que non. Voyez-vous, j’en ai mare de ce monde de fascistes! Sous prétexte que je suis un migrant d’un autre monde, on me maltraite, et on me force à faire des travaux peu gratifiants. Et pour y mettre un terme, j’ai pris contact avec des gens très influents.
- Mais on s’en fout ! aboya Dagan
- Mais vous allez m’écouter jusqu’à la fin, mes amis. Ces gens m’on offert de vendre la gamme d’implants BT-08X34. Ces implants possèdent une puce capable de faire impl…
- On s’en fiche ! Viens ici espèce de lâche, qu’on se batte d’homme à homme !
- Non. Je vais juste faire exploser cette cité, et moi avec, dans le but de détruire ce monde que je déteste ! Par contre j’ai des robots pour vous…
A ce moment, une dizaine de robots arrivèrent et se mirent à leur tirer dessus. Ils réussirent à tuer Hemaed, qui n’avait pas eu le réflexe de se mettre à couvert.
Pendant ce temps, Thrani écrivait un message à quelqu’un, pour le prévenir qu’après sa fuite, il ne reviendrait jamais. En même temps, Dagan se mit à crier des inepties sur ses ennemis, tout en leur balançant des grenades, ce qui causa d’ailleurs une brèche de l’une des réserves de gaz de l’installation.
Et tandis que continuait le combat, Thrani envoya son message, avant de tenter une charge héroïque. Il réussit à détruire quelque robots, mais il ne fit pas long feu avant d’être blessé à la jambe et de sombrer lamentablement dans les tréfonds. Il ne restait plus que Vilip et Dagan, et encore, ils n’avaient qu’une minute avant que le vendeur taré ne fasse péter tout le monde. Vilip se glissa discrètement derrière l’ordinateur principal. Mais, comble du malheur, celui-ci se trouvait en dessous de la bombone de gaz neurotoxiques percé. Il fit exploser l’ordinateur, ce qui le tua sur le coup. Mais maintenant, le vendeur se mit à crier :
- Qu’avez vous fait ? Mon plan était parfait !
- T’es trop cliché, espèce de sale terroriste, gueula Dagan avant de vider toutes ses munitions pour briser le champ de force.
Ce fut alors qu’il chargea l’homme avec son couteau, mais comble du malheur, il marcha vers la porte. Avant de la claquer, il dit :
- Bonne chance avec les robots !
Ce fut alors qu’une grosse quinzaine de robots arrivèrent. Dagan ne se laissa pas déborder, et les extermina sans vergogne. Vague après vague, il finit par se faire tuer, débordé par des robots en surnombre.

Ainsi se termine la saison une des Moines Plutoniens, j’espère qu’elle vous aura plu, et n’hésitez pas à mettre des commentaires pour dire ce que vous avez pensé de cette série.

David et Evan

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(...)2

En fait les bruits … c’étaient pas papa et maman, c’étaient des … que papa grillait et maman se faisait à manger pour son … de midi. Enfin les parents partis au travail, je m’habille et me dépêche d’aller faire les courses avec Mathilde ma … soeur, car demain c’est mon … avec les copains. Nous avons acheté un …, des chips aux … et des bonbons. Quand nous sommes rentrés, Mathilde m’a aidé a … la maison. A 15 heures 27, on a tout … et tout … pour demain, alors on appelle maman, on lui demande si elle est d’accord qu’on aille à la … . Elle est d’accord mais à condition que nous soyons à la … à 20 heures 15 maximum. Quand nous arrivons à la …, maman m’appelle.
- Allô mon fils.
- Oui maman, qu’est-ce qu’il y a et pourquoi tu … ?
- Didi est mort, un … l’a mangé
- Ohhhhh nan, pas Didi. Je t’avais dit de faire plus … à lui.
- Désolée de t’apprendre cela maintenant alors que tu es …
- Pas de souci. A tout à l’heure.
- N’oublie pas de … à l’heure.
- Oui, pas de souci.
A 20 heures 15 nous sommes arrivés à la maison. Personnes n’est là. J’entends un bruit dans la cuisine et là...
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L'affaire Kate (4)

Les cacahuètes étaient éparpillées, ce qui laisse deviner que la personne qui les mangeait a dû partir subitement. La porte arrière à moitié ouverte ne laisse plus aucun doute, la personne s’est enfuie.
Pourquoi me fuirait-elle ? Cette affaire est décidément la plus complexe que je n’aie jamais eue.
Suite à son départ soudain, je décide de franchir la porte; un taxi passe devant moi comme si ses passagers me narguaient. J’ai deux choix, rester avec Bill à moitié bourré, ou bien suivre le taxi dans lequel se trouvait Kate.
Je saute dans ma voiture, je vais en direction de Goldenstreet. Le taxi s’arrête après vingt minutes devant un club pas très catholique. Je parque ma vielle bagnole. Un géant m’empêche d’entrer, j’utilise mes droits d’enquêteur, le poing dans la face. Le géant me démolit, j’ai désormais très mal et je ne pourrai décidément pas rentrer…
Je fais le tour, bingo, une fenêtre isolée. Je me munis d’un caillou et rentre par effraction en cassant la vitre. Je me trouve dans les vestiaires, je commence à fouiller quand une étrange bague trône devant un casier mal fermé. L’alliance de Kate, maintenant c’est sûr, elle mène une tout autre vie… et alors ? Je ne vais tout de même pas condamner ma femme? Je repars comme un voleur laissant derrière moi la triste et misérable vie de Kate.

Mylan et Flavio

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Les petits textes d'hiver (6)

En 1998…


Avant de commencer le récit de mon humble vie, j’aimerais me présenter, je m’appelle Mathias, j’ai 21 ans, je suis français et je travaille à l’Université de Montpellier.

Aujourd’hui, nous sommes le 16 juin et ce matin, avant de prendre le métro jusqu’à l’Université, j’écoute comme d’habitude sur mon walkman mon tube préféré de Julien Clerc, « Laissons entrer le soleil » en jouant avec mon trousseau de clé. À l’Université, c’est un grand jour, ils ont installé l’imprimante la plus récente. Je me réjouis, car après le cours, je vais sortir en ville avec mon amie Stéphanie, on se connaît depuis la prégymnasiale. Mais, revenons aux études, pendant les cours d’informatique, alors que j’essaye de placer le mot « anticonstitutionnel » pour me donner un air intelligent, je fais une découverte assez incongrue, j’ai trouvé dans mon sac ma peluche qui est tombée à mon insu de mon joli canapé vert. C’est assez immature de ma part de dormir encore avec elle…

Cette après-midi, je vais faire une chose un peu moins immature, c’est de programmer mon voyage à Madagascar avec mon meilleur ami, Giovanni, en août. Et je regarderai l’émission sur le nucléaire, peut-être à côté de ma cheminée s’il fait trop froid. À ce qu’il paraît, à Madagascar, il y a beaucoup de marchands de tableaux pas très compétents.

Je n’ai pas très hâte d’être demain, car je vais commencer mes sept textes de dissertation de français que je dois rendre dans environ un mois. Je suis certain que je vais encore me ruer sur la première phrase comme un rhinocéros pour finir à temps. Je ne sais pas pourquoi je réagis ainsi, vu que j’ai encore du temps pour le faire.
Je pense qu’il me faudrait m’acheter un frein pour me ralentir.


Chers lecteurs, merci à vous tous pour nous avoir suivis ! Avant de terminer, nous vous proposons d’essayer de trouver l’anachronisme qu’il y a dans ce texte !

Maela et Xavier

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L'affaire Kate (3)

Bon, aujourd’hui je suis déterminé à m’y rendre! Arrivé sur les lieux personne dans le parking. Dès que j’ouvre la porte j’aperçois Bill couché par terre avec une bouteille à la main! Il a encore et encore trop bu. J’espère qu’il sera capable de répondre à mes questions.
- Réveille-toi ! Sac à bière !
- Le bar est fermé !
- Ça tombe bien, j’ai déjà envie de partir mais avant tu vas répondre à mes questions !

Quelques minutes plus tard il se lève enfin. Je lui demande:

- Où est Kate? 
- A toi de le savoir, c’est ta femme pas la mienne…
- Tu sais où elle est ?
- Hm…

Il n’as pas répondu; en regardant le comptoir je vois des cacahuètes, Bill en est allergique…

Mylan et Flavio

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Derrière les murs (8)

Je me trouve dans le bureau où se trouvent tous les documents concernant la maison. La vieille dame qui m’accueille (si on peut appeler ça un accueil…) me fait attendre pendant qu’elle va chercher le dossier. Ça doit faire déjà 20 minutes que j’attends et je commence à perdre patience. Soudain elle revient, chargée comme une mule et me demande de lui donner les papiers qui certifient que je suis l’acheteur et ma carte d’identité.
Zut ! Je l’ai oubliée chez moi ! Je la supplie de passer au-dessus de cette formalité mais elle refuse ; elle ne lâchera pas un mot sur cette maison tant que je ne lui aurai pas donné ma carte d’identité. Je peste mais me résous à aller quand même la chercher ; de toute façon je n’ai pas le choix.
Je roule à une vitesse assez conséquente avec ma vieille Toyota. Puis, car ce jour-là est irrévocablement destiné à m’embêter, ma caisse s’arrête. Je descends et regarde dans le moteur : un tuyau a pété et je n’en ai pas de rechange sur moi. Après avoir traité ma voiture de gentil toutou (ce qu’on appelle de la censure), je continue à pied ; ma maison n’est heureusement plus qu’à 15 minutes de marche. Quoi qu’il en soit, je ne suis pas en mesure de retourner dans le bureau de cette vieille maniaque, sans voiture et sans courage.
Quand, tout à coup, là, au bord de la route, j’aperçois la vieille Jeep usée derrière laquelle je m’étais réfugié la première fois que j’ai pénétré dans le hangar. Il ne fait aucun doute là dessus ; c’est elle. Je n’avais pas mémorisé le numéro de plaque mais elle est de la même couleur terne, avec les mêmes taches de rouille sur les pare-boue et avec ce même aspect inquiétant. En m’agenouillant derrière, dans le hangar, j’avais laissé un indice qui peut maintenant me certifier que c’est bien la même voiture ; en m’agenouillant, j’avais appuyé ma main sur la carrosserie couverte de poussière, y laissant forcément mon empreinte. Je scrute la carcasse de la voiture.
La voilà ! C’est donc bien la voiture de Cruella. Avec eux dans les parages, je ne suis pas tranquille. Vivement qu’on en finisse ! Mon instinct de survie me crie dessus pour que je parte le plus loin possible, et même plus loin encore, mais je désire en savoir plus sur leurs agissements. Malheureusement, ce tacot est au milieu de nulle part et je ne vois absolument pas où ils pourraient être. Je me gratte la tête pour rassembler mes idées (je vous l’accorde, ça ne sert à rien) quand, brusquement, j’entends des bruits de pas derrière moi. La première chose qui me vient à l’idée, c’est de me planquer derrière la voiture mais je saute derrière un bosquet, ne me demandez pas pourquoi. C’est un mec qui fait du jogging, fausse alerte. Je sors alors des fourrés, mon pied se prend dans quelque chose. Je m’encouble et tombe.
Purée ! Ça m’énerve ! Je me relève et regarde sur quoi je me suis accroché. Une poignée en métal. Comment se fait-il qu’il y ait une poignée en métal ici ? Je dégage un peu la terre à côté et je découvre alors une trappe. Elle est bloquée par un gros cadenas. Je le saisis et il s’ouvre tout seul. Sûrement une technique pour décourager les gens d’ouvrir cette bouche d’égout. J’empoigne l’anse et je tire de toutes mes forces. Rien. J’insiste encore et la trappe s’ouvre. Voilà où les détenteurs de la voiture sont allés. C’est un puits avec des échelons rouillés. Je descends dans l’ombre. Cette fois je n’ai pas ma lampe avec moi. Tant pis, je me dirigerai grâce à mes mains.
Je touche le fond. J’ai dû descendre environ trois mètres mais la lumière est quand même semi-présente. Il y a deux directions : gauche et droite. Je choisis gauche car je suis gaucher (Eh oui les amis !). J’avance à tâtons et je tombe sur une porte. Je l’essaye mais elle est fermée à clé alors je fais demi-tour. Je trouve alors une autre porte et je l’ouvre. Rien, absolument rien, à part si on considère un vieux journal comme quelque chose d’important.
Cette piste n’a mené nulle part. Je sors de ce trou perdu, au sens propre et figuré, et reprends la route. C’est déjà 17:43 et je me hâte jusque chez moi.
J’en peux plus. Ça fait deux jours que j’ai l’impression que tout est contre moi.
Je tente le tout pour le tout. Je sors mon natel et j’appelle la police. Je leur dis de venir tout de suite et attends dans le salon.
Ils arrivent et je les mène à l’endroit où je les avais aperçus la première fois puis nous montons jusqu’au hangar. On les prend par surprise totale si bien qu’ils n’ont même pas le temps de dire quoi que ce soit. Ils les emmènent et me disent que c’était des malfaiteurs qui trafiquaient toutes sortes de marchandises déjà depuis plusieurs années. Les policiers me remercient, m’annoncent que je vais recevoir une petite récompense et partent.

Moi, je me retrouve tout seul sans plus aucun bruit venant me déranger… à ma plus grande satisfaction !

Fin

Loïs et Xavier

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Les Moines plutoniens (11)

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Source de l’image

« La violence, c’est mal. »

Un pacifiste, lors d’une manifestation


VIOLENCE

Tandis que le robot leur tirait dessus, Dagan se mit à tirer de tous les côtés, détruisant quelques babioles, et touchant le robot à la jambe. Sans plus se décourager, le robot cria :
- Je sais où tu te caches ! Viens ici que j’te bute !
- Ferme-là et viens ici ! cria Dagan
- Enflure ! termina la machine
Le raton-laveur sortit de sa cachette pour tirer un grand coup de blaster sur son ennemi, lui désintégrant un bout de sa perruque. Le robot lui répondit en lui lançant une grenade plasma. L’animal esquiva rapidement l’explosion, avant de tirer une salve. Thrani et Hemaed étaient en train de fouiller le fond, et Vilip, le marchand, aidait Dagan à tuer le robot.
Après une demi-heure de combats incessants, le robot cria que sa batterie était vide. Vilip en profita pour lui exploser le processeur.
- Ouh, c’était épuisant ! dit Dagan.
- Les gars, vous avez trouvé quelque chose ? demanda Vilip.
- On cherche, on cherche ! répondit Hemaed.
C’est à ce moment qu’une dizaine de robots pénétrèrent dans la pièce, tirant aléatoirement dans tous les sens, espérant toucher quelque chose. Tout ce qu’ils touchèrent, ce fut les étagères de la pièce, et le bout de la crinière de Dagan, qui jura à leur encontre, avant de tirer une salve.
- J’ai trouvé un truc caché sous une statue ! cria Thrani, tout en envoyant une EMP sur les robots.
- Merci bien, mais on est un peu dans une situation difficile ! répondirent les deux combattants.
Tandis que des coups de feu virevoltaient dans la pièce, Thrani et Hemaed avaient découvert une bouche d’égout où se dissimulait ce qu’ils cherchaient.
- Les gars, venez vite ! hurla Hemaed.
- Mais vous voyez toujours pas qu’on essaye de faire sauter des robots ? rétorqua Dagan.
Une dizaine de minutes plus tard, tous les robots furent mis hors-service d’un coup de blaster dans le processeur.
- Bon, allons-y les gars ! dit Thrani en descendant les égouts.
- Descendez vite, je sens que des robots vont revenir, dit Dagan sans savoir ce qui les attendrait en bas…

David, Mouldi

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Les Moines plutoniens (10)

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« Si vous vous retrouvez dans un entrepôt à basse température, c’est que vous vous êtes fait avoir. »

Inconnu


INVESTIGATION

L’équipage arriva dans un bar appelé « Bièèèèèèèreeeuh (première pinte gratuite), » d’où émanait une odeur d’alcool très forte. A l’intérieur du bar, des centaines de personnes buvaient des pintes de bière, tandis que les autres se soulaient à coup de shots de vodka-pomme.
Dagan, le raton-laveur de l’équipage, s’approcha du seul homme qui semblait sobre dans cet établissement. Il l’interpella avant d’initier une conversation :
- Bonjour monsieur, est-ce que je peux vous poser quelques questions ?
- Bien sûr, à quel sujet ? répondit l’homme
- Avez-vous remarqué quelques… disons changements physiques chez certaines personnes ces derniers temps ?
- Pas tellement… attendez… maintenant que vous le dites…
- Poursuivez ! ordonna Dagan.
- Eh bien, depuis quelque temps, certaines personnes se sont mises à acquérir des implants beaucoup plus performants qui changent leur comportement…
- Dites-m’en plus, cela m’intéresse…
- Voyez-vous, depuis que ces gens se sont implantés cette nouvelle gamme cybernétique, ils se sont mit à agir comme… comme des sortes de pantins, voyez-vous ? dit l’homme en buvant une pinte de bière.
- Intéressant. En savez-vous plus ?
- Malheureusement, non.
- Au revoir et merci, monsieur, pour vos réponses, termina Dagan.
Tandis qu’ils terminaient leur conversation, deux hommes s’effondrèrent sur le sol, probablement sous le coup de l’alcool, produisant un bruit sourd et qui fit vibrer le plancher, ce qui causa la chute du raton-laveur.
Quand Dagan revint vers l’équipage, il expliqua la situation, avant de déclarer qu’il fallait absolument aller dans une clinique cybernétique.
Après une demi-heure de recherche, ils en trouvèrent enfin une. Ils entrèrent et se firent interpeller par le vendeur, qui parlait avec un fort accent oriental :
- Bonjour, que puis-je faire pour vous servir, étrangers ?
- Auriez-vous une nouvelle gamme d’implants cybernétiques à disposition ?
- Oui, suivez-moi, dit-il.
L’équipage le suivit dans des couloirs étroits, avant d’arriver dans une pièce froide et mal éclairée.
- Bienvenue dans l’entrepôt ! Ce que vous cherchez est tout au fond à droite.
- Là bas ? demanda le pilote en pointant du doigt le fond de la salle.
- Oui. Bon maintenant, je vous laisse explorer les lieux, j’ai d’autres chats à fouetter, termina le vendeur.
Un robot arriva, leur tirant dessus avec des armes haut de gamme.

David, Mouldi

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Les petits textes d'hiver (5)

Il était une fois, sur une montagne suisse,
Une terre sans aucun maléfice,
Un jeune chasseur qui, à cause de sa quotidienneté,
S’enlisait dans l’habitude
Jusqu’à se remplir d’inanité.
Il était né dans l’Espagne du sud ;
Le jeune chasseur ne vivait vraiment que quand
Il jouait de ses castagnettes.
Chaque jour, il brossait ses carpettes,
Voyant son tableau représentant l’océan.
Il était souvent tendu,
Quand il invitait des amis pour manger de la fondue,
Car il ne savait pas faire celle-ci.
Sa passion était tout ce qui était fleuri,
Il partait donc chaque jour chercher de l’ephedra.
Pour la ramener, il l’enveloppait dans des draps.
Seulement, ce jour-ci, il trouva un edelweiss,
Il ne savait pas si ses effets étaient néfastes.
Soudain, il entendit des bruits d’animaux.
Apeuré, il décida de prendre ses balles dans sa cartouchière.
Il tira sur une biche près de l’eau,
Ce qui acheva cette dernière.
C’est alors que l’edelweiss se redressa et murmura :
«Pourquoi l’as tu tuée ? Elle ne faisait rien
et tu as tiré sur elle ; ce n’est pas bien.»
Abasourdi, il rétorqua :
« Toi, ne ramène pas ta fraise ! Attends,
Tu parles ? », continua-t-il blafard.
« Même quand j’étais dans de la ventre de ma mère, quand
Je baignais dans le liquide amniotique, même plus tard,
Depuis que je suis né,
Je n’ai jamais vu de choses plus insensées. »
Soudain, il se réveilla,
Et réalisa,
Que tout ce-ci n’était qu’un rêve.

Note des auteurs :

Si nous avons le temps de faire un autre texte d’hiver
d’ici la fin de l’année :
Continuez de nous proposer des mots !


Maela et Xavier

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Au coeur de la forêt

L'être qui se trouvait au centre de la forêt attirait le regard tout en le repoussant. De longs cheveux couleur miel couvraient son crâne par touffes éparses. Son couvre-chef était un chapeau qui aurait eu sa place dans un musée. A son cou pendait une écharpe bariolée dont les fils s'entremêlaient tels les courants d'une rivière, pendant que le bas de son long manteau effleurait le sol. La couleur de ce dernier se trouvait au croisement du gris du granit et de celui de la souris. Sa physionomie sèche tranchait avec son aire misérable. Il était au plus proche de l'image que l'on se fait des hommes préhistoriques.

A son coté se tenait un animal mi-chien mi-loup. Il semblait vouloir vous mordre à chaque instant malgré le fait que sa fourrure semblait implorer des milliers de caresses par la douceur de son éclat argenté.

La forêt qui les environnait était constituée d'arbre hauts comme des gratte-ciels. Leurs troncs faisaient la taille d'une maison et leurs branches plongeaient la forêt dans une pénombre qui s'opposait à la fraîcheur de l'air, créant ainsi un air de conte de fée. Le sol était couvert de mousse mais celle-ci avait la particularité d'être constituée non de plantes mais bien de petites bulles semi-transparentes. Le jeune avait terminé de se relever et ils s'en allaient quand les compagnons plongèrent à l'abri d'un talus au bruit d'un craquement de branche discret. Ce bruit n'avait pu être reconnu parmi les bruits de la forêt que par des oreilles à la précision phénoménale.

Leo


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Sigma (prologue)

Dire qu’il y a deux jours j’étais encore là-haut, dans l’espace, en orbite autour de Mars pour une mission de reconnaissance. J’étais parti pour deux longues années, sans aucun contact avec la Terre, j’y ai seulement côtoyé mon équipe: Sigma. Nous étions cinq : Caleb le technicien, Cody le pilote, Sarah la responsable informatique et moi, Kevin, le scientifique. Mais aussi et surtout Olga, la photographe et la femme de mes rêves.
La mission s’est déroulée comme prévu: nous sommes partis le mercredi 2 février 2248 à 18 heures. Je m’en souviens comme si c’était hier. Nous sommes arrivés sur Mars le 5 juin de la même année. Nous avons fait six tours de la planète et, pendant plusieurs mois, avons réalisé une analyse du terrain, de l’atmosphère et de la force gravitationnelle. Nous sommes partis de Mars 8 février 2250. À 20’000 kilomètres, nous avons essayé de prendre contact avec la base de la NASA, nous pensions pouvoir parler avec Raoul, le chef, mais nous avons entendu un message préenregistré, accompagné d’un fort grésillement… Nous avons remarqué que quelque chose clochait dès que nous avons vu la Terre, elle n’avait plus cet aspect bleu, elle était grise.

À suivre

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Séjour mortel (3)

Quand soudain Antoine se retourna, il vit un monsieur tout noir avec une grande hache juste derrière lui. Il tenta de partir en courant mais dans la précipitation il marcha sur un fil et ce fil détendit une sorte de grande scie qui descendait rapidement d’un arbre. Antoine décapité net ne se releva pas cette fois. Les dix autres l’entendirent crier avant de ne plus avoir de nouvelle. Antoine était mort, ils n’étaient déjà plus que dix.
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Derrière les murs (7)

Après être sorti du placard, je monte l’escalier à pas de loup. Maintenant, j’ai de nouveau de la lumière grâce à la lampe de poche que j’ai prise dans ma planque; de toute façon, l’endroit est éclairé; j’éteins la lampe-torche et la range dans ma poche. En haut de l’escalier, il y a un couloir dénudé de tout mobilier, ça sent la peinture fraîche. Je longe le couloir, au bout une porte battante munie d’une sorte de hublot, je guigne: une salle avec le même type de caisses que j’ai vues en bas. Les gorilles reviennent. Sans réfléchir, je pousse la porte et me glisse derrière une grande bâche recouvrant une vieille bagnole usée.
De là, j’aperçois la femme et son pauvre souillon, je vais les appeler Cruella et Brutus, ça leur ira plus que bien. Cruella a l’air stressée malgré son grand effort pour le cacher. Elle traite les « gorilles » de tous les noms d’oiseaux possibles et imaginables – je ne vous les reporterai pas ici sans quoi mon histoire devrait être censurée aux moins de seize ans ! – et griffe Brutus comme pour défouler son impatience. Son impatience de quoi, au juste ? Que contiennent ces caisses et pourquoi s’être installé derrière les murs de ma cave ? Moi je n’habite pas derrière le mur de leur salon ! … du moins, pas que je sache… Écoutons ce qui se trame dans ce hangar :
Brutus parle aux gorilles d’une voix forte mais qui reste raisonnable. Il ne vaut mieux pas se confronter à ce genre de body-builders, surtout quand on n’est pas le patron… :
« Mettez-moi ces caisses dans le fourgon, et que ça saute !
- 😡☁︎%☻*💩😬💀👊🏻⚔🔨💣⚠️⚠️⚠️⚡️👹#️⃣📢💥🎃(remplacement des auteurs)! » gueule Cruella.
Celle-là, je sens qu’elle va pas faire long avant de se faire taper. Et là, je suis encore gentil ! J’entrevois les caisses, mais ça ne m’avance à rien; de l’extérieur, elles sont tout à fait ordinaires. Je ne suis même pas sûr que les gorilles savent ce qu’il y a à l’intérieur. D’ailleurs, où sommes-nous ? Sûrement pas très loin de chez-moi, mais en même temps je ne me souviens pas avoir aperçu de signe de vie à des kilomètres de chez moi… à part… le cabanon de jardin, juste à coté de ma maison ! Je l’ai visité rapidement mais je ne m’en suis pas préoccupé jusqu’à présent… Si j’ai bien compris, je me trouve entre le mur de ma cave et le mur de mon cabanon… ou le plancher, pendant qu’on y est ! Je les déteste, mais alors gravement beaucoup. D’ailleurs, je n’ai pas de mots pour exprimer ce que je ressens vraiment. Ils ont juste squatté un bout considérable de mon domaine. Profitons de leur présence ici pour aller jeter un coup d’oeil aux archives de la maison. Je me faufile par la porte battante, accélère un peu l’allure dans le couloir, puis cours depuis les escaliers de cette planque jusqu’à mes escaliers, ceux de ma cave. J’arrive dans mon salon, là où est entassé le tas de paperasse concernant ma maison. Je lis :
« ...la propriété comprend l’intégralité de la maison plus le terrain alentour. »
Ils sont donc tout ce qu’il y a de plus illégaux ! Je vais aller me renseigner sur le passé de cette maison afin de tirer cette affaire au clair.

à suivre...
Loïs et Xavier

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Séjour mortel (2)

Ce fut un trajet extrêmement mouvementé et Dianna, qui est malade en voiture, vomit à plusieurs reprises. Après trois bonnes heures, Antonin, Dianna et Delilah arrivèrent dans un vieux chalet abandonné au beau milieu de la forêt. Ils rentrèrent par une fenêtre cassée au sous-sol et s’installèrent dans plusieurs chambres à l’étage. La première nuit se passa bien même s’il faisait très froid et que les animaux sauvages faisaient dehors beaucoup de bruit. Au réveil Antonin se plaignit:
    Pendant le déjeuner des bruits de fusils retentirent de plus en plus proches du chalet, Antoine décida de sortir de la maison pour regarder, il ne vit personne autour du chalet. Quand soudain…
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    Les Moines plutoniens (9)

    Sci Fi Arctic
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    « La xénophobie n’apportera rien, regardez ce qui est arrivé à l’empire d’Orion, il a très vite chuté dans l’anarchie. »

    Lyne Brivis, « Leçons du passé », éditions Thaure, Torus VI, 16721 ap. J-C


    OBHOL

    Quand ils atterrirent, ils furent accueillis par nombre de gens armés, prêts à tirer au moindre geste non-conforme. Sur le moment, on pouvait avoir l’impression qu’ils attendaient la moindre occasion de plomber les étrangers. Tandis que l’équipage s’avança sur la piste, un homme très grand, tellement poilu qu’il ressemblait à un ours, s’approcha d’eux et les interpella :
    - Bien le bonjour, étrangers ! Excusez ces hommes, ils ont une peur aveugle des hommes de l’espace.
    - Bonjour monsieur. Si nous sommes ici, c’est pour acheter… à peu près de tout, dit un membre de l’équipage, visiblement un ancien marchand.
    - Je vois… Suivez-moi, je vous montre le chemin du supermarché.
    - Très bien, termina alors l’ancien marchand.
    Après quelque minutes à voyager en snowspeeder, ils arrivèrent dans une grande ville, visiblement de plus de dix millions d’habitants poilus. De là où ils étaient, ils ne pouvaient pas voir grand chose, excepté un gigantesque nuage de smog, au travers duquel ils discernaient les feux provenant de raffineries. Quand l’équipe descendit du véhicule, elle se trouvait devant un supermarché. La brume les empêchait de voir à plus de cinquante mètres. Au-dessus des rues pavées sur lesquelles ils se situaient, un gigantesque réseau de monorail remplaçait le besoin de posséder une voiture.
    Quand ils entrèrent dans le magasin, une chose les surprit : la filtration de l’air était excellente. L’air que l’on respirait en ce lieu ne sentait pas le pétrole, ni n’était irrespirable.
    Ils achetèrent nombre de choses ici, notamment un stock gigantesque de bières, des masques à gaz, de la viande locale, des légumes locaux, un stock de matériel de bricolage et des statues à l’effigie d’un ancien dictateur.
    Par contre, durant tout le temps qu’ils passèrent à acheter des objets, une chose les troubla. Ils remarquèrent que la plupart des gens ici possédaient des technologies trop avancées pour un monde T-8. D’habitude, l’IA du vaisseau aurait précisé que ceux-ci commerçaient de la technologie avec d’autres peuples. Et comble de l’étrange, ces technologies cybernétiques n’étaient pas reconnues par un Omni-Tech, qui pouvait reconnaître n’importe quel objet existant dans la galaxie. Ils devaient sur le champ mener une enquête. Mais par où commencer ?
    - Un bar bien sûr ! dit alors Hemaed, le pilote.


    David, Mouldi

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    Le dangereux périple d'une goutte d'eau (1)

    Plouf, plouf, plouf, plouf, plouf…

    Me voici enfin sur terre, le sol est chaud et dur. Je glisse. Je tombe sur une autre goutte qui me lance un regard noir, alors je m’excuse. Aujourd’hui, notre communauté n’est plus ce qu’elle était; avant, on s’entraidait, mais depuis que la planète va mal, c’est chacun pour soi! C’est bien pour cela que je dois me rendre à la manifestation qui lutte contre la pollution des océans, le plan est génial: on va toutes avancer en même temps pour créer une vague immense que les humains appellent « tsunami », ça les poussera enfin à agir… Je dois vite établir une trajectoire avant que le soleil ne pointe son nez! Pour pouvoir me rendre dans l’océan, il faut que j’atteigne la rivière, après ça je me dirigerai vers les égouts, la partie la plus dangereuse de mon voyage. Je dois rentrer dans une bouche d’égout minuscule qui arrive dans l’océan, pourvu que j’y parvienne, ma tante Océane est morte en essayant…
    Sans m’en rendre compte, je viens de réussir la première étape de mon périple, je suis dans la rivière! J’ai l’impression de glisser sur un toboggan, c’est tellement drôle. J’entends une voix au loin qui me parait familière, je bouscule quelques gouttes pour me rendre au fond. Ah oui, c’est Eludib, nous étions dans la même classe il y a 320 ans! Je suis pressé alors juste avant d’enclencher mon accélérateur, je lui donne mon adresse igoutte.
    Le cours d’eau est plus long que je ne le pensais, je descends une multitude de cascades et je vois beaucoup de paysages différents. Après 60 heures de voyage, je commence à apercevoir l’entrée de l’égout…
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    Séjour mortel (1)

    Un groupe de vieux amis a décidé de partir dans une forêt à la montagne dans un chalet abandonné pour les vacances. Il y avait 6 filles :

    Christa:
    23 ans, cheveux blonds, yeux bruns, capable de garder son sang-froid à toute épreuve.

    Anissa:
    20 ans, cheveux bruns, yeux verts, facilement distraite.

    Amélia:
    22 ans, cheveux noirs, yeux bleus, débrouillarde.

    Delilah:
    21 ans, cheveux châtains, yeux bleus, fait preuve de grande gentillesse.

    Annah:
    22 ans, cheveux gris, yeux verts, ne baisse jamais les bras.

    Dianna:
    24 ans, cheveux noirs, yeux bruns, peureuse.

    Et 5 garçons:

    Thomas:
    24 ans, cheveux violets, yeux verts, égoïste.

    Antoine:
    21 ans, cheveux noirs, yeux bleus, réservé.

    Jacob:
    22 ans, cheveux châtains, yeux bruns, très drôle.

    Antonin:
    20 ans, cheveux noirs, yeux verts, s’énerve facilement.

    Erik:
    22 ans, cheveux blonds, yeux bleus, schizophrène.

    Leurs vacances vont virer au cauchemar…
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    Derrière les murs (6)

    Il me faut une minute de repos. Ça fait plus d’une heure que je réfléchis à toute vitesse et, franchement, je pense que ça nuit à mon jugement. Je suis en train de douter de quelque chose dont j’étais parfaitement sûr. Là, ça ne va plus. Plus du tout. Prenons une minute pour réfléchir à tout ce qui vient d’arriver, depuis mon arrivée ici au manoir. Le manoir, tiens ! Il est à moi, preuve irréfutable que ces individus sont malhonnêtes. Oui, mais non, ça ne prouve rien en fait. C’est peut-être le vendeur, le plus louche dans l’histoire. Je suis en train de réfléchir autant qu’à un contrôle de géographie, alors que je viens de déclarer que je devais me calmer.

    Qu’est-ce que je fais ? Je pourrais peut-être juste tenter de deviner ce qui se trouve dans ces caisses sans me faire voir… Bon, vu les événements récents, ce n’est probablement pas une bonne idée… Que faire ? Et si je leur demandais: « Bonsoir, vous êtes des méchants ou des gentils, c’est pour savoir si je peux vous dénoncer à la police ? » Remarque, si ils me tirent dessus, je serai fixé… Et si j’imitais un agent de police, ils hésiteraient peut-être. Bon, je vais pas moisir ici plus longtemps. Je me lève et me dirige vers la petite porte. L’ont-ils fermée à clé ? Elle s’ouvre. J’ai de la chance... ou pas. Un couloir. Je le prends, toujours dans l’obscurité. Des escaliers. Je monte, marche par marche et, soudain, comme un vieux cauchemar qui se réveille au plus profond de vous-même, les pas reviennent, réguliers et menaçants. Je ne ferai pas demi-tour cette fois. Mon pas se fait plus pressé à mesure que les bruits se rapprochent et, tout d’un coup un petit placard me tend la main, comme pour me dire: « Allez mon gars, continue! » Je me faufile à l’intérieur. Les voilà, mais ce n’est pas les mêmes. C’est deux gars, bâtis comme des armoires à glaces. Peut-être est-ce les « déménageurs » dont parlait la femme. Ils s’arrêtent juste devant ma planque et l’un des deux colosses fouille à tâtons. Je sens le souffle que sa grosse main poilue génère, j’en ai la chair de poule. Il pourrait sûrement me broyer la tête dans une de ses « pelleteuses ». Il retire sa main avec un objet que je mets un moment à reconnaître. Une lampe de poche ! Le gars l’allume, heureusement pas dans ma direction, et les deux mecs repartent. Les pas s’éloignent, je me détends un peu. Peut-être y a-t-il une autre lampe ici. La mienne est restée dans le passage que j’ai découvert. J’en aperçois une autre. Pour une fois, ce sont ces types louches qui m’ont rendu service. Je sors de ma cachette et jette un coup d’oeil au-dehors.

    à suivre...
    Loïs et Xavier

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    Les Moines plutoniens (8)

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    Source de l’image

    « La chancla ! »
    Adage d’explorateur

    Note : petit changement au niveau de la structure du texte; nous changeons de système de narration, nous passons de la structure je-présent-sans passé simple à une structure il-imparfait-avec passé simple; cela permet plus de choses du point de vue narratif.

    L’IRLANDE DE L’ESPACE

    Après quelques heures dans le coma, le groupe se réveilla, Thrani le premier. Le vaisseau semblait être revenu au dernier lieu de saut, c’est-à-dire dans le système Sol. Sans attendre plus longtemps, ils sautèrent à l’autre bout de la galaxie, dans le système Obholh. C’est un petit système de 4 planètes, dont une avec une lune habitable. Ce fut alors qu’un membre de l’équipage, nommé Hobhor, demanda à l’IA du vaisseau :
    - Décris-moi les mondes habitables!
    - Obholh IV Z, surnommée « L’Irlande c’est génial » par ses découvreurs, est une lune arctique pas plus grande que Sol I. Elle possède une atmosphère similaire à la Terre. Ses habitants sont des humains descendant des peuples celtiques qui ont acquis une forte pilosité pour s’adapter à cet environnement. Ces derniers vivent dans une société xénophobe et autoritaire, ayant une économie basée sur l’exportation de matières plastiques et d’alcool. Leur niveau technologique est T-8, caractérisé par le début des voyages spatiaux et le début de la conscience artificielle.
    - Merci, répondit Hobhor.
    C’est alors qu’ils commencèrent leur lent atterrissage sur ce monde de glace et de bière.

    David, Mouldi

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    L'affaire Kate (2)

    Chez Bill, un pauvre gars qui vend des bières aussi dégueulasses que son bar. Avant j’y allais souvent pour acheter des cigarettes mais depuis que Bill doit de l’argent à la moitié de ses clients l’endroit est devenu un vrai dépotoir. Kate, elle avait espoir en son bar. Elle y allait régulièrement, surtout depuis qu’on a arrêté de se parler, plus elle y allait plus elle devenait distante, et elle changeait d’humeur petit à petit. J’ai toujours été nul pour comprendre ce qu’elle ressentait mais une chose était sûre, c’est que si quelqu'un sait quelque chose, c’est dans ce minable bar que je trouverai réponse à mes questions.

    Mylan et Flavio

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    Les petits textes d'hiver (4)

    Il était une fois, à Martigues, un petit garçon nommé Samuel. Il vivait au bord des plages bordées de parasols, dans une petite maison de pêcheur avec ses parents et sa petite soeur. Chaque jour, le soleil brillait, il fallait toujours s’étaler de la crème solaire sur le visage.
    Ce jour-là, c’était jour du marché, son jour préféré, il allait toujours piquer quelque chose à manger comme de la pissaladière provençale, qu’il aimait par-dessus tout.
    L’après-midi, il alla à l’école, il était un peu grognon car c’était la visite dentaire, il s’était comme métamorphosé. Un dentiste lui fit ouvrir la bouche pour lui appliquer du détartrant. Samuel grincheux, le laissa faire. Il vit sur le packaging du produit utilisé des petites anoures et des ratons-laveurs. Incongru! Bizarre!
    Plus tard, la sonnerie retentit, il se dirigea vers la sortie, il courut à tout allure vers la plage recouverte de sable fin, il enleva ses sandales, trempa ses pieds dans l’eau, enfin la liberté!
    Il aperçut au retour, sur le chemin, des acanthes violettes. Il décida d’en ramener pour sa mère, sûrement en train de faire l’amidonnage de ses vêtements, et notamment son pull préféré avec un éléphant et sa grande trompe, il aimait beaucoup se rouler dans les champs d’herbes fraiches.
    Rentr
    é la maison, il vit son père sauter de joie. Depuis quelques années, il travaillait sur un gros projet, des objets pour capter la lumière du soleil et la transformer en électricité, qu’il appellerait « panneaux solaires ». Depuis une heure, son père explosait d’énergie. Samuel le trouvait un peu agaçant mais il fit preuve d’habileté, d’habilitation comme il disait, et le laissa crier de joie.
    Ensuite, Samuel voulut s’asseoir sur le canapé pour manger son sandwich, mais ne vit pas les petites affaires alignées de son père et les écrasa. Comme personne ne se trouvait dans la pièce à ce moment-là, il partit à pas de loup dans sa chambre. Il s’exclama à voix basse : « Ni vu ni connu! » Il utilisait beaucoup cette réplique car, vous vous en doutez, c’était un petit chenapan…

    Note des auteurs :
    N’oubliez pas, dans les commentaires, de nous proposer à nouveau des mots pour que nous puissions faire une suite.


    Maela et Xavier

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    L'affaire Kate (1)

    William J. est un détective minable, incapable de faire quoi que ce soit, il est sur le point d’être renvoyé. Quand sa femme disparaît soudainement. Monsieur William J décide alors de mener l’enquête afin de garder sa place. Arrivé au travail, il se fait convoquer dans le bureau de son directeur pour prendre le dossier qu’il va devoir examiner. Plus tard, il se rend à l’endroit où on l’a vu pour la dernière fois avant sa disparition. Etrangement ce n’est pas chez lui mais chez …

    Mylan et Flavio

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    Derrière les murs (5)

    Zut, zut, zut et rezut ! C’était presque trop simple. S’en aller comme ça, c’était garanti « Je crois m’être sorti de cette.... mais je m’enfonce au premier contour ». Je m’imagine déjà les deux voyous me voir en entendant le bruit… Et alors, ce serait la fin. Pas la peine de vous donner les détails. Mais bizarrement ils ne viennent pas. En tombant, mes bras et mes jambes se sont coincés et il fait toujours nuit noire. J’attends la sentence mais rien ne vient. Ils sont sûrement en train de remonter en laissant ça à plus tard.
    Comment vais-je pouvoir me sortir de ce pétrin dans lequel je me suis fourré? Je ne peux pas compter sur ma force, alors je vais devoir me servir de ma tête. Mes yeux s’habituent peu à peu à la pénombre. Aucun objet situé à ma portée ne pourrait m’être utile… À moins que… Je tâte ma poche… Yes, il y est ! J’essaye de le prendre. Ça y est, je l’ai sorti. Je ne pensais pas que mon canif aurait pu m’être utile ici ! Je sors la scie du petit couteau et me mets à découper la planche qui emprisonne mes bras. Le bois est vermoulu et j’arrive rapidement à libérer le haut de mon corps. Restent mes pieds. Grâce à mes mains, je peux me hisser sur le rebord du trou.
    Maintenant, que faire… Dois-je appeler du renfort ? Je pourrais me tromper. Peut-être que ces gens sont honnêtes, et si je contacte la police, il pourraient me prendre pour un farceur. Il me faut des preuves. Je vais tirer cette affaire au clair et en apprendre un peu plus sur cette « marchandise ».

    à suivre…
    Loïs

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    Eder

    Je m’appelle Eder, je vis au Brésil, dans la Favela du sud avec ma grand-mère. Elle est malade mais continue de travailler à l’usine. Moi je suis seul, ici dans le marécage. Comme je n’ai rien à faire je m’amuse à viser quelques tuiles à l’aide de pierres. Ça fait deux après-midis que j’essaye d’en casser une mais je crois que je n’y arriverai jamais… au moment où je me lève j’entends un bruit sourd. Je me retourne alors et je vois la tuile en miettes et un gars que je n’avais jamais vu avant. Je lui ai crié :
    • Bravo, maintenant que l’as cassée, je vais m’amuser avec quoi ?
    • Bah, c’est pas très marrant ton jeu, en plus c’est trop facile.
    • Tu proposes quoi alors? lui dis-je plus calmement.
    • Viens avec moi !
    Je l’ai suivi même si honnêtement il n’avait pas l’air plus riche que moi, je me demandais à quoi pouvait-il bien pouvoir jouer. On a commencé à descendre par la maison de Fabrizio. Puis on a grimpé en direction du nord. Et là, une fois en haut un champ avec des pommiers, des cerisiers et plein d’autres trucs. J’ai demandé:
    • On peut se servir ?
    • Ouais, bien sûr !
    Je me suis dépêché de monter sur le pommier pour remplir mes poches de pommes, elles étaient si belles je me suis dit que grand-mère allait adorer avoir des bons fruits.
    • Et la grande maison derrière, elle est à qui ?
    • Personne, t’occupe! m’a-t-il dit en prenant des fruits.
    Au moment où je suis descendu de l’arbre. un homme au ventre énorme et à la moustache noire m’a attrapé le bras en m’insultant. Pris de peur, j’ai crié à l’aide; mais je ne savais même pas comment s’appelait l’autre gars. L’autre garçon s’est empressé de mettre un coup de poing dans le ventre de l’homme, ce qui a eu pour effet de me libérer.
    • Cours! a-t-il crié.
    Et j’ai couru sans me retourner…
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    Derrière les murs (4)

    Et c’est pour cela que faire ses étirements avant chaque exploration est très important, surtout lorsqu’il s’agit d’une cave utilisée par des individus on ne peut plus louches… À cause de cela, un homme peu recommandable est en train de s’approcher pas à pas de ma cachette. Je peux presque sentir sa respiration… Il est presque là…
    *Pan*
    Ce bruit ne venait pas de la détonation d’un pistolet, mais de quelque chose situé au coin de la pièce, que je n’avais pas aperçu avant.
    La femme : Rhaaa, mais qu’est-ce qu’il y a, encore !
    L’homme : Euh… je crois que les plombs ont sauté, boss. Le générateur a calé.
    La femme : ENCORE ? Bah alors, qu’est-ce que t’attends ? Va me réparer ça, TOUT DE SUITE !
    L’homme : M...m... mais… le bruit… enfin… et si… on aurait vraiment dit un...
    La femme : Tu tiens à ta paie ?
    L’homme : … Oui, chef…
    Au fond de moi, je bénis l’humble générateur qui m’a sauvé et la bêtise de ces brigands. Brigands, j’en suis sûr, car ils ont tous deux une arme. Mais… comment faire pour m’échapper de cet endroit et les dénoncer ? Hmm… Pourquoi ne pas profiter de l’obscurité pour s’en aller discrètement ? Tel un agent secret, je me faufilerais entre les ombres, échapperais aux regards indiscrets et… Bon, réfléchissons… Si je passe assez vite entre ces deux caisses, je pourrais passer sous cette bâche, et, si ce duo n’a pas encore réparé le générateur d’ici là, je pourrais sortir sain et sauf ! Aussitôt dit, aussitôt fait, et je repasse par la porte d’où je suis entré tout à l’heure.
    Sans réfléchir, je pose mon pied sur une partie du plancher où le bois est plus sombre. Je sens mon pied s’enfoncer…
    *Crac*

    à suivre...
    Xavier

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    Les Moines plutoniens (7)

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    Source de l’image

    « Si d’ici dix mille ans nous ne réussissons pas à nous unir en une seule entité, je vous prédis la mort de l’espèce. »

    A’Varda Elon


    DEPART

    Peu de temps après la destruction du porte-chasseurs, une gigantesque explosion anéantit un quartier non loin d’ici. Il va falloir faire vite si nous voulons survivre à cette invasion. Ni une ni deux nous prenons nos affaires tandis que, dans le ciel, des centaines de vaisseaux se tirent dessus. Ce monde qui était prospère il y a à peine une heure est devenu un vaste champ de ruines, me dis-je à moitié essoufflé. C’est alors que nous arrivons devant le spatioport, encore alimenté malgré la guerre, et visiblement intact. Le téléporteur ne marchant plus, nous prenons l’ascenseur. Nous voyons le paysage urbain défiler à toute allure tandis que nous montons, accompagnés par un léger air de musique classique et le son des explosions à l’extérieur.
    Arrivés au dernier étage, l’ascenseur s’arrête, et la porte s’ouvre. Un voix métallique nous dit que nous sommes arrivés, et nous descendons. Les portes du hangar s’ouvrent en produisant un crissement métallique insupportable. Je vois mon vaisseau non loin et je dis à tout le monde de monter, à tout le monde de s’accrocher, et le vaisseau part en vitesse lumière. Quand il s’arrête, nous sommes au-delà de l’orbite de Sirius X. J’enclenche le
    jumpdrive, et nous disparaissons dans l’inconnu.

    David

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    Les petits textes d'hiver (suite)

    A défaut d’oubli, nous vous invitons une nouvelle fois, dans les commentaires, à nous proposer des mots pour notre prochain texte sur Les petits textes d’hiver.

    Maela et Xavier

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    Magi and the labyrinth of magic

    On découvre l’histoire d’Ali Baba, un jeune homme qui travaille auprès d’un marchand. Il espère en gagner assez pour pouvoir explorer un labyrinthe, car on dit que quiconque en viendrait à bout obtiendrait des richesses infinies ainsi qu’un objet magique. Lorsqu’un jour, pendant qu’il travaillait, il tombe sur Aladin, un enfant de 12 ans qui ignore tout de lui-même. Il a un turban ainsi qu’une flute dorée. Aladin est en train de goûter les délicieux fruits qu’Ali Baba était supposé vendre. Il se met à le gronder mais au même moment arrive le patron qui voit toutes les marchandises dévorées tandis qu’Ali Baba et Aladin s’enfuient. Sur le chemin du retour, ils tombent sur une esclave enchaînée. Aladin souffle dans sa flute dorée et d’un coup les chaines se brisent. Ali Baba est étonné non seulement par l’enfant qui utilise une sorte de magie, mais encore se met tout le monde à dos pour avoir libéré une esclave; c’est littéralement du vol vu que les esclaves sont des biens. Ali Baba s’enfuit avec Aladin et décide à aller explorer le labyrinthe: avec l’aide d’Aladin il est certain d’y arriver.

    Je vous invite à aller regarder ce manga sur internet, il est … magique.


    Pasted Graphic Flavio
    Magi and the labyrinth of magic
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    Derrière les murs (3)

    Je n'arrive pas à décrire cette scène!
    Il y a un hangar sous mon manoir (en plus, ça rime)!
    Tout au long de ma vie, j'ai vécu des choses heureuses, tristes ou émouvantes. Mais aujourd'hui, je crois que je viens de réapprendre la signification de l'expression« wouah! ».
    Je me trouve dans une pièce qui, premièrement, n'est pas agressée par cette humidité nauséabonde ; deuxièmement, il y a de la lumière - ce repaire est utilisé à mon insu pour je ne sais quelles bricoles. Avec une prudence hors du commun, je pénètre dans l'antre. Au fond, une petite porte entrouverte. Il n'y a rien d'autre que des caisses empilées et une vieille ampoule allumée, il y a donc de l'électricité ! Comment se fait-il que je n'aie pas l'électricité alors que, ici, dans ma cave, une ampoule éclaire cette pièce ? Pourquoi y a-t-il des caisses et que contiennent-elles? Je m'approche de l'une d'elles pour l'ouvrir et voir son contenu. Un bruit ! Je me cache derrière l’une d’elles. J'entends deux voix : celles d'un homme et d'une femme.
    La femme : Toute la marchandise y est?
    L'homme : Oui, boss. J'appelle les « déménageurs »?
    Mon genou craque. Les voix s'arrêtent. Je retiens ma respiration et, malgré la fraicheur de la pièce, je sens une goutte de sueur perler sur mon front.
    La femme : Quelqu'un nous épie?
    L'homme : Impossible ! La planque est introuvable!
    La femme : Je n'ai pas le temps de prendre des risques, alors tu va t'assurer qu'il n'y a personne si tu ne veux pas avoir d'ennuis!
    L'homme avance dans ma direction. Tous mes membres tremblent. Pourvu qu'il ne me voie pas!

    À suivre...
    Loïs

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    Les petits textes d'hiver (3)

    (…) Il venait de se réveiller. Où était-il? Il se souvenait de ces plages, avec du sable blanc et ses parasols dessinant le bord des côtes… Probablement les Îles Caïmans. Il faisait nuit et l’on pouvait voir le ciel à travers la fenêtre. Le ciel… Il l’examinait avec la sombre idée que c’était peut-être la dernière fois qu’il le verrait. La voie lactée, les galaxies…
    Comme s’il revoyait sa vie devant ses yeux, de chers souvenirs lui revenaient : un samedi soir d’hiver, il boit du vin chaud dans un gobelet de plastique au milieu de l’avenue, puis cueille une perce-neige, avant de prendre son vélo en direction de la station pour monter dans un télésiège ; jeudi après-midi, quinze heures et des poussières, lui et tous les membres de son club de golf prennent une fondue à l’occasion d’un de leur rassemblement. Il règne une telle amitié entre eux. Il a gardé une photo, ils sont entourés de leur fanion vert, leur icône. Ensuite, l’un d’eux est devenu son colocataire, puis… Un bruit. (…)
    - C’est moi… le « Palindrome »!
    Alors c’était cela… tout autour de lui il voyait des scientifiques aux insignes bizarres. Toutes les sciences du monde devaient être réunies ici : des plus diverses, comme les campanologues ou des spécialistes de l’électromagnétisme. Connaissant cet individu, il avait dû s’entourer de tous les arts - il croyait entendre de la musique venant du couloir meublé de tableaux - et de toutes les religions : du christianisme à l’humanisme, en passant par le rastafarisme et le bouddhisme. Mais… qu’allait-il faire de lui?
    - Décidément, être agent secret, ce n’est pas une sinécure…
    Sans réfléchir, il passa sa main là où il avait caché la balise donnée par D., avant de se rendre compte que les soldats l’avaient mal fouillé, puisqu’elle était encore là. Ces derniers n’étaient d’ailleurs pas plus intelligents que des balais pour nettoyer la poussière. (…)
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    Les Moines plutoniens (6)

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    Source de l’image

    REPRISE

    […] L’art de la guerre s’adapte à son époque. […] Il y a longtemps, il aurait été intolérable de tuer des civils. […] Maintenant, c’est le meilleur moyen de forcer la reddition des mondes. […]

    Syra Balhi, Le Nouvel Art de la guerre, Editions du Verfeuille, Planas V, 35607 ap. J-C


    Du coup, sans réfléchir, je cours vers l’explosion; à force, j’ai dû prendre l’habitude sur Centauri II. Une trentaine de minutes plus tard, j’arrive là où l’explosion a eu lieu. La zone est complètement en feu, avec… non de non… Dans le ciel, des centaines de vaisseaux de combat effectuent une bataille, et détruisent des lieux stratégiques avec des canons Gauss. Je sais pertinemment que ce n’est pas l’Empire Centauri qui attaque, ce n’est pas leur tactique. Mais les seuls qui utilisent ce genre de tactique, c’est les Eveillés, une superpuissance galactique. C’est assez ironique de fuir une dictature pour se retrouver dans une autre…
    Du coup, trente minutes plus tard je suis chez moi, en train de préparer une éventuelle résistance, avec une dizaine de civils, que j’arme jusqu’au dents. Bizarrement, les douaniers m’ont laissé passer avec mon stock d’armes… ils n’ont pas dû les détecter, avec leur méthodes primitives. Nous admirons une dernière fois le paysage, avant de tirer sur les vaisseaux avec une DCA rouillée. Nous arrivons à abattre un porte-chasseurs, un vaisseau qui est ma fois fort utile. Mais nous n’avons plus de munitions. C’est à ce moment qu’un résistant nous dit que les Siriens, en prévision de ce genre de cas, auraient créé une base dans le lointain monde de Jenheta II, un monde corrosif et volcanique, ou personne n’oserait poser le pied. Mais, il faut mettre la main sur mon vaisseau…

    David

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    Les petits textes d'hiver (2)

    20 décembre 2017


    Je rentre du ski. Il y a beaucoup de neige sur les pistes. Je crois que j’ai pris froid, malgré mes gants et mon écharpe. Je passe à côté de mon bonhomme de neige, illuminé de plusieurs bougies colorées. Quand je rentre chez moi, je me prépare directement un petit chocolat chaud.
    Soudain, j’entends un bruit. Je m’aperçois que les boules de Noël et les guirlandes de mon sapin sont tombées par terre. Je ramasse avec peine les nombreux éclats. Je remarque que mon petit copain, mon premier amour, Raphaël, m’a préparé des biscuits de toute sortes et même des cookies, mes préférés ! En plus, il a fait un petit feu dans la cheminée. Plus tard, la nuit tombe sur le domaine skiable, des étoiles filantes parcourent le ciel et je m’endors paisiblement dans mes couvertures.

    21 décembre 2017


    Au petit matin, le soleil se lève et je sors en pyjama admirer la vue, mais soudain une boule de neige m’arrive en pleine figure : des gamins jouaient sur le chemin. Au loin, j’aperçois une grosse bête, je fronce les sourcils. C’est Olaf. Ce cerf vient tous les ans pour se faire caresser. Le vent souffle dans mes cheveux, je couvre ma tête avec mon capuchon pour ne pas tomber malade. Ensuite, je rentre chez moi et je vois mon petit copain. Il est adorable, il m’a préparé un verre de lait avec un gâteau recouvert de sucre glace et un petit cadeau emballé par ses soins. Il me propose de garder le sapin jusqu’au nouvel-an, ce que j’accepte. Je décide d’aller me balader pour la deuxième fois aujourd’hui. Je passe devant le grand chêne et le moulin, et je croise plusieurs connaissances. Je les salue et je rentre chez moi.

    22 décembre 2017

    Je me réveille d’un bond et je vais tout de suite voir Raphaël pour lui parler de mon rêve : « J’étais dans un traîneau volant qui était tiré par des huskies ! J’avais un tel sentiment de liberté ! » Bon, je dois tout préparer pour les fêtes, alors je ne pourrai probablement plus t’écrire aujourd’hui…

    Maela et Xavier

    Note des auteurs :
    Pourquoi ne pas proposer des mots plus farfelus, afin de nous mettre en difficulté pour le prochain post des Petits textes d’hiver (divers) ?

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    Les Moines plutoniens (5)

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    Source de l’image

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    ÉPIT

    « Sirius V : Capitale de la république Sirienne, monde de classe 7. Le IDH est supérieur à 1.00, malgré sa population en surface de 150 milliards. Le paysage à la surface est majoritairement urbain, avec néanmoins quelque parcs. […]»

    Guide touristique Sirien


    Le téléporteur me dématérialise, et me transporte au sol. Je découvre une surface en titane mouillé par la pluie en cours. Au-dessus de moi, il y a une autoroute où circulent beaucoup de véhicules hybrides. L’avenue est entourée de haute tours semblant se perdre dans l’atmosphère. Sur un virage donnant sur ce qui semble être un quartier économique important, je vois un bistrot rétro. Je décide d’y rentrer, car j’ai extrêmement soif.
    Après une quinzaine de minutes, je reçois ma commande, qui m’est servie par un robot du 26e millénaire. Ce qui est étonnant, c’est qu’il soit encore fonctionnel. Mais ce n’est pas important, car les plats de Sirius sont absolument sublimes ! Ce n’est pas des insectes géants génétiquement modifiés, en tout cas.
    Une dizaine d’heures plus tard, je me suis trouvé un appartement qui est visiblement « pour les pauvres ». Mais dans l’empire du Centaure, la personne qui aurait un appartement de cette taille serait extrêmement riche ! La maison fait 100 m2, 20 pièces et un balcon. Situé à plus de 10 km du sol, cet appartement saura ravir le moindre immigré.
    Depuis la baie vitrée, j’admire le magnifique paysage urbain de la cité, où s’entrecroisent autoroutes, bâtiments de minimum 3 kilomètres de haut, quelques pyramides gigantesques et une dizaine de stations orbitales visibles.
    Et soudainement, brisant le calme qui régnait, une gigantesque explosion souffle le paysage devant moi : 10 kilomètres tout simplement rasés. Et là, je me rends compte que la suite de mon existence ne sera pas aussi calme que prévu…

    David

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    Derrière les murs (2)

    Bien ! Très bien ! Primo, je suis dans le noir. Deuzio, à cause du fracas, je suis pratiquement sourd. Tertio, je suis obligé de me boucher le nez, sous peine de m’évanouir (j’exagère à peine). Ah, et j’ai le goût de bois pourri et de renfermé dans la bouche. Pendant un instant, je me demande ce que je fais là, au fond de la cave d’un manoir perdu en forêt. Je me suis à peine installé que déjà des murs s’effondrent autour de moi…
    À tâtons, je ramasse mes bougies et les rallume à l’aide d’un briquet. Surprise ! Le mur en bois a disparu (ça, je le savais déjà) et a laissé place à un large passage qui ne figure pas sur le plan que je me suis procuré. Je retourne au rez pour attraper une veste et ma lampe de poche de secours. Fin prêt, je retourne devant le passage pour m’y engouffrer. Mon sens de l’orientation est pratiquement inutile ici.
    En y repensant, je suis propriétaire d’un manoir qui dispose de passages secrets ! Rien que ça !
    Bon, j’aperçois la sortie : une épaisse porte en chêne. Cette fois-ci, je me méfie : je la pousse délicatement à l’aide de la lampe, avant d’y mettre plus de force. Un mince rai de lumière surréel vient éclairer le tunnel, comme pour m’encourager à continuer. Au prix de longs efforts, j’ouvre le passage. Je dois laisser une bonne minute à mes yeux pour s’habituer à la lumière aveuglante.
    Enfin, je les ouvre et là, ce que je vois est… indescriptible. C..c’est un… enfin, une…

    À suivre…
    Xavier

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    Les petits textes d’hiver (1)

    Chers lecteurs,
    Nous vous invitons, dans les commentaires, à proposer différents mots pour que nous les utilisions dans le nouveau projet à venir :
    Les petits textes d’hiver.

    Maela et Xavier

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    Derrière les murs (1)

    Hier encore, je me levais et me couchais entouré de ces vieux buildings moches et sans couleurs et, aujourd'hui, je me retrouve dans une vieille bâtisse, entourée de prés et de forêts.
    Depuis plusieurs mois, je recherchais une habitation plus grande et plus tranquille que mon petit studio. Depuis plusieurs mois, je passais en revue le moindre petit article... et là, il y a quatre semaines, la chance de ma vie ! Une maison construite en 1795, à la campagne, à un prix totalement éclaté ! J'ai, bien entendu, tout de suite sauté sur l'occasion et maintenant, me voici propriétaire d'une maison débordante d'histoire.

    Je visite le rez-de-chaussée puis le premier étage, le deuxième et enfin la cave, ou plutôt le sous-sol. J'ai pris le plan de la maison avec moi car, malgré mon sens aigu de l'orientation, je préfère ne pas me perdre. Je descends les escaliers de pierres froides en tenant mon plan et un chandelier (l'électricité n'arrivera pas avant la semaine prochaine) puis je m'arrête.
    Voilà la cave à vin (vide, bien sûr). Je me dirige vers le couloir de gauche, il y a beaucoup d'humidité et je grelotte dans mon petit T-shirt. J'arrive dans une deuxième salle plus petite que la première.
    Il y a, par terre, des objets qui devaient être auparavant des meubles mais l'humidité a fait d'eux des petits tas de bois boueux. Je viderai cette salle et, peut-être, je l'isolerai pour en faire... une salle de musculation, pourquoi pas !
    Je retourne sur mes pas : depuis la première salle, je prends le couloir du milieu. Celui-ci est beaucoup plus étroit que le premier.
    Le long du mur, je trouve une série de portes. Selon le plan, ce devait être des cachots. Les petites portes me donnent la chair de poule. J'ouvre la première grâce au trousseau de clefs qu'on m'a donné. Pour être honnête, la clef est aussi impressionnante que la serrure. La porte s'ouvre dans un grincement affreux et je pénètre dans la petite pièce. Il y a un banc-lit taillé dans la pierre et des dessins sur les murs. Je referme la porte derrière moi et je traverse le couloir sans toutes les ouvrir, ce sont les mêmes cellules. Je remarque que le couloir descend légèrement. Je me retrouve face à un mur, alors je reviens dans la cave à vin et je prends le troisième et dernier couloir (heureusement car j'ai hâte de remonter à la surface). Je m'arrête devant la porte.
    Selon le plan, je devrais trouver la réserve de nourriture avec un puit d'eau potable au milieu. J'ouvre et j'éclaire la pièce. Cet endroit devrait plutôt s'appeler « la culture de moisissure et de champignons ». La pièce est des plus banales, mais un détail me surprend : le mur du fond est en bois ! Je m'approche suffisamment pour le toucher. Je toque un bon coup, deux choses se passent : premièrement, je remarque que ça sonne creux ; deuxièmement, la paroi en bois qui n'était plus toute jeune et qui était moisie comme un yaourt périmé depuis deux ans s'est écroulée devant mes yeux ! L'humidité éteint mes bougies et je me retrouve plongé dans l'obscurité…

    Loïs

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    Les Moines plutoniens (4)

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    LA FUITE

    « Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer. »

    Martin Luther King


    Après une bonne nuit de sommeil, je vais sur le pont du vaisseau. Il est très large, avec une coloration noire, et les hologrammes sont bleus. Je vais sur la carte galactique, représentant la Voie Lactée en trois dimensions. J’avais remarqué que j’étais sur Origine, mais je ne pensais pas que les autres planètes de Sol étaient elles aussi des mégalopoles planétaires. Mais passons. J’active le mode politique de la carte, pour voir dans quelle nation je me situe. Je suis visiblement sur la frontière Siriano-Centauri. Ensuite, je dessine avec mon doigt la trajectoire vers Sirius V, et je tire sur le levier du jumpdrive. Je vois l’espace autour de moi se fissurer, je sens le vaisseau qui se distord, et là, je me retrouve en orbite de Sirius V. Les douaniers m’appellent, pour faire un contrôle d’identité. Dans mon ancienne vie, j’étais Thrani Minta, scientifique de l’armée Centauri. Je développais une espèce de créateur d’univers de poche, censé détruire tout ce qui y entre. Mais bon, quand on bosse sur une arme de destruction massive destinée à tuer des centaines de milliards d’innocents, on commence très vite à vouloir se tirer. Enfin, ils scannent ma puce d’identité, et me laissent passer. Depuis l’orbite, la surface de Sirius V est grisâtre, contrairement à la plupart des autres planètes-cités, dont l’atmosphère polluée ne laisse rien entrevoir, comme Alpha Centauri II. Au loin, je vois une des multiples stations orbitales d’habitations, et la magnifique lune sirienne, elle aussi très peuplée, et aussi grise que son parent.
    J’atterris sur le sommet d’un immeuble, à une soixantaine de kilomètres du sol, voyant autour de moi beaucoup d’autres tours, aucune ne surpassant celle-ci. Après un certain temps d’observation, je prends le téléporteur.

    David

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    L'école

    L’école, l’endroit où tu dois aller à 7h40 du matin pour aller bosser. Tu veux jamais te lever à 7h parce que c’est trop tôt, alors tu te lèves à 7h30 et t’arrives en retard, tu trouves des excuses pour pas y aller, tu dis que t’es malade. Tu dors en cours et après tu t’étonnes des mauvaises notes. Tu te fais punir par tes parents parce que tu fais pas tes devoirs, tu répètes pas, t’as des remarques,…

    Noah

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    Les Moines plutoniens (3)


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    FIN DU SÉJOUR

    J’ai remarqué qu’un robot a fait une erreur dans le réacteur tachyonique, c’est une pièce que l’on doit manier avec beaucoup de précautions, car au moindre choc, un détonateur se déclenche. Le robot a fait tomber une barre sur le réacteur, je n’ai plus que 38 heures pour quitter cette planète, avant qu’elle ne se fracture. Je décide d’aller m’installer sur l’anneau orbital car il y a des pièces de rechange. Mon vaisseau tiendra sans les deux pièces manquantes car l’anneau n’est pas très loin de cette planète, je peux y accéder sans planter mon vaisseau grâce au réacteur anti-gravité.
    Arrivé sur l’anneau, je vais m’installer sur un énorme rocher et je vais chercher les parties manquantes de mon vaisseau. Par chance, je vois le réacteur à gravitons qui lui manquait. Mais sans jumpdrive cela me prendrait 4 années en vitesse lumière pour atteindre l’étoile la plus proche. Pour l’instant il se fait tard et je décide de retourner dans mon vaisseau car l’oxygène est limité dehors.
    Après un réveil difficile, je décide de me mettre à la recherche de ce jumpdrive, et il ne me reste que 10 heures. Je pars dans un couloir relativement bien éclairé, qui se trouve être une zone médicale. Mais je vois un DZ-23, et je pars de l’autre côté. Par chance, c’est la salle d’ingénierie, il doit forcément y avoir un jumpdrive qui fonctionne. Après 7 longues heures de recherches, j’en trouve enfin un fonctionnel, et avec du carburant. Il ne me reste plus que 3 heures avant la fracture et l’explosion directe de ce réacteur tachyonique; je dois compter 1 heure pour le retour, 1h30 pour l’installation et 25 minutes pour charger le jumpdrive et les provisions. Je vois la fracture du réacteur, je monte dans mon vaisseau, je démarre, je fuis cet anneau et cette planète maudite!
    Je m’arrête une centaine de kilomètres plus loin, je retourne mon vaisseau, là je vois que la planète explose. Comme ça sous mes yeux je... Heureusement que je ne suis pas resté plus longtemps. Maintenant je dois me trouver une autre planète ou loger avant d’aller vers la république de Sirius. Je suis crevé, je vais me coucher.
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    Les Moines plutoniens (2)

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    DÉCOUVERTE DES ENVIRONS

    Je marchais tranquillement dans les rues effondrées de cette mégalopole en ruine, remarquant de nombreux « squelettiformes » près des bouches d’égouts. De hautes tours délabrées dominent l’horizon, et un anneau orbital effondré domine le ciel. Alors que je continue ma route, deux tours similaires relativement épargnées par le cataclysme titillent mon attention. Après 5 heures de marche, je pille un fast-food, la nourriture n’est pas périmée, juste extrêmement sèche ; j’arrive devant deux tours jumelles, j’entre par un trou dans le mur, et je trouve toutes sortes de biens qui pourraient me permettre de survivre quelques jours et des objets mécaniques pour réparer mon vaisseau. La nuit venue, je m’installe dans une des tours; le lendemain, je décide de commencer mon périple vers le site du crash, à une demi-journée de marche.
    J’arrive enfin au vaisseau, que je répare assez facilement, mais il manque le
    jumpdrive et le réacteur à gravitons. Ça doit se trouver dans l’anneau orbital, où se sont perdus les composants au moment du crash. Pour aller le rechercher, je devrais me construire un autre vaisseau. Il est tard et les parasites commencent à sortir, alors pour l’instant, je vais me coucher.

    David et Tim

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    Les Moines plutoniens (1)

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    PROLOGUE

    Il fait froid sur cette planète. Trois jours que je me suis crashé ici. Par chance, c’est une ancienne planète-cité ; l’électricité marche encore, et les robots travaillent comme si il y avait encore de la population. Ah ! Mais je suis sûr que vous voulez savoir pourquoi je suis ici ?
    Je suis arrivé ici après avoir fui avec succès la dictature de l’Empire du Centaure. J’étais censé arriver dans la République de Sirius, mais j’ai eu la mauvaise idée de traverser un système en quarantaine. En passant près d’une planète, j’ai été repéré par des drones qui m’ont tiré dessus, et c’est à cause d’eux que je suis là. Je ne sais pas combien de temps je vais rester là, je vais me loger dans le bâtiment le plus proche. Mais ce dernier est infesté de parasites DZ-23. Ils sont arrivés là après le crash d’un vaisseau alien sur une ancienne centrale nucléaire désaffectée. Cette dernière a explosé, et a infecté toutes les formes de vie restante sur la planète Origine, aussi connue sous le nom de planète Terre. Je décide donc d’aller m’installer dans une grotte loin des parasites, là où je serais coupé du reste du monde, là au moins je ne risque presque rien, j’ai dit presque…

    David et Tim

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    Zoé

    Le train referme ses portes et je la revois, assise sur l’un de ces bancs inconfortables de la gare. Avant que le train démarre, j’ai eu l’impression que le temps s’est arrêté, surtout au moment où je me suis noyé dans son regard. J’y ai vu de la pluie. Peut-être mon regard contient-il aussi une pluie incessante… je ne sais pas. C’est comme si ses yeux voulaient me parler, ils me diraient des choses apaisantes ou, à l’inverse, me demanderaient du réconfort. Le train commence à avancer et nos regards restent attachés comme si rien ne pouvait les séparer. J’aime cette sensation, elle est douce et chaude.
    Bientôt le train allait quitter la gare, ce qui me laissa le temps de dire à Zoé qu’après la pluie il y a toujours du soleil.

    Flavio

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