Laïus, topo et cliché

Nov 2016

Post-it (16)

IMG_0718 (1)

Post-it

Comments

Les petits textes d'hiver (2)

20 décembre 2017


Je rentre du ski. Il y a beaucoup de neige sur les pistes. Je crois que j’ai pris froid, malgré mes gants et mon écharpe. Je passe à côté de mon bonhomme de neige, illuminé de plusieurs bougies colorées. Quand je rentre chez moi, je me prépare directement un petit chocolat chaud.
Soudain, j’entends un bruit. Je m’aperçois que les boules de Noël et les guirlandes de mon sapin sont tombées par terre. Je ramasse avec peine les nombreux éclats. Je remarque que mon petit copain, mon premier amour, Raphaël, m’a préparé des biscuits de toute sortes et même des cookies, mes préférés ! En plus, il a fait un petit feu dans la cheminée. Plus tard, la nuit tombe sur le domaine skiable, des étoiles filantes parcourent le ciel et je m’endors paisiblement dans mes couvertures.

21 décembre 2017


Au petit matin, le soleil se lève et je sors en pyjama admirer la vue, mais soudain une boule de neige m’arrive en pleine figure : des gamins jouaient sur le chemin. Au loin, j’aperçois une grosse bête, je fronce les sourcils. C’est Olaf. Ce cerf vient tous les ans pour se faire caresser. Le vent souffle dans mes cheveux, je couvre ma tête avec mon capuchon pour ne pas tomber malade. Ensuite, je rentre chez moi et je vois mon petit copain. Il est adorable, il m’a préparé un verre de lait avec un gâteau recouvert de sucre glace et un petit cadeau emballé par ses soins. Il me propose de garder le sapin jusqu’au nouvel-an, ce que j’accepte. Je décide d’aller me balader pour la deuxième fois aujourd’hui. Je passe devant le grand chêne et le moulin, et je croise plusieurs connaissances. Je les salue et je rentre chez moi.

22 décembre 2017

Je me réveille d’un bond et je vais tout de suite voir Raphaël pour lui parler de mon rêve : « J’étais dans un traîneau volant qui était tiré par des huskies ! J’avais un tel sentiment de liberté ! » Bon, je dois tout préparer pour les fêtes, alors je ne pourrai probablement plus t’écrire aujourd’hui…

Maela et Xavier

Note des auteurs :
Pourquoi ne pas proposer des mots plus farfelus, afin de nous mettre en difficulté pour le prochain post des Petits textes d’hiver (divers) ?

Comments

Changement

Il faut un changement parfois dans la vie.
Un achat peut être utile.
Un départ précipité mais une arrivée tranquille.
Les cartons et des pas se déplacent.
La solitude ne frappera personne.
Nous avons tous un voisin.
Nous nous sommes rencontrées pour la première fois ce matin à l’école.

Anisha et Estelle

Comments

Noël en progression linéaire

Dans un peu plus d’un mois, c’est la fête.
Elle réserve plein de joie et de magie.
Celle de revoir toute sa famille réunie.
Elle qui prépare toujours trop de nourriture.
Elle varie entre les gâteaux et les biscuits.
Ils nous prennent toujours un peu de temps.
Il devient important lorsqu’il faut préparer la décoration.
Celle qui habillera le sapin qui brillera de milles feux.
Devant lui les enfants se raconteront des histoires.
Qui elles, chaque année, forgeront pleins de souvenirs.
Tous, on s’en souviendra encore au Noël prochain.
Lui qui nous réservera encore pleins de surprises.


.
photo Noël

Zéa et Fanny

Comments

La chute

Cette longue chute
Telle le chant de la flûte
Réveille la peur
Dans mon dos la sueur
Un rire fou
Je pourrais être saoul
Ma pauvre carcasse molle
S’écrasera-t-elle au sol
Ou tomberai-je sans fin
Jusqu’à mourir de faim
Le calme m’envahit
Comme sous la pluie
Le vent souffle à mes tympans
Faisant battre mon sang
La peur n’est plus
C’est le début de ma mue


IMG_2203

Leo

Comments

Le roi et le sorcier

Il était une fois un roi très riche et très fort. Un jour le sorcier de son château vint le prévenir d’un terrible mal qui allait s’abattre sur lui. Le roi avait très peur alors il se fit construire des énormes murs autour de son château car le mal aurait pu venir de son royaume. Quelques jours plus tard Il fit construire des murs encore plus grands car le mal aurait pu venir du ciel. Quelques jours encore et il décida de monter tout en haut de la tour car le mal aurait pu venir de la terre, mais aucun serviteur n’eut ni la force ni le courage de monter toutes ses marches qui menaient au sommet de la tour et aux étoiles. Alors le roi, tout en haut, fut enfin rassuré de tous les maux qui pouvaient habiter ce monde.
C’est alors qu’avant de s’en aller, le sorcier lui dit :
Cher roi, le seul mal qui te guettait n’est autre que la solitude et la peur. La crainte rend vulnérable ; le courage, lui, donne la force.

Flavio

Comments

Commencer ou recommencer?

Est-ce qu’il y a une fin à tout, ou peut-être plusieurs débuts. Pour commencer quelque chose, il faudrait avoir une idée, qu’elle soit grande ou petite, mais il faut bien partir de quelque chose. Sauf si vous y allez à l’instinct, là ça devient une tout autre histoire. Je ne suis personne pour juger les mots dans ce monde, mais dans le mien, «recommencer» est un verbe rarement utilisé, parce que quand on commence, soit on termine, soit on continue.

shyrine

Shiryne

Comments

Les Moines plutoniens (5)

9b4494a226ec232f1705c86e6e91822f
Source de l’image

R
ÉPIT

« Sirius V : Capitale de la république Sirienne, monde de classe 7. Le IDH est supérieur à 1.00, malgré sa population en surface de 150 milliards. Le paysage à la surface est majoritairement urbain, avec néanmoins quelque parcs. […]»

Guide touristique Sirien


Le téléporteur me dématérialise, et me transporte au sol. Je découvre une surface en titane mouillé par la pluie en cours. Au-dessus de moi, il y a une autoroute où circulent beaucoup de véhicules hybrides. L’avenue est entourée de haute tours semblant se perdre dans l’atmosphère. Sur un virage donnant sur ce qui semble être un quartier économique important, je vois un bistrot rétro. Je décide d’y rentrer, car j’ai extrêmement soif.
Après une quinzaine de minutes, je reçois ma commande, qui m’est servie par un robot du 26e millénaire. Ce qui est étonnant, c’est qu’il soit encore fonctionnel. Mais ce n’est pas important, car les plats de Sirius sont absolument sublimes ! Ce n’est pas des insectes géants génétiquement modifiés, en tout cas.
Une dizaine d’heures plus tard, je me suis trouvé un appartement qui est visiblement « pour les pauvres ». Mais dans l’empire du Centaure, la personne qui aurait un appartement de cette taille serait extrêmement riche ! La maison fait 100 m2, 20 pièces et un balcon. Situé à plus de 10 km du sol, cet appartement saura ravir le moindre immigré.
Depuis la baie vitrée, j’admire le magnifique paysage urbain de la cité, où s’entrecroisent autoroutes, bâtiments de minimum 3 kilomètres de haut, quelques pyramides gigantesques et une dizaine de stations orbitales visibles.
Et soudainement, brisant le calme qui régnait, une gigantesque explosion souffle le paysage devant moi : 10 kilomètres tout simplement rasés. Et là, je me rends compte que la suite de mon existence ne sera pas aussi calme que prévu…

David

Comments

Fôtes

Corrige le texte et place une copie dans les commentaires.

Aujourd’hui nous sommes aller faire des courses avec Alex et maman, on a acheté des pomme, des poires, des chips et du coca. Ensuite nous sommes allés au cinémas regardé un bon filme d’action. Vert 18 heures Alex et moi sommes allés faire du foot. A 20 heures maman est venu nous cherché pour aller manger au restaurant. Quand nous sommes revenu maman nous a laissé jouer un moment dans ma chambre, sauf que Alex est tombé. Il s’est prit le coin du bureau et s’est ouvert la tête, nous avons du partir de toute urgence a l’hôpital. Deux heures après nous sommes ressortis très fatiguer à cause des émotion.


Ludovic, Noah et Valentino

PS
Les deux élèves qui auront rédigé une version sans faute de ce texte pourront négocier avec Monsieur Prod’hom la partie « orthographe » dans le prochain TS de français.

Comments

Derrière les murs (2)

Bien ! Très bien ! Primo, je suis dans le noir. Deuzio, à cause du fracas, je suis pratiquement sourd. Tertio, je suis obligé de me boucher le nez, sous peine de m’évanouir (j’exagère à peine). Ah, et j’ai le goût de bois pourri et de renfermé dans la bouche. Pendant un instant, je me demande ce que je fais là, au fond de la cave d’un manoir perdu en forêt. Je me suis à peine installé que déjà des murs s’effondrent autour de moi…
À tâtons, je ramasse mes bougies et les rallume à l’aide d’un briquet. Surprise ! Le mur en bois a disparu (ça, je le savais déjà) et a laissé place à un large passage qui ne figure pas sur le plan que je me suis procuré. Je retourne au rez pour attraper une veste et ma lampe de poche de secours. Fin prêt, je retourne devant le passage pour m’y engouffrer. Mon sens de l’orientation est pratiquement inutile ici.
En y repensant, je suis propriétaire d’un manoir qui dispose de passages secrets ! Rien que ça !
Bon, j’aperçois la sortie : une épaisse porte en chêne. Cette fois-ci, je me méfie : je la pousse délicatement à l’aide de la lampe, avant d’y mettre plus de force. Un mince rai de lumière surréel vient éclairer le tunnel, comme pour m’encourager à continuer. Au prix de longs efforts, j’ouvre le passage. Je dois laisser une bonne minute à mes yeux pour s’habituer à la lumière aveuglante.
Enfin, je les ouvre et là, ce que je vois est… indescriptible. C..c’est un… enfin, une…

À suivre…
Xavier

Comments

Le journal de Nicolas (1)

Lundi, 30 juin 2014
Cher journal,

Je m'appelle Nicolas, j'ai 13 ans et je vais déménager en Angleterre. Mon père s'appelle François, ma mère s'appelle Anna et ma sœur s'appelle Julie.

Il y a un an ma vie était normale, mais quand ma sœur est née, ma vie a complètement changé. Mes parents ont commencé à discuter de déménager et j'ai eu peur. Je voulais les convaincre que déménager n'était pas la solution parce que changer de pays avec un bébé n'est pas très facile, mais ils ne voulaient pas m'écouter.

Ma mère m'a dit que si on déménageait maintenant ce serait plus facile pour ma sœur de s'adapter. Et moi ? Elle n'a pas pensé à moi, je devrais apprendre l'anglais et me faire des nouveaux amis qui ne parlent pas ma langue.

Bon je dois y aller mes parents m'appellent pour passer à table.

Nicolas

Comments

Le journal d'Hugo (09)

Le dimanche 28 septembre 2014


Ce matin, papa nous réveille à 8 heures. Je suis très fatigué. Direction la salle à manger. C'est incroyable! La table est recouverte de croissants, de donuts, de pains au chocolat et j'en passe. Il y a même du Nutella, avec maman, on a le droit exceptionnellement à du miel avec du pain blanc, sinon c’est confiture à l’orange. Avec mon frère, je fais le concours de celui qui mange le plus de donuts en une minute.
- C’est clair, que je lui dis, t’as aucune chance.
Finalement, je gagne. C'était trop facile, 3 à 2. Après, on entame les pains au chocolat, 2 en tout. Puis, je finis par un croissant au chocolat. Papa n'en a même pas profité. Il n’a mangé qu’un seul pain au chocolat et un donut! À peine terminé mon croissant, il nous demande de préparer un sac avec un linge de bain. Attends… On va à la piscine. Trop cool ! Mais impossible, on a pas de maillot de bain. Oh non! Pas la bronzette nudiste… De toute façon, on n'a pas le choix. Je vais quand même préparer mon sac. On monte dans l’Audi de papa. Il nous a dit que le voyage n’allait pas être trop long. Trente minutes plus tard, la voiture s’arrête. On est devant un grand bâtiment : 
AquaParc, il y a des bouées sur l'image. Trop bien ! Un parc d'attractions aquatiques, moi et mon frère nous sautons de joie. Mais si on n'a pas de maillots de bain comment va-t’on faire ? Heureusement que papa est là, juste devant l'entrée, il y a magasin, ils vendent des maillots de bain, papa en achète deux. Nous courons nous changer. Papa doit porter un bracelet pour ouvrir le casier, nous y mettons nos affaires. Nous montons les escaliers à la vitesse de l'éclair. Arrivés, papa, mon frère et moi apercevons une bouée Kit Kat. faite exprès pour trois personnes. Super! Comme Papa a des muscles, c’est lui qui la porte, nous devons monter des escaliers en colimaçons. Il y a une courte file d’attente, mais au bout d'une dizaine de minutes, c'est à nous. Au feu vert, papa projette la bouée dans le toboggan à une vitesse ahurissante. Premier virage, j’ai cru qu’on allait se retourner. Je ne me suis jamais autant éclaté! La journée a été parfaite, j’ai rarement autant apprécié ma vie…

Comments

Moi c'est Bernadette (15)

N’oubliez surtout pas,
Prudence à cette voix !
Écoutez-la, elle vous emportera.
Vous en resterez coi.

Si tu…

IMG_0712

Bernadette
Moi c’est Bernadette 2015-2016, c’est ici.

Comments

Ma vie

Ma vie est un train qui va toujours tout droit. Il va d’abord lentement, puis tellement vite qu’on ne le voit plus passer. Quand je m’assieds à son bord, c’est pour ne jamais en redescendre. Je regarde par la fenêtre, et j’ai l’impression que l’extérieur ne va pas à la même vitesse que moi. Tout va trop vite et je n’ai pas le temps de fixer mon regard sur une personne ou un objet. J’assiste à ces changements à travers une vitre, sans pouvoir laisser mon empreinte. Quand le train rentre en gare, il ne ralentit pas, mais certaines personnes sautent dans le train en marche pour m’accompagner un bout de ma vie.

marilou image la vie

Marilou


Comments

Les meubles envahiseurs (6)

Vous pensiez vous être enfuis, hein? Armée de prises électriques, à l’attaque!

Bizarrement, j’ai pensé que j’allais mourir ici, et que tout ce que je voulais faire semblait trop beau. Moi, arriver à sauver quelqu’un, c’était impensable.
D’un coup, j’ai eu très mal, et toute la nature avait l’air silencieuse. Je n’entendais plus un bruit, même pas l’énorme cri de douleur sortant de ma bouche à chaque décharge électrique. Par contre, j’arrivais à distinguer des flammes, éjectées par le micro-onde qui avait l’air de prendre un plaisir fou à brûler toute cette végétation. Puis là, plus rien. Toute ma vue est devenue noire. Etais-je mort? Est-ce que, finalement, mon héroïsme si soudain n’était pas assez puissant?

C’est alors que, dans mes oreilles, j’entendais très doucement des bruits qui semblaient mécaniques, ainsi que des sonorités d’ordinateur. Mais qu’est-ce que c’était? Mes yeux s’étaient ouverts, et autour de moi, il y avait des machines partout, ainsi qu’un ordinateur, sur lequel des textes défilaient, à une vitesse qui semblait inouïe. Et les murs étaient gris, et surtout immenses; je n’arrivais pas à voir le plafond (s’il y en avait un). À côté des machines, je voyais des meubles, qui semblaient être des commodes, en train de poser des choses sur un tapis roulant. J’avais envie de me lever, mais en regardant à côté de moi, mon envie a été tout de suite coupée: Jumbo était piégé dans des liens très puissants, en train de se débattre pour sortir. Je me suis demandé s’il savait quelque chose sur cet endroit. Alors je lui ai demandé:
- Euh, ça va Jumbo?
D’un coup, il s’est immobilisé, et a tourné lentement sa tête vers moi. J’étais alors tellement effrayé que j’en ai sauté de mon lit (enfin, ce qui semblait être un lit, mais version béton). Il avait les yeux tout verts, qui semblaient vidés de toute conscience. J’avais l’impression d’être face à un zombie!
Je me suis à peine levé que les commodes se sont retournées, me fixant avec leurs grands yeux, qui avaient l’air d’être les poignées du tiroir du haut. Mais les commodes ne bougeaient pas. Au bout de 10 secondes, l’ordinateur s’est mis à trembler:
- Alors, tu t’es réveillé, finalement? C’est parfait. Tu vas pouvoir assister à la grande vengeance de la lampe bleue.

à suivre…

Comments

Perdu en Sibérie (2)

Je me réveillai alors au fond d'une yourte avec un bol en bois posé sur ma couverture chaude en peau de… en peau. Il y avait dans ce bol un liquide avec des sortes de nouilles et de la viande mais je ne me posai pas de question je mangeai sans appliquer une seule des règles de la U.S.NAVY – sentir, regarder ou n'importe quoi d'autre si s'était un piège des Soviets ils m'auraient déjà tué ou réveillé pour de la torture.
Après avoir bu la dernière gorgée, un homme tout de noir vêtu entra et me dit dans un anglais parfait et dénué de tout accent : « C’était bon ? »
Je bredouillai que oui, le remerciai et nous commençâmes alors à discuter, je découvris avec stupéfaction que mon interlocuteur avait fait lui aussi une cavale il y a quelques années de cela, qu’il avait appris le mongol assez facilement, que ce que je mangeais se nommait le
Guriltai Shol, un plat traditionnel mongol, qu'il s’était enfui d'un camp chinois avec quelques frères d'arme. Lui seul avait survécu.

Le lendemain, la caravane reprit le chemin et se dirigea vers Oulan-Bator, la capitale du pays. J’en profitai pour appeler mon général. Après avoir appelé 4 ou 5 fois, personne ne me répondit. Le téléphone devait être coupé dans les pays communistes malheureusement...

Cassidy

Comments

Joueur (1)

Cela devait faire 2 ans que Gaspard habitait seul dans son appartement, il était parti de chez ses parents pour plus de liberté. Gaspard était un gamer. Depuis tout petit il adorait les jeux vidéo, mais depuis qu’il avait quitté ses parents, c’était autre chose, il ne faisait que ça: il se levait à 8 heures, il allumait son PC en mangeant ses céréales préférées. Ensuite il jouait jusqu’à midi. Ils se commandait à manger puis il allait prendre une douche. À 13h30, il allait au boulot, Gaspard était un employé de bureau. Il faut dire que sa scolarité avait été un échec; il ne se concentrait que sur ses jeux, ce qui l’empêchait de réviser ses leçons et de se concentrer. À 17 heures, il sortait de son travail et traînait dans les magasins de sa ville en quête de nouveaux jeux video… Il rentrait chez lui vers 18 heures, reprenait une douche puis recommandait à manger. Souvent, il jouait encore jusqu’à minuit puis il allait se coucher.
Ce jour-là Gaspard se leva à 10 heures, c’était samedi, et le samedi il ne travaillait pas. Et il y avait le marché. Après avoir mangé son petit déjeuner il y fit un tour. Cela faisait 2 heures qu’il tournait en rond. Après avoir mangé il voulut rentrer, mais il aperçut une vielle console de jeux video pas cher. Intrigué, il alla voir, Gaspard avait une grosse collection de consoles et il voulait l’agrandir. Une Super box! Gaspard étonné l’acheta pour le bon prix de 20€. Enchanté Gaspard rentra chez lui. Il voulut alors la nettoyer, mais quand il ouvrit le lecteur de cassettes de jeux vidéo, il trouva une cassette toute noire dedans avec une étiquette:
Créée par Abaonnor Haelip Haalitlan Sevua. Gaspard courut chercher sa vieille télévision pour brancher sa nouvelle découverte. La console fit un bip quand soudain…

À suivre…
Bastien B et Matthieu


Cher lecteur,
Que pensez vous qu’il va se passer dans la suite de l’histoire?

Comments

Football stars (3)

- Voilà les fameuses cartes dont je te parle, maintenant voici ta mission : parmi ces cartes, il y en a une très spéciale et j'y tiens beaucoup, je veux que tu la retrouves, c'est une carte de football avec dessus la photo de Cristiano Ronaldo, la star du Portugal. Préviens-moi quand tu l'auras retrouvée.
Miguel saute de joie, il connaît la carte de ce joueur par cœur, il l'a vue des centaines de fois. Il se met tout de suite à la chercher, elle peut certainement sauver son père. A peine quelque minutes plus tard Miguel crie de joie et se relève avec une carte à la main, la voix retentit à nouveau.
- Merci jeune footballeur, tu m'as beaucoup aidé, pour te remercier je vais t'emmener à Lisbonne.
Mais au moment où la porte va s'ouvrir, une explosion retentit et une boule de feux traverse le salon de part en part et la pièce explose. Miguel est plaqué au sol par la force de la déflagration. Il y reste quelques minutes puis se relève, il cherche autour de lui son sac à dos, il le retrouve quelque mètres plus loin, à côté de quelque chose qui ressemble à un corps humain, sûrement l'homme qui lui a parlé. Il regarde autour de lui, la maison est complètement détruite, il ne reste plus que les ruines de la maison et quelque bouts de bois qui brûlent encore, mais il n'y a personne aux alentours. Miguel quitte les ruines et reprend sa route en direction de Lisbonne.
Il traverse quatre villes, à la cinquième il voit un jeune de son âge qui joue au football, il va le voir et ils commencent à discuter, ils se mettent à jouer tout les deux, Miguel au but et Carlos qui fait des shoots. Au bout d'un moment ils sont tous les deux très fatigués et ils décident d'aller chez Carlos. La maison de son nouvel ami ressemble beaucoup à la sienne, pendant un instant Miguel croit voir son père mais ce n'est que son imagination. Carlos lui demande ce qu'il fait là et Miguel lui raconte tout, Carlos lui explique ensuite comment il a lui aussi perdu ses parents, ils ont été assassinés parce qu'ils n'ont pas obéi au gouvernement. Miguel lui propose de le rejoindre dans sa quête et Carlos accepte tout de suite sans la moindre hésitation. Ils se mettent en route. Il reste encore au moins quatre jours de marche, mais arrivés à Lisbonne est une chose, il faut encore qu'il joue des matches pour gagner les 300'000$ et sauver son père. Le soir venu les deux amis cherchent un abri où dormir, ils toquent aux portent mais personne n'ouvre à cette heure, les gens ont peur d'ouvrir, à cause des kidnappers, des assassins et des trafiquants. Une vieille dame leur ouvre enfin la porte, elle accepte de les héberger pour la nuit.
Miguel est réveillé par un bruit sourd, il réveille Carlos qui dort profondément. Les deux garçons se dirigent vers la cuisine et là, ils voient un homme cagoulé armé d'un couteau, il menace leur hôte de la tuer si elle ne lui dit pas où est caché son argent. Carlos sort alors un revolver et tire sur leur agresseur. Miguel se retourne bouche-bée, les yeux de Carlos lancent des éclairs, Miguel arrache alors le revolver et assure à Carlos que l'homme et bien mort. Mais Carlos ne réagit pas et dit à voix basse...


Bastien J.

Comments

Les petits textes d’hiver (1)

Chers lecteurs,
Nous vous invitons, dans les commentaires, à proposer différents mots pour que nous les utilisions dans le nouveau projet à venir :
Les petits textes d’hiver.

Maela et Xavier

Comments

Les premiers flocons

La date du 7 novembre sera gravée dans nos mémoires ! La neige est enfin arrivée au Mont-sur-Lausanne !
Les sourires des enfants se dessinent alors que ceux des adultes sont plutôt mitigés.

IMG_0701
Comments

L'inspiration (9)

IMG_1847

J’essayais de tout lui expliquer,
Mais il comprenait à peine le début.
Etais-je la seule à me comprendre?
D’un coup, un sentiment m’a envahi
Ce sentiment d’être abandonnée,
A vouloir tout casser, tout effacer
En vouloir au monde entier d’exister
Et de m’avoir brutalement délaissée.


Eva et Nora

Comments

Derrière les murs (1)

Hier encore, je me levais et me couchais entouré de ces vieux buildings moches et sans couleurs et, aujourd'hui, je me retrouve dans une vieille bâtisse, entourée de prés et de forêts.
Depuis plusieurs mois, je recherchais une habitation plus grande et plus tranquille que mon petit studio. Depuis plusieurs mois, je passais en revue le moindre petit article... et là, il y a quatre semaines, la chance de ma vie ! Une maison construite en 1795, à la campagne, à un prix totalement éclaté ! J'ai, bien entendu, tout de suite sauté sur l'occasion et maintenant, me voici propriétaire d'une maison débordante d'histoire.

Je visite le rez-de-chaussée puis le premier étage, le deuxième et enfin la cave, ou plutôt le sous-sol. J'ai pris le plan de la maison avec moi car, malgré mon sens aigu de l'orientation, je préfère ne pas me perdre. Je descends les escaliers de pierres froides en tenant mon plan et un chandelier (l'électricité n'arrivera pas avant la semaine prochaine) puis je m'arrête.
Voilà la cave à vin (vide, bien sûr). Je me dirige vers le couloir de gauche, il y a beaucoup d'humidité et je grelotte dans mon petit T-shirt. J'arrive dans une deuxième salle plus petite que la première.
Il y a, par terre, des objets qui devaient être auparavant des meubles mais l'humidité a fait d'eux des petits tas de bois boueux. Je viderai cette salle et, peut-être, je l'isolerai pour en faire... une salle de musculation, pourquoi pas !
Je retourne sur mes pas : depuis la première salle, je prends le couloir du milieu. Celui-ci est beaucoup plus étroit que le premier.
Le long du mur, je trouve une série de portes. Selon le plan, ce devait être des cachots. Les petites portes me donnent la chair de poule. J'ouvre la première grâce au trousseau de clefs qu'on m'a donné. Pour être honnête, la clef est aussi impressionnante que la serrure. La porte s'ouvre dans un grincement affreux et je pénètre dans la petite pièce. Il y a un banc-lit taillé dans la pierre et des dessins sur les murs. Je referme la porte derrière moi et je traverse le couloir sans toutes les ouvrir, ce sont les mêmes cellules. Je remarque que le couloir descend légèrement. Je me retrouve face à un mur, alors je reviens dans la cave à vin et je prends le troisième et dernier couloir (heureusement car j'ai hâte de remonter à la surface). Je m'arrête devant la porte.
Selon le plan, je devrais trouver la réserve de nourriture avec un puit d'eau potable au milieu. J'ouvre et j'éclaire la pièce. Cet endroit devrait plutôt s'appeler « la culture de moisissure et de champignons ». La pièce est des plus banales, mais un détail me surprend : le mur du fond est en bois ! Je m'approche suffisamment pour le toucher. Je toque un bon coup, deux choses se passent : premièrement, je remarque que ça sonne creux ; deuxièmement, la paroi en bois qui n'était plus toute jeune et qui était moisie comme un yaourt périmé depuis deux ans s'est écroulée devant mes yeux ! L'humidité éteint mes bougies et je me retrouve plongé dans l'obscurité…

Loïs

Comments

Les sentiments de Laura (4)

La confusion

Aujourd’hui, j’arrive à l’école. Je suis très contente de retrouver mes amies de l’année dernière. Quand je vois Mélanie, je me rue vers elle pour lui faire un câlin. Nous sommes tellement heureuses de nous revoir. Mais nous avons changé de classe.
Mélanie et moi allons en cours de français. Nous avons un nouveau professeur. Nous remarquons que nous ne connaissons personne, super (soupir) ! Nous sommes un peu déçues, mais le professeur, très gentil, nous remonte le moral. Pendant la récréation, personne ne vient nous parler.
La période suivante, je range mes nouvelles affaires sous ma table. Depuis que je suis à l’école, je n’arrive pas à m’organiser. Quelques minutes plus tard, je retrouve une évaluation de maths vraiment désastreuse de l’année passée.
Mélanie me demande de l’aide pour ranger sous sa table. Je soupire, je ne veux pas le faire mais après tout c’est ma meilleure amie. Je suis fatiguée et Mélanie me demande encore un service. Je m’arrête et prends une feuille en l’a déchirant. Je suis très énervée. Mélanie est très surprise, elle me regarde très bizarrement. Quand je me rends compte que j’ai déchiré des feuilles très importantes, je ne me sens pas bien. Je me réfugie dans les couloirs du collège près de la fenêtre. Je réfléchis, je suis très triste. Des larmes coulent sur mon visage…

Les sentiments de Laura, saison 2015-2016, c’est
ici.
Comments

Journal d'Eléna

Journal d’Eléna

Vendredi, 17 avril 2013

Mon cher journal,
Mes parents partent à midi. Ça nous laisse toute l’après-midi pour préparer  la “petite “ fête . Comme Tessa ne veut pas coopérer, on est obligé d’aller à la Migros à pied avec le vieux cabas moche de maman.

Pasted Graphic 2

On met tout ça dans le cabas puis on rentre.
Pour ne pas avoir à le tirer, je fais semblant d’avoir très mal aux pieds, du coup Tayler se retrouve avec sur son dos une baleine échouée (alias moi), en plus du cabas à tirer.

Il nous reste deux heures! C’est la cata!
Mon frère choisit ses musiques, moi les miennes. Je n’ai choisi que des slows car je sais que mon frère ne va mettre que du rap.
Tayler a mis une chemise blanche, je ne le reconnais plus. il est malade, il faut appeler le 112, le 144, le 1414… Oh mon dieu! Il a mis du parfum! Ça ne peut pas être lui car je le connais et il s’en fout.
Mais bien sur! C’est Rebecca qui est au centre de ce changement, il veut l’impressionner.
Peut-être que je devrais rencontrer quelqu’un parce que je me sens seul dans cette maison, même mon Tigrou est en bail avec le chat de la voisine!
C’est bon je suis prête! Après une heure et demie de préparation.
Nos amis commencent à arriver.
La fête bat son plein et Tayler me propose de faire semblant que les plombs ont sautés, pour rigoler. Au moment où il appuie sur le bouton…

Comments

Le journal d'Hugo (08)

Le samedi 27 septembre 2014


Pour la première fois de l’année, je vais chez mon père, pour un week-end prolongé jusqu’a lundi (oui, les profs font une journée pédagogique). On prend le bus pour aller à la gare ; une fois arrivés, on achète deux tickets pour Sion. Mon frère me demande s’il peut s’acheter un Snickers, je lui donne ce qu’il me reste. Nous nous endormons dans le train, nous sommes très fatigués. Nous nous réveillons et entendons « Prochain arrêt Brig ». Je me sens très mal car j’avais promis à maman que j’allais veiller sur Arthur (mon frère) et que tout allait bien se passer. Nous avons eu de la chance car on ne s’est pas fait contrôler. Mon frère et moi descendons à Brig (3 arrêts après Sion), du coup nous nous dirigeons vers une cabine téléphonique. J’appelle papa pour qu’il vienne nous chercher. Nous attendons longtemps. Je le vois enfin, ça faisait 9 mois que je ne l’avais pas vu car maman ne lui avait pas donné notre adresse ni notre numéro de téléphone. Je suis trop content de le revoir, je tire mon frère en arrière pour me jeter dans ses bras avant Arthur. Papa n’est même pas fâché, je pense que c’est parce que ça fait longtemps qu’on ne l’a pas vu. Il est trop sympa, nous avons même mangé des grillades. On a passé une super soirée, nous sommes allés voir au cinéma «Dragons 2 ». On a même pu prendre des popcorns, avec maman c’est différent… En plus papa a une gigantesque maison, dans celle-ci il y a une énorme télé avec la PS3 et tous les nouveaux jeux de sport : NHL15, NBA 2K14 (bientôt le 15) et FIFA15 (il est sorti hier et papa l’a déjà). On a joué toute la nuit, avec maman on va au lit exceptionnellement à 21h15. Papa est trop fort à tous ces jeux. Il a dit que demain on aura des cadeaux. Je ne comprends vraiment pas pourquoi maman ne voulait pas qu’on le voie?…

Comments

Le noir

Je cours dans le noir
Au plus profond du soir
Je ne sais que croire
Quand je ne peux voir
J’essaye d’entendre
Dans ce noir d’encre
Un son, un bruit
Pour sortir de ce puits
Le poids de l’obscurité
Dans ce monde glacé
Aussi éloigné de la soie
Que du paysan le roi
On nous dit de faire confiance
A toute cette science
Sans rien savoir
A part qu’il faut croire

Capture d’écran 2016-11-03 à 15.31.49

Leo

Comments

Les choses inutiles qu'il t'arrive de faire

Au début d'un texte, tu commences par t'appliquer à bien écrire. Mais à la fin, on jurerait que c'est l'écriture d'un médecin.

Pour t'amuser, tu te donnes la contrainte de ne marcher que sur les lignes jaunes lorsque tu passes sur un passage piéton.


En rentrant de l'école, tu jettes négligemment ton sac et tes chaussures par terre au lieu de les mettre à leur endroit respectifs, en te disant chaque fois que tu vas penser à les ranger plus tard. Mais au fond de toi, tu sais que tu ne le feras pas de sitôt.


Si tu attends quelque chose impatiemment, il t'arrive de regarder l'heure plusieurs fois dans la même minute en pensant que le temps passera plus vite…


Lorsque tu t'ennuies, tu prends ton téléphone en pensant qu'il va te distraire mais finalement tu remarques que même avec celui-là tu t'embêtes.


En cours, quand tu n'as pas le temps de finir un exercice que tu voulais faire pour t'entraîner, tu penses le faire à la maison. Mais finalement, tu as tellement d'autres choses à faire en priorité que tu n'arrives pas non plus à trouver du temps chez toi pour le finir.


Comme tu regardes chaque jour dans ta boîte aux lettres s’il n'y a pas du courrier, le dimanche, quand il n'y a pas besoin de regarder, tu l'entrouvres quand même pour être sûr qu'il n'y a rien.


Quand tu t'ennuies en cours, il t'arrive de sortir ta gomme d'architecte à tes risques et périls et de jouer à faire des formes.



IMG_0444

Inès, Juliette et Zéa



Choses inutiles dans une trousse, c’est ici.

Comments

Les meubles envahiseurs (5)

Arrête-toi, voyageur! Je suis Jumbo, le chat super-héros, et je vais t’aider à retrouver mon maître! 

- Jumbo!? Tu es le chat de Skouizy?
- Exactement, et il faut se dépêcher! De mémoire, je sais que le monde court un grave danger. Si la lampe bleue arrive à lui soutirer le secret ultime qu’il détient, l’invasion ne sera plus possible à contrer!
Je ne sais pas si c’est normal, mais je n’ai rien compris. Déjà, le fait que le vieux chat flemmard soit en fait un super-héros parlant ne sonnait pas dans mon cerveau.
Et on se mit en route dans la forêt. Comme avant, des bruits circulaient dans les buissons, ce n’était donc pas Jumbo. Et cette fois, les arbres bougent, malgré l’absence de vent.
Quand d’un coup:
- ATTENTION! cria Jumbo, reculant vers moi. C’est bien ce que je pensais, il y a des éclaireurs dans les arbres!
Sur ces paroles, nous sommes restés immobiles pendant au moins 10 minutes, et des grincements se faisaient entendre, à répétions, et de plus en plus près. J’étais plaqué contre le chat, qui semblait même avoir plus peur que moi. Puis un son se fit entendre.
    Entendant cette voix, je pensais d’abord à des humains, mais en jetant un coup d’oeil, je m’étais totalement trompé. Devant moi, une armoire, un toaster et un micro-ondes marchaient côte-à-côte, une lampe à la main, et semblaient avoir une conscience. Finalement, cette affaire de meubles est vraiment incompréhensible, mais surtout dépourvue de sens.
    - Viens vite, on s’arrache! hurla Jumbo en me tirant la main. Je connais les pouvoirs des meubles. Et le fait qu’il y ait un micro-ondes dans une forêt ne veut dire qu’une seule chose: ces meubles vont brûler la forêt! Il faut vite aller acheter du jambon.
    Sans comprendre, j’ai eu le réflexe de répondre que j’avais des sandwichs avec du jambon, et le chat sauta de joie.
    -Vas-y, passe-le moi! On va pouvoir gagner du temps.
    Il lança le sandwich près de l’armoire, et les meubles se mirent à crier:
    - Oh Mon Dieu! Du jambon!
    Puis ils reculèrent, ils avaient vraiment l’air d’avoir peur. Mais qu’est-ce qui se passe dans ce monde?
    Alors on s’est remis en route. Par contre, ils n’ont pas tardé à nous retrouver, car d’un coup l’armoire arriva droit devant nous, et ouvrit son placard:
    - Vous pensiez vous être enfuis, hein? Armée de prises électriques, à l’attaque!

    à suivre…
    Comments

    Les Moines plutoniens (4)

    Capture d’écran 2016-11-02 à 09.49.48
    Source de l’image

    LA FUITE

    « Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer. »

    Martin Luther King


    Après une bonne nuit de sommeil, je vais sur le pont du vaisseau. Il est très large, avec une coloration noire, et les hologrammes sont bleus. Je vais sur la carte galactique, représentant la Voie Lactée en trois dimensions. J’avais remarqué que j’étais sur Origine, mais je ne pensais pas que les autres planètes de Sol étaient elles aussi des mégalopoles planétaires. Mais passons. J’active le mode politique de la carte, pour voir dans quelle nation je me situe. Je suis visiblement sur la frontière Siriano-Centauri. Ensuite, je dessine avec mon doigt la trajectoire vers Sirius V, et je tire sur le levier du jumpdrive. Je vois l’espace autour de moi se fissurer, je sens le vaisseau qui se distord, et là, je me retrouve en orbite de Sirius V. Les douaniers m’appellent, pour faire un contrôle d’identité. Dans mon ancienne vie, j’étais Thrani Minta, scientifique de l’armée Centauri. Je développais une espèce de créateur d’univers de poche, censé détruire tout ce qui y entre. Mais bon, quand on bosse sur une arme de destruction massive destinée à tuer des centaines de milliards d’innocents, on commence très vite à vouloir se tirer. Enfin, ils scannent ma puce d’identité, et me laissent passer. Depuis l’orbite, la surface de Sirius V est grisâtre, contrairement à la plupart des autres planètes-cités, dont l’atmosphère polluée ne laisse rien entrevoir, comme Alpha Centauri II. Au loin, je vois une des multiples stations orbitales d’habitations, et la magnifique lune sirienne, elle aussi très peuplée, et aussi grise que son parent.
    J’atterris sur le sommet d’un immeuble, à une soixantaine de kilomètres du sol, voyant autour de moi beaucoup d’autres tours, aucune ne surpassant celle-ci. Après un certain temps d’observation, je prends le téléporteur.

    David

    Comments

    Perdu dans ce monde…

    (Tristesse)

    Pourquoi ce métier ?
    Qui est-ce qui m’a poussé dans cette voie ?
    Mon père…
    Toujours à me bousculer, à me rabaisser.
    Journaliste de père en fils.

    Mon métier de journaliste de terrain est touchant et difficile.
    En me levant chaque matin, me forçant à y aller, mon stress augmente.
    Mais elle me soutient dans les hauts et les bas, malgré sa maladie…

    Damien

    Comments

    Réussite

    Je suis assis dans la cuisine. Je suis fatigué, le monde autour de moi, tourne trop vite. Je n’ai pas le temps de profiter des bonnes choses. En buvant mon thé je ralentis le temps. Habituellement c’est le manque de temps qui me ralentit. L’univers conspire à notre réussite, les gens conspirent à l’indifférence.

    Flavio

    Comments