Laïus, topo et cliché

Raconter

Les mondes parallèles... (final)... seléllarap sednom seL

Je me relève et après avoir nettoyé mon jeans, je lève la tête et vois Karl, mon grand ami. Après une courte discussion, nous redevenons les meilleurs amis du monde et nous décidons de repartir. En effet nous avons remarqué que nous sommes tout les deux tombés dans la bouche d’égout, et donc, si nous sautons à nouveau nous ressortons chez nous. Nous allons donc à la bouche la plus proche de l’école car nous voulons voir à quoi elle ressemble dans ce monde parallèle.
Arrivés là-bas nous voyons Mme Lecoultre qui semble perdue mais elle n’avait qu’à pas nous mettre ce 3.5.
- Goodbye Mme Lecoultre and luck good.
Dis-je et nous sautions dans la bouche en ricanant...

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Les mondes parallèles... (final)... seléllarap sednom seL

- Eh! d'où viens-tu, toi?
- Je ne sais pas, mais... Tu es Karl!
- Quoi, tu me reconnais!
- Bien sûr; mais où étais-tu? Je t'ai cherché partout.
- Ben... là , de l'autre côté de la bouche d’égout.
- Coïncidence, il m'est arrivé la même chose.

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Les mondes parallèles... (Avec Paulo 2)...seléllarap sednom seL

Bon, je me décide à lui parler maintenant que mon fantôme est parti.
- Oh! Ah, eh! Bonjour. Qui êtes-vous?
Enfin, je ne sais pas, moi j’étais quelqu'un, et vous?
Vous savez, je voulais dire... euh non. Je ne suis personne.
Arrêtez de me parler, il faut qu'on discute.
Qui êtes-vous? Je m'appelle Karl.
Ah! Mais tu t'appelles Paolo.
Bon ben, salut!
Je ne suis pas plus avancé...

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Les pensées d'une Napolitaine (3)

Giulia réussira à convaincre ses parents d’aller en Suisse pendant les grandes vacances. Elle visitera la Suisse et ses merveilles. Ce voyage répondra à beaucoup de questions qu’elle se posait. De retour en Italie, elle pourra prendre des leçons de français au cours desquelles elle excellera.
À 18 ans, elle prit la décision de faire des études de commerce, à Genève, dans une famille d’accueil. Elle eut du mal à s’intégrer dans une culture si différente qui n’était pas souvent chaleureuse avec elle. Après avoir fini ses études, à 23 ans, elle dut faire face à de nombreuses difficultés, mais finit par trouver un travail et un logement modeste dans la ville de Genève. Giulia aura tout fait pendant des années pour vivre en Suisse, elle réussira par sa grande persévérance et avec l’encouragement de sa famille, même avec la distance qui les séparaient. Elle travaille, maintenant, dans les assurances, toujours à Genève.

« Il n’y a rien dont la patience ne vienne à bout secondée par la persévérance » Tite-Live


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Les mondes parallèles...sélellarap sednom seL

Les vacances enfin... Je devrais être heureux de ne plus aller dans cette prison, ne plus me faire embêter par les racailles du collège, jouer avec Karl... C’est justement ça, jouer avec Karl, où est Karl? Mon grand ami a disparu depuis trois jours et puisque ses parents sont partis en vacance avec les miens depuis quatre, je ne peux savoir où il est. Et ses parents non plus d’ailleurs...
Après m’être ennuyé toute la journée, je me dirige vers sa maison et là, alors que je ne regardais pas devant moi, je tombe dans une bouche d’égout. Immédiatement je me relève, et je me retrouve à côté de la bouche, comme si je n’étais pas tombé dedans...

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Les mondes parallèles...sélellarap sednom seL

Je ne sais que faire de cette situation. Comment se fait-il que cette personne me ressemble tellement? Et pourquoi Paolo est-il ici en train de discuter avec? J'ai l'impression d’être dans un de ces jeux pour console où notre personnage non seulement se balade dans un univers particulier mais en plus peut se téléporter dans d'autres mondes via des tunnels, comme des bouches d’égouts par exemple. Mais maintenant que j'y songe, je suis moi aussi tombé dans une bouche d’égout.

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Langage '' SMS ''

« Slt »
Voila comment jengage une conv quand jparle avc mes amis, fin, la plupart du temps. Jsp si tt le monde va comprendre cque jécris ms cest pas si compliqué. Jraccourci juste un max la plupart des mots même si ils sont pas long dbase. Par contre js que jsuis pas la seule à faire ca. Ca peut piker les yeux la premiere fois que vous voyez ca, ms ne vous inquiétez pas, on s’habitue. Javoue que jle ft bcp par rapport aux autres, mais le plus important, cest que cest compréhensible.

« Salut »
Voilà comment j’engage une conversation quand je parle avec mes amis, enfin, la plupart du temps. Je ne sais pas si tout le monde va comprendre ce que j’écris mais ce n’est pas si compliqué. Je raccourcis juste un maximum la plupart des mots même s’ils ne sont pas longs à la base. Par contre, je ne suis pas la seule à faire cela. Ça peut piquer les yeux la première fois que vous voyez ça, mais ne vous inquiétez pas, on s’y habitue. J’avoue que je le fais beaucoup par rapport aux autres, mais le plus important, c’est que c’est compréhensible.
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Les pensées d'une Napolitaine (2)

Trois ans plus tard…

À ce moment là, j’avais 16 ans, j’étais au lycée comme tous les jeunes de mon âge. Le travail était dur pour certains de mes amis. Personnellement, je ne trouvais pas cela trop compliqué. La seule branche que j’appréciais était la géographie. Mais, malheureusement, le prof nous parlait seulement de la géographie italienne. Je préférais en savoir plus sur d’autres pays.
À la fin d’une journée d’étude, je décidai de rentrer à la maison. Sur le chemin du retour, parmi les rues étroites que je prenais tous les jours, je m’arrêtai dans une petite librairie sombre. La salle était remplie de vieux livres un peu usés. Je tombai par hasard sur un livre concernant la Suisse, je constatai que c’était le moins usé de tous. Je décidai de l’acheter, en plus, il n’était pas cher. J’avais hâte de le lire. Plus tard, sortant de table, je commençai à le feuilleter… Je trouvai un chapitre sur Berne, la capitale, les photos étaient magnifiques. Les rues étaient propres et les maisons en parfait état, contrairement à Naples. Je me demandai si les gens se rendaient compte du privilège qu’ils avaient, j’étais d’humeur curieuse. Je devais y aller pour avoir la preuve. Mais, le problème, c’était que je devais récolter de l’argent, ma famille n’était pas aussi riche qu’une famille suisse. Le soir, je décidai d’en parler avec mes parents, ils étaient plutôt hésitants. Pourtant, les grandes vacances d’été étaient proches…

Giulia

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Les mondes parallèles…(2)…seléllarp sednom seL

C’est quand on perd quelque chose qu’on se rend compte de sa valeur… L’adage préféré de Karl, ressemblant plus ou moins à ça, m’est toujours ancré dans la tête… Cela fait seulement un après-midi que Karl n’est plus là, mais je ne sais déjà plus quoi faire. Je tourne en rond dans ma chambre, alors qu’en ce moment même, hier, nous discutions de… de quoi d’ailleurs ? La seule chose dont je me rappelle, c’est que mon ami me parlait de la colonisation de l’Afrique pendant le XXème siècle. Mais impossible de me rappeler ce que j’ai dit moi-même. Bizarre, mais cela ne devait pas être très intéressant…
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Les mondes parallèles…(2)…seléllarp sednom seL

Je reprends rapidement mes esprits, mais je suis tombé dans la haie d’un voisin. Et là je remarque avec étonnement mon ami Paolo discutant en compagnie d’une autre personne. Celle-ci s’y prend d’ailleurs bien mal pour converser. De ma cachette d’infortune, j’écoute attentivement leur conversation car je suis très curieux de découvrir de quoi peut bien parler mon camarade.
Soudain, son interlocuteur se tourne. Et là, c’est comme si je voyais un fantôme. J’ai l’impression de ne plus être moi. Mais déjà, il a retourné la tête. Je ne me croirai pas moi-même.

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Les pensées d'une Napolitaine (1)

Je m’appelle Giulia, j’ai 23 ans et avec vous, je vais me remémorer mes souvenirs de l’époque. Je vivais à Naples, en Italie. Mon rêve était de partir loin de ce pays et aller ailleurs, pourquoi pas la Suisse. Chaque matin, avant d’aller à l’école, je priais sainte Marie avec mes parents pour que la ville ne s’écroule pas et que je ne reste pas coincée sous les décombres. Mes parents avaient une radio qui pour moi datait de la préhistoire, mais je ne m’en plaignais pas.
Soudain, aucun bruit, tout le monde s’arrête. La radio annonce « Questa mattina, ancora una volta un balcone è casscato vicino alla comune di Napoli ». Encore un balcon s’était écroulé. Ce soir, les débats allaient recommencer… Prenant dans mes mains moites ma petite focaccia, je me suis dirigée vers l’école, mes yeux fixés sur les balcons au-dessus de ma tête. Moult klaxons résonnaient dans la rues comme d’habitude, des jurons aussi. J’avais pris un peu d’argent au cas où… Mon sac était rempli, le savon et le papier de toilette en faisaient partie. A la fin des cours, un petit tremblement de terre, j’ai couru à la maison comme le célèbre coureur Romeo Bertini. Je suis arrivée saine et sauve à la maison pour manger les spaghettis.

A suivre...

Giulia

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Joueur (Fin)

Quand Gaspard revint à lui, il était toujours dans la voiture mais il n’avait plus rien sur l’épaule c’était comme s’il s’était réinitialisé. C’était comme s’il était dans un jeu vidéo. Gaspard avait mal à la tête, il ne comprenait plus rien. Gaspard n’avait qu’une envie, c’était de rester ici à tout jamais. Malheureusement, les hommes le trouveraient où qu’il soit. Gaspard devait en finir avec tout ça. Il décida de retourner à la source, juste le temps de revoir son clone. Il repartira tout de suite après car les hommes arriveront. Le problème, il ne savait pas du tout où il était. Gaspard sortit de sa voiture et regarda autour de lui. Il n’était pas ici lorsqu’il était tombé dans les pommes. Il se souvenait d’être arrivé dans une forêt mais pourtant, il était là… dans un garage. Gaspard devait être contrôlé car d’un geste machinal, il ouvrit et ferma la portière sans s’en rendre compte. La porte automatique du garage s’ouvrit et Gaspard sortit.
Maintenant, il se souvenait où il se trouvait. Il était dans le garage de son voisin. Mais pourquoi s’était-il arrêté en forêt alors qu’il était maintenant en pleine ville. Ça, il ne savait pas pourquoi. C’était sûrement en lien avec son épaule qui avait cicatrisé. Il courut jusque chez lui. Son clone jouait toujours à la “Super box“. Il eut soudain un “Flashback“; il se revit pile à l’instant où il appuyait sur le bouton “ON“ de la console. Gaspard revint à ses pensées. C’était à cause de cette console que tout était arrivé. Il devait la détruire. Mais comment puisqu’il ne pouvait pas entrer dans sa maison? Il eut une idée. Peut-être était-elle dangereuse mais il ne perdrait rien à essayer. Il ne pouvait peut-être pas entrer mais à quoi bon si on peut simplement tout éteindre. Il courut le plus vite possible jusqu’à son sous-sol, il y avait une porte cachée dans son jardin pour pénétrer dans ses souterrains. Les hommes allaient bientôt arriver. Il chercha partout la clé qui était normalement sous le paillasson mais ne la trouva pas. Les hommes arrivaient. Il entendait le crissement des pneus (les mêmes que dans les films), il enfonça alors la porte en donnant un grand coup de pied vers la serrure. La porte tomba. Il entra en trombe dans les sous-sols, les hommes couraient cinq mètres derrière Gaspard. Il posa une main sur le levier qui actionnait les plombs et tira un coup sec dessus. Tout s’arrêta, tout devint noir, enfin… l’écran devint noir, Gaspard reprit ses esprits, il était dans son canapé, la manette en main, il entendait toujours les pas des hommes dans les escaliers. Gaspard voulut débrancher la console quand il remarqua un mot sur sa vieille TV:

Bravo, vous avez fini.
Temps de jeu: Deux jours, six heures
Mort: une
Hommes tués: un
Points totaux: 4750

Gaspard jeta le mot et la console à la poubelle, il ne pouvait plus y penser, quel horrible jeu. Gaspard prit une bouteille d’eau et la but d’une traite, ça le rafraîchit mais pas assez, il en but une autre, ça faisait deux jours qu’il n’avait pas bu. Ensuite, il alla dans son salon, pizza à la main et s’allongea dans son canapé. Le ventre plein, Gaspard s’endormit. Juste avant de fermer les yeux, il lui sembla apercevoir par la fenêtre la vendeuse du marché qui lui avait vendu le jeu, lui faisant un signe de la main.

Bastien B et Matthieu

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Les mondes parallèles...(1)...seléllarap sednom seL

En allant à l'école, je rencontre mon camarade Karl et je fais le reste du chemin avec lui. Il parle très peu, mais dit des choses très intéressantes. Nous arrivons en classe, et là, le doyen nous annonce un remplaçant. Cela tombe bien, je n'aime pas Madame Lecoultre, la professeure de math. Après les cours, nous rentrons et nous nous séparons comme toujours à la petite intersection, entre nos deux maisons. Après un repas bien garni, je retourne à l'école. J'attends mon ami, mais personne ne vient. Il doit avoir oublié, il est sûrement déjà dans la cour. Mais en arrivant je remarque rapidement qu’il n’y est pas. Un imprévu ? Pasted Graphic 1
Note des auteurs : ce texte est le parallèle, prenant son temps, du précédent.
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Les sentiments de Laura (5)

Les rougissements

Ce matin je me réveille paisiblement avec la lumière du soleil du matin passant à travers mes stores. Je les ouvre sur les grands buildings de New-York. Une épaisse couche blanche les couvre. Je réfléchis même pas une seconde : « La neige est enfin là ! »
La faim se fait ressentir… Je vais à la cuisine. Je vois sur la table un cadeau couvert d’un papier multicolore. Un petit mot est écrit dessus : « Pour Laura. » Je déchire le papier d’emballage à la vitesse de la lumière. Je découvre avec stupeur un gâteau au citron de chez Nicole Cottier, mon préféré ! J’en ai l’eau à la bouche ! Avec les bons résultats que j’ai eus à l’école, mes parents ont décidé de me faire une surprise gustative. Ils savent que je suis une vrai amatrice de gâteaux !
L’heure a filé très rapidement et je dois déjà partir. Quand j’arrive à l’école, je me rends compte que c’est l’anniversaire de Mélanie. Heureusement que je n’avais pas oublié le sac avec une petite surprise pour elle ! Je l’embrasse et lui offre mon cadeau. Elle est très contente que j’aie pensé à elle, je suis la seule à lui avoir offert un cadeau.
Plus tard, Elliot, mon meilleur ami, vient me proposer de sortir après les cours pour prendre une boisson chaude, ce que j’accepte. Les cours fusent, les professeurs sont contents de ma motivation aujourd’hui. J’ai beaucoup d’enthousiasme, car pour l’instant ma journée se passe à merveille. La sonnerie retentit, Elliott m’attend devant la porte et nous allons nous promener sur le chemin qui mène à la ville. Nous prenons une boisson et nous continuons à marcher. Nous nous regardons et il me sourit. Je rougis. Très lentement, il vient poser son bras sur mon épaule…
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Joueur(3)

Gaspard se réveilla. Il ne savait pas quelle heure il était, il n’avait jamais eu de montre et son téléphone était chez lui avec son clone. Il décida d’utiliser le téléphone fixe pour joindre ses parents ou son ami Michel, amateur de jeux vidéo et de cornichons. Il descendit les escaliers et entra dans le salon quand soudain il entendit un bruit. Quelqu’un frappait à la porte. Non, ce n’était pas possible? L’avaient-ils déjà retrouvé ? Sans réfléchir Gaspard sortit par la fenêtre du rez-de-chaussée. À ce moment-là, la porte céda. Gaspard prit sa voiture et mit le contact. La voiture avança d’un mètre mais cala. Gaspard réessaya sans succès. La batterie devait être à plat. Pourtant Gaspard était sûr d’avoir éteint les phares et l’autoradio. Dernier essai, il tourna la clé et cette fois le moteur s’alluma quand soudain il ressentit une douleur fulgurante. Il s’était pris une balle dans l’épaule. Gaspard arriva quand même à appuyer sur la pédale. Mais la boite à vitesses était réglée sur marche arrière, alors au lieu d’avancer, il recula et fonça dans l’homme qui lui avait tiré dessus. L’homme était K.O. mais Gaspard partit quand même.
Gaspard ne savait pas où il allait mais il savait que s’il allait loin d’ici, les hommes ne pourraient pas le rattraper. Enfin peut-être mais difficilement. Il devait être 16 heures quand la voiture n’eut plus d’essence. Gaspard n’en pouvait plus, il souffrait de l’épaule. Il utilisa ses dernières forces pour verrouiller la voiture de l’intérieur et tomba dans les pommes.

Bastien B. et Matthieu

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Les mondes parallèles…(1)… seléllarap sednom seL

Alors que je me rends à l’école, je me fais interpeller par mon ami Paolo. Il m’accompagne jusqu’à la cour du collège. Il bavarde sans arrêt et parle pour ne rien dire mais il a l’air de s’intéresser à mes répliques. Nous arrivons et je remarque avec satisfaction que notre enseignante de mathématique est absente et que nous avons un remplaçant. Les cours se terminent bien vite et déjà, nous sommes sur le chemin du retour. Je rentre chez moi et je souhaite un bon appétit à mon ami; il habite juste un peu plus loin. Malheureusement, alors que je me dirige vers ma maison, je glisse sur une plaque de verglas et je trébuche sur un caillou. Je fais ensuite un vol plané et je plonge dans une bouche d’égout ouverte. Heureusement, contrairement à ce que je pensais; je me retrouve sur la chaussée glissante, un peu chamboulé, mais sans blessure apparente.

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Brave Frontier RPG (1)

Les origines


Il y a des millénaires, dans un monde peuplé par des démons de toutes sortes, un dieu appelé Karma Masta régnait en maître sur la terre de Gaïa. Il assurait la paix pour tous les démons. Mais un jour naquirent cinq enfants, des demi-dieux qui se faisaient appeler Maxwell le créateur, Cardes le malveillant, Zevalhua le suprême, Afla Dilith le dieu bestial et Lucius, désigné par Karma Masta pour régner sur ce monde et protéger ses frères à sa mort.
Ils vivaient tranquillement. Sauf que, assez rapidement, Lucius se mit en tête qu’il était bien supérieur à ses frères, et il s’était dit que c’était lui qui donnerait les ordres dans la famille. Mais ses frères se mirent à le détester de part son mauvais caractère.
Puis, une nuit, alors que Lucius plongeait dans la solitude, il alla faire un tour dans la chambre de son géniteur et trouva, à sa plus grande surprise, un ticket d’invocation d’élite. Sans hésiter, il le prit et le lança en l’air (dans le Brave Frontier RPG, cela correspond au rituel d’invocation d’une âme). Et sous une grande lumière multicolore, un sorcier du nom de Shida tomba, à côté de lui, il semblait prêt à le servir. Dans sa joie, Lucius lui ordonna de sceller les pouvoirs de Karma Masta, et de le geler dans une glace pouvant se briser uniquement si le monde perdait son équilibre.
Et ce fut chose dite, chose faite. Sans poser de questions, le puissant sorcier scella le dieu suprême et l’emprisonna.
Mais ce que Lucius n’avait nullement prévu, c’est que si le monde ne possèdait plus de dieu, il s’autodétruirait et tomberait dans le néant.
Alors pour sa survie, Lucius se plaça sur le trône du dieu, il fut alors pris par un vortex tourbillonnant. En un clin d’oeil, il reçut la puissance et la grandeur de son père, et son esprit s’en alla dans le portail. Il était à présent une coquille vide, sans conscience. Sous une colère inconnue, il aspira la moitié des pouvoirs de ses frères, et les expulsa du palais royal, sans qu’ils ne puissent réagir. Puis, sa colère encore plus grande, il réduisit en esclavage le peuple de démons qui vivait jusqu’à ce jour en paix.
Et des années passèrent. Au fil du temps, une race du nom d’humain se mit à peupler la planète, et certains possédaient des pouvoirs d’invocation. On les appelle les invocateurs. Ils sont formés par le dieu Lucius, ayant retrouvé ses esprits, pour anéantir les quatre dieux déchus et ramener la paix.

À suivre…

Si le jeu vous intéresse, n’oubliez pas que vous pouvez le télécharger sur Android et IOS!

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Illustration de Shida, de sa véritable apparence dans le jeu.

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Les meubles envahisseurs (7)

Tu vas pouvoir assister à la grande vengeance de la lampe bleue.

Mais comment un ordinateur peut-il parler? Bon, en fait, quand on y pense, les meubles aussi parlent. C’est à n’y rien comprendre! Puis d’un coup, Jumbo s’est mis à parler. Il n’avait plus les yeux verts, mais semblait très affaibli.
- Toi… va à la grande salle… vite!
Sans comprendre, j’ai ouvert mes liens, et je me suis levé. Cependant, je n’osais pas toucher le sol de cette pièce. C’est bizarre, j’ai pourtant l’impression qu’il n’y a rien. Mais mon corps me retenait. Qu’est-ce qui se passe à la fin ? Finalement, je regrette d’avoir quitté mon ancienne vie. Il ne m’arrivait rien, mais au moins, je n’avais pas de responsabilité. Mais pris dans mes pensées, inconsciemment, j’ai mis un pied par terre, et une très forte alarme a retenti dans la salle. Il y avait donc bien un détecteur au sol. Mais comment ai-je pu le ressentir? Des fois, je m’effraie de moi-même…
- AAAAAAAARRRRHH!!
Ça venait de la grande salle… est-ce que c’est le professeur qui a crié? Sans réfléchir, je cours jusqu’à la porte, sans m’apercevoir que l’alarme s’est redéclenchée, ni que des meubles me poursuivent.
Arrivé à la porte, je l’ai ouverte, et le spectacle était vraiment effrayant. Devant moi se dressait une énorme machine s’étirant à perte de vue, et sur le grand tapis roulant, il y avait plein de pièces détachées venant de meubles en tous genres. On aurait dit le local de fabrication d’un magasin IKEA.

- Eh, toi! Personne ne t’a autorisé à sortir de ton lit! Reviens-ici avant qu’on s’énerve!
Oups, apparemment ils m’ont repéré. Alors je leur ai parlé:
- Vous connaissez l’histoire du faux meuble?
Les trois constructions de bois se regardaient, étonnées.
- Non, dit d’un coup l’une d’elles.
- Eh bien ils courent!
Et je me suis mis à courir, de toutes mes forces, très fier de les avoir piégées.
Puis plus tard, quand j’ai enfin réussi à les semer, un bruit me stoppe net. On aurait dit un hurlement, mais émis par une voix très faible. Alors je me suis remis à marcher. Y a-t’il vraiment une fin à cette salle?
Et après 20 minutes, je vois se dresser devant moi un tapis, avec dessus un humain, au corps mutilé. Est-ce le professeur Skouizy?

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Joueur (2)

…Elle s’arrêta. Il essaya de la rallumer; sans succès. Il décida d’aller se coucher. Le lendemain, il alla faire un tour dehors, vexé par l’échec du jour d’avant. Il se promena dans le parc juste en face de chez lui. Quand il commença à s’ennuyer, Gaspard chercha une pizza à l’emporter dans sa pizzeria préférée. Quand il arriva chez lui, il voulut ouvrir sa porte mais elle était fermée de l’intérieur. Gaspard alla voir à la fenêtre du salon et là, ce qu’il vit était incompréhensible, il se voyait dans son salon, devant sa console. Les yeux de son clone étaient dirigés vers la console mais il fixaient le vide. Soudain, il entendit un bruit, une sorte de craquement. Gaspard se retourna. Il remarqua d’abord qu’il faisait très sombre, ce qui était bizarre car juste avant qu’il ne rentre chez lui, il faisait très beau temps. Ensuite, ce qu’il vit était encore plus impressionnant. Il y avait quelqu’un au coin de la rue qui le regardait fixement. Cet homme avait une carrure impressionnante. Il était vêtu entièrement de noir. Il avait aussi une grande cicatrice qui lui recouvrait une grande partie du visage. L’homme fit un pas dans sa direction. Il avançait de plus en plus vite. Gaspard partit en courant. Il voulut tourner à droite mais un autre homme était dans cette rue. Il tourna donc à gauche. Il vit une voiture. C’était comme si elle l’attendait. Sans hésiter, il monta dedans. La voiture fit vroum puis démarra. Gaspard avait peur, sa seule pensée: fuir!
Ça faisait une heure qu’il roulait, une heure qu’il roulait et il n’avait croisé personne. Cela lui semblait louche.
Il voulait partir le plus loin possible. Quand il fit nuit, il s’arrêta dans une ferme, bien-sûr il n’y avait aucun signe de vie. Il voulut rester vigilant et ne pas dormir mais au bout d’un certain temps, ses yeux se fermèrent et il s’endormit…

Bastien B et Matthieu

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Le grand destin du petit bout de papier

Un papier orphelin, de mère sapin et de père… abattu comme lui. Ecorcé, coupé en vulgaires copeaux toujours plus petits puis compressés. Mais cela n’est pas fini. Il y a encore le découpage et le triage puis le classement ou empilement, ensuite le transport et le désempilement. On le chiffonne, le déchire, le tache, l’étouffe et enfin le laisse à la merci des frimas. Et voilà, mon histoire en accéléré. Je suis comme une coquille de noix dans un océan, perdue et abandonnée.
Les gens me frappent quand ils ne m’ignorent pas. Ils me méprisent ou se jouent de moi...
Un jour, un souffle de vent m’emporta et j’allai m’écraser contre un champ d’épines vertes. D’un seul coup, le souffle cessa et je m’immobilisai sur ce véritable tapis clouté. De là, j’ai une position privilégiée pour surprendre le quotidien de mes bourreaux: les humains. Tôt le matin, ils sont presque tous pareils: plus ou moins tristes, fatigués et pressés à la fois. Durant la matinée, Il n’y a personne tout est calme; ils doivent tous être enfermés dans ces grosses boites à l’intérieur desquelles j’ai passé une petite partie de ma vie. Puis, vers la fin de l’après-midi, mes bourreaux semblent avoir été relâchés; ils reviennent me chercher noise. C’est l’heure des vols planés et des atterrissages ratés, des longues randonnées et des voyages en bateau, du dépaysement et de l’aventure.
Hélas, commençant à prendre plaisir à la vie, celle-ci se compliquera; en effet, j’attraperai des maladies (refroidissements, rhumatismes) et je mourrai. Puis, le petit bout de papier se fera parasiter par des champignons et petit à petit se décomposera. Un vieux reste où se cachent plein d’insectes, un papier fini.

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Dimitri

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Les meubles envahiseurs (6)

Vous pensiez vous être enfuis, hein? Armée de prises électriques, à l’attaque!

Bizarrement, j’ai pensé que j’allais mourir ici, et que tout ce que je voulais faire semblait trop beau. Moi, arriver à sauver quelqu’un, c’était impensable.
D’un coup, j’ai eu très mal, et toute la nature avait l’air silencieuse. Je n’entendais plus un bruit, même pas l’énorme cri de douleur sortant de ma bouche à chaque décharge électrique. Par contre, j’arrivais à distinguer des flammes, éjectées par le micro-onde qui avait l’air de prendre un plaisir fou à brûler toute cette végétation. Puis là, plus rien. Toute ma vue est devenue noire. Etais-je mort? Est-ce que, finalement, mon héroïsme si soudain n’était pas assez puissant?

C’est alors que, dans mes oreilles, j’entendais très doucement des bruits qui semblaient mécaniques, ainsi que des sonorités d’ordinateur. Mais qu’est-ce que c’était? Mes yeux s’étaient ouverts, et autour de moi, il y avait des machines partout, ainsi qu’un ordinateur, sur lequel des textes défilaient, à une vitesse qui semblait inouïe. Et les murs étaient gris, et surtout immenses; je n’arrivais pas à voir le plafond (s’il y en avait un). À côté des machines, je voyais des meubles, qui semblaient être des commodes, en train de poser des choses sur un tapis roulant. J’avais envie de me lever, mais en regardant à côté de moi, mon envie a été tout de suite coupée: Jumbo était piégé dans des liens très puissants, en train de se débattre pour sortir. Je me suis demandé s’il savait quelque chose sur cet endroit. Alors je lui ai demandé:
- Euh, ça va Jumbo?
D’un coup, il s’est immobilisé, et a tourné lentement sa tête vers moi. J’étais alors tellement effrayé que j’en ai sauté de mon lit (enfin, ce qui semblait être un lit, mais version béton). Il avait les yeux tout verts, qui semblaient vidés de toute conscience. J’avais l’impression d’être face à un zombie!
Je me suis à peine levé que les commodes se sont retournées, me fixant avec leurs grands yeux, qui avaient l’air d’être les poignées du tiroir du haut. Mais les commodes ne bougeaient pas. Au bout de 10 secondes, l’ordinateur s’est mis à trembler:
- Alors, tu t’es réveillé, finalement? C’est parfait. Tu vas pouvoir assister à la grande vengeance de la lampe bleue.

à suivre…

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Perdu en Sibérie (2)

Je me réveillai alors au fond d'une yourte avec un bol en bois posé sur ma couverture chaude en peau de… en peau. Il y avait dans ce bol un liquide avec des sortes de nouilles et de la viande mais je ne me posai pas de question je mangeai sans appliquer une seule des règles de la U.S.NAVY – sentir, regarder ou n'importe quoi d'autre si s'était un piège des Soviets ils m'auraient déjà tué ou réveillé pour de la torture.
Après avoir bu la dernière gorgée, un homme tout de noir vêtu entra et me dit dans un anglais parfait et dénué de tout accent : « C’était bon ? »
Je bredouillai que oui, le remerciai et nous commençâmes alors à discuter, je découvris avec stupéfaction que mon interlocuteur avait fait lui aussi une cavale il y a quelques années de cela, qu’il avait appris le mongol assez facilement, que ce que je mangeais se nommait le
Guriltai Shol, un plat traditionnel mongol, qu'il s’était enfui d'un camp chinois avec quelques frères d'arme. Lui seul avait survécu.

Le lendemain, la caravane reprit le chemin et se dirigea vers Oulan-Bator, la capitale du pays. J’en profitai pour appeler mon général. Après avoir appelé 4 ou 5 fois, personne ne me répondit. Le téléphone devait être coupé dans les pays communistes malheureusement...

Cassidy

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Joueur (1)

Cela devait faire 2 ans que Gaspard habitait seul dans son appartement, il était parti de chez ses parents pour plus de liberté. Gaspard était un gamer. Depuis tout petit il adorait les jeux vidéo, mais depuis qu’il avait quitté ses parents, c’était autre chose, il ne faisait que ça: il se levait à 8 heures, il allumait son PC en mangeant ses céréales préférées. Ensuite il jouait jusqu’à midi. Ils se commandait à manger puis il allait prendre une douche. À 13h30, il allait au boulot, Gaspard était un employé de bureau. Il faut dire que sa scolarité avait été un échec; il ne se concentrait que sur ses jeux, ce qui l’empêchait de réviser ses leçons et de se concentrer. À 17 heures, il sortait de son travail et traînait dans les magasins de sa ville en quête de nouveaux jeux video… Il rentrait chez lui vers 18 heures, reprenait une douche puis recommandait à manger. Souvent, il jouait encore jusqu’à minuit puis il allait se coucher.
Ce jour-là Gaspard se leva à 10 heures, c’était samedi, et le samedi il ne travaillait pas. Et il y avait le marché. Après avoir mangé son petit déjeuner il y fit un tour. Cela faisait 2 heures qu’il tournait en rond. Après avoir mangé il voulut rentrer, mais il aperçut une vielle console de jeux video pas cher. Intrigué, il alla voir, Gaspard avait une grosse collection de consoles et il voulait l’agrandir. Une Super box! Gaspard étonné l’acheta pour le bon prix de 20€. Enchanté Gaspard rentra chez lui. Il voulut alors la nettoyer, mais quand il ouvrit le lecteur de cassettes de jeux vidéo, il trouva une cassette toute noire dedans avec une étiquette:
Créée par Abaonnor Haelip Haalitlan Sevua. Gaspard courut chercher sa vieille télévision pour brancher sa nouvelle découverte. La console fit un bip quand soudain…

À suivre…
Bastien B et Matthieu


Cher lecteur,
Que pensez vous qu’il va se passer dans la suite de l’histoire?

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Football stars (3)

- Voilà les fameuses cartes dont je te parle, maintenant voici ta mission : parmi ces cartes, il y en a une très spéciale et j'y tiens beaucoup, je veux que tu la retrouves, c'est une carte de football avec dessus la photo de Cristiano Ronaldo, la star du Portugal. Préviens-moi quand tu l'auras retrouvée.
Miguel saute de joie, il connaît la carte de ce joueur par cœur, il l'a vue des centaines de fois. Il se met tout de suite à la chercher, elle peut certainement sauver son père. A peine quelque minutes plus tard Miguel crie de joie et se relève avec une carte à la main, la voix retentit à nouveau.
- Merci jeune footballeur, tu m'as beaucoup aidé, pour te remercier je vais t'emmener à Lisbonne.
Mais au moment où la porte va s'ouvrir, une explosion retentit et une boule de feux traverse le salon de part en part et la pièce explose. Miguel est plaqué au sol par la force de la déflagration. Il y reste quelques minutes puis se relève, il cherche autour de lui son sac à dos, il le retrouve quelque mètres plus loin, à côté de quelque chose qui ressemble à un corps humain, sûrement l'homme qui lui a parlé. Il regarde autour de lui, la maison est complètement détruite, il ne reste plus que les ruines de la maison et quelque bouts de bois qui brûlent encore, mais il n'y a personne aux alentours. Miguel quitte les ruines et reprend sa route en direction de Lisbonne.
Il traverse quatre villes, à la cinquième il voit un jeune de son âge qui joue au football, il va le voir et ils commencent à discuter, ils se mettent à jouer tout les deux, Miguel au but et Carlos qui fait des shoots. Au bout d'un moment ils sont tous les deux très fatigués et ils décident d'aller chez Carlos. La maison de son nouvel ami ressemble beaucoup à la sienne, pendant un instant Miguel croit voir son père mais ce n'est que son imagination. Carlos lui demande ce qu'il fait là et Miguel lui raconte tout, Carlos lui explique ensuite comment il a lui aussi perdu ses parents, ils ont été assassinés parce qu'ils n'ont pas obéi au gouvernement. Miguel lui propose de le rejoindre dans sa quête et Carlos accepte tout de suite sans la moindre hésitation. Ils se mettent en route. Il reste encore au moins quatre jours de marche, mais arrivés à Lisbonne est une chose, il faut encore qu'il joue des matches pour gagner les 300'000$ et sauver son père. Le soir venu les deux amis cherchent un abri où dormir, ils toquent aux portent mais personne n'ouvre à cette heure, les gens ont peur d'ouvrir, à cause des kidnappers, des assassins et des trafiquants. Une vieille dame leur ouvre enfin la porte, elle accepte de les héberger pour la nuit.
Miguel est réveillé par un bruit sourd, il réveille Carlos qui dort profondément. Les deux garçons se dirigent vers la cuisine et là, ils voient un homme cagoulé armé d'un couteau, il menace leur hôte de la tuer si elle ne lui dit pas où est caché son argent. Carlos sort alors un revolver et tire sur leur agresseur. Miguel se retourne bouche-bée, les yeux de Carlos lancent des éclairs, Miguel arrache alors le revolver et assure à Carlos que l'homme et bien mort. Mais Carlos ne réagit pas et dit à voix basse...


Bastien J.

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Les sentiments de Laura (4)

La confusion

Aujourd’hui, j’arrive à l’école. Je suis très contente de retrouver mes amies de l’année dernière. Quand je vois Mélanie, je me rue vers elle pour lui faire un câlin. Nous sommes tellement heureuses de nous revoir. Mais nous avons changé de classe.
Mélanie et moi allons en cours de français. Nous avons un nouveau professeur. Nous remarquons que nous ne connaissons personne, super (soupir) ! Nous sommes un peu déçues, mais le professeur, très gentil, nous remonte le moral. Pendant la récréation, personne ne vient nous parler.
La période suivante, je range mes nouvelles affaires sous ma table. Depuis que je suis à l’école, je n’arrive pas à m’organiser. Quelques minutes plus tard, je retrouve une évaluation de maths vraiment désastreuse de l’année passée.
Mélanie me demande de l’aide pour ranger sous sa table. Je soupire, je ne veux pas le faire mais après tout c’est ma meilleure amie. Je suis fatiguée et Mélanie me demande encore un service. Je m’arrête et prends une feuille en l’a déchirant. Je suis très énervée. Mélanie est très surprise, elle me regarde très bizarrement. Quand je me rends compte que j’ai déchiré des feuilles très importantes, je ne me sens pas bien. Je me réfugie dans les couloirs du collège près de la fenêtre. Je réfléchis, je suis très triste. Des larmes coulent sur mon visage…

Les sentiments de Laura, saison 2015-2016, c’est
ici.
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Les meubles envahiseurs (5)

Arrête-toi, voyageur! Je suis Jumbo, le chat super-héros, et je vais t’aider à retrouver mon maître! 

- Jumbo!? Tu es le chat de Skouizy?
- Exactement, et il faut se dépêcher! De mémoire, je sais que le monde court un grave danger. Si la lampe bleue arrive à lui soutirer le secret ultime qu’il détient, l’invasion ne sera plus possible à contrer!
Je ne sais pas si c’est normal, mais je n’ai rien compris. Déjà, le fait que le vieux chat flemmard soit en fait un super-héros parlant ne sonnait pas dans mon cerveau.
Et on se mit en route dans la forêt. Comme avant, des bruits circulaient dans les buissons, ce n’était donc pas Jumbo. Et cette fois, les arbres bougent, malgré l’absence de vent.
Quand d’un coup:
- ATTENTION! cria Jumbo, reculant vers moi. C’est bien ce que je pensais, il y a des éclaireurs dans les arbres!
Sur ces paroles, nous sommes restés immobiles pendant au moins 10 minutes, et des grincements se faisaient entendre, à répétions, et de plus en plus près. J’étais plaqué contre le chat, qui semblait même avoir plus peur que moi. Puis un son se fit entendre.
    Entendant cette voix, je pensais d’abord à des humains, mais en jetant un coup d’oeil, je m’étais totalement trompé. Devant moi, une armoire, un toaster et un micro-ondes marchaient côte-à-côte, une lampe à la main, et semblaient avoir une conscience. Finalement, cette affaire de meubles est vraiment incompréhensible, mais surtout dépourvue de sens.
    - Viens vite, on s’arrache! hurla Jumbo en me tirant la main. Je connais les pouvoirs des meubles. Et le fait qu’il y ait un micro-ondes dans une forêt ne veut dire qu’une seule chose: ces meubles vont brûler la forêt! Il faut vite aller acheter du jambon.
    Sans comprendre, j’ai eu le réflexe de répondre que j’avais des sandwichs avec du jambon, et le chat sauta de joie.
    -Vas-y, passe-le moi! On va pouvoir gagner du temps.
    Il lança le sandwich près de l’armoire, et les meubles se mirent à crier:
    - Oh Mon Dieu! Du jambon!
    Puis ils reculèrent, ils avaient vraiment l’air d’avoir peur. Mais qu’est-ce qui se passe dans ce monde?
    Alors on s’est remis en route. Par contre, ils n’ont pas tardé à nous retrouver, car d’un coup l’armoire arriva droit devant nous, et ouvrit son placard:
    - Vous pensiez vous être enfuis, hein? Armée de prises électriques, à l’attaque!

    à suivre…
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    Les meubles envahisseurs(4)

    «Mais qu’est-ce qui se passe à la fin?»

    J’étais effrayé. Par la vue de ce spectacle, je n’ai rien pu faire, et je ne savais pas quoi faire pour le retrouver. Même si je ne suis qu’une victime dans cette histoire, il en va de mon devoir de sauver le professeur Lucas. Sauf que je semblais peu à peu oublier que je n’en avais pas les moyens. Mais peu importe. Je vais aller le sauver!
    Une heure plus tard, j’étais finalement rentré chez moi, et j’ai décidé de tout de suite partir à sa recherche. Il fallait que je prenne le matériel nécessaire pour le retrouver. Le problème, c’est que finalement, je ne savais toujours pas comment battre la lampe bleue.
    Puis m’est revenue l’histoire du sandwich. Une fois mon sac prêt, je suis passé à la boulangerie pour m’acheter une dizaine de sandwichs. Mais je trouvais quand même bizarre. « À mon avis, ce n’est pas le sandwich lui-même. Le secret, c’est sûrement un ingrédient à l’intérieur. » Mais qu’avait-il mis dedans? Pour être sûr, j’en ai pris trois différents; un à la tomate, un au jambon et un autre au gruyère. Finalement, je suis sorti de la boulangerie, j’étais prêt. Alors je me suis mis en route, en me disant que je ne m’arrêterais pas avant d’avoir faim.
    Mais 10 minutes plus tard, mes jambes n’en pouvaient plus, j’étais épuisé. Et en plus, une grande question me trottait dans la tête: « Ai-je vraiment la moindre chance de retrouver leur trace? Est-ce que mon existence servira enfin à quelque chose? »
    Je fis alors une pause sur le trottoir pour boire un coup. J’étais encore en ville, mais une fois arrivé à la campagne, qui me dit que je ne tomberais pas sur des guerriers meubles éclaireurs? Je me suis remis en route, en quête d’indices.
    Pendant une heure, j’ai marché, sans m’arrêter, malgré ma douleur aux jambes. Puis je vis un portail; dessus était gravé « Raccourci vers la campagne de la vie ».
    J’ai ouvert le portail, et je vis directement le changement d’atmosphère. Il faisait plus frais, et il y avait des arbres partout à l’horizon. Mais il ne m’a pas fallu longtemps pour avoir peur, des bruits circulaient de derrière les buissons à chaque pas que je faisais, et j’avais vraiment l’impression que quelque chose me suivait. Et tout à coup:
    - HALTE-LÀ!
    - AAAAHHHH ! criai-je, effrayé, la chair de poule me montant aux bras.
    - Arrête toi, voyageur! Je suis Jumbo, le chat super-héros, et je vais t’aider à retrouver mon maître!

    à suivre…

    Dimitry et Alexis H

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    Journal d’un grognon(3)

    Aujourd’hui, on n’a pas l’école. J’espère qu’il ne m’arrivera rien. Je sens que cette journée va bien se passer, mes parents sont absents, ils sont allés accompagner ma soeur à l’hôpital car cette andouille s’est cassé la cheville. Ces ploucs sont tellement bêtes qu’ils resteront avec elle toute la journée.
    Comme à chaque fois qu’ils sont absents, je prends la télécommande et j’allume la télévision. Zut, il n’y a que des émissions nazes. Bon, je vais regarder des dessins animés. Horreur! Même les dessins animés sont nuls! Cette télévision n’est pas capable de montrer aux téléspectateurs une émission qui peut les divertir! Maintenant, je m’ennuie. Je vais attendre mes parents en regardant par la fenêtre. On dirait que l’oiseau de gauche est en train de chasser celui de droite. Oh! L’oiseau de droite est en train de riposter farouchement. Tiens! Le chat du voisin est sorti. Je croyais qu’il ne sortait jamais.
    Ah… Enfin, mes parents sont rentrés. Quelle heure est-il? Hein?! 19h00! Ils sont partis à 12H30! Ils abusent un peu… Ils ont l’air plutôt triste… Peut-être que ma soeur est…? Et non, mes parents m’ont dit qu’elle va très bien, elle pourrait même pouvoir rentrer dans deux jours. Non! Pas déjà! J’ai vraiment pas de chance… Et en plus, ils vont lui offrir un tas de cadeaux!
    Mes parents m’ont pourri la journée… Je leur demande s’ils vont aussi m’offrir un cadeau, mais non… Ils disent que je ne mérite pas de cadeau car je ne suis pas allé lui rendre visite et qu’il n’y a pas de raison qu’ils m’en offre un… J’en ai marre. Je ne me contrôle plus, je balance toutes les injures du monde, mais au bout de la quatrième, mon père me demande de filer dans ma chambre et me punit : plus d’argent de poche pendant quatre mois, plus d’électronique jusqu’à la fin de l’année et surtout plus d’exercices de math pendant six mois. Journée pourrie!
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    Les meubles envahisseurs (3)

    « La lampe bleue va revenir avec une armée pour nous détruire… »
    Bizarrement, au moment où le professeur a dit cette phrase, je n’ai pas tout compris, mais au moins je sais que je n’ai pas rêvé. Il y a vraiment une explication à cette subite disparition de meubles. Alors j’ai demandé:
    - Et qu’est-ce c’est que cette soit-disante “lampe bleue“ ? 
    - Oui, c’est vrai, j’allais oublier. Je vais commencer par vous expliquer cette histoire. Tout a commencé lorsque j’étais encore un célèbre youtubeur, connu de tous. J’adorais ce métier, et jamais il ne m’était venu à l’idée d’en changer, mais malgré tout, j’en ai été forcé. Car, un j…
    - Attendez, si je comprends bien, vous étiez le célèbre Skouizy ? criai-je, surpris.
    - Oui. Mais laissez-moi finir, s’il vous plait.
    - Oui, bien sûr. 
    - Pendant un moment, je me suis senti très coupable de lui faire perdre son temps. Mais il faut avouer que je ne m’y attendais pas.
    - Bon, continuons. Comme je disais, un jour, qui avait pourtant commencé comme les autres, j’avais décidé de faire une vidéo sur “Mansion Simulator », le jeu de création d’appartement. J’aimais bien ce jeu, et à ce jour, j’étais en train de faire la plus grande maison de ma collection. Mais tout arriva au moment où je voulus éclairer un peu ma maison. J’avais choisi de mettre un minimum de lustres, et beaucoup de lampes. Mais quand j’ai voulu appuyer sur une lampe pour la sélectionner, un bruit retentit juste à côté de moi, qui avait l’air de venir de ma lampe. Mais d’un coup, elle m’agrippa, et ouvrit la bouche pour essayer de me dévorer la tête. Si je ne suis pas mort ce jour-là, c’est parce que je n’étais pas seul. Quand j’ai crié à l’aide, Jumbo, mon chat fidèle, s’est jeté sur la lampe pour que je puisse me libérer. Alors je regardai autour de moi si, peut-être, je pouvais lui lancer quelque chose dessus. Et en regardant bien, j’ai trouvé mon sandwich à moitié mangé, alors je le lui ai balancé à la figure.
    Mais, à ma surprise, elle partit par la fenêtre en émettant un cri qui semblait être un mal très profond. Jusqu’à maintenant, je ne comprenais pas, mais je pense savoir. Même si je dus quitter mon boulot par peur qu’elle revienne.
    - Mais, il y a quand-même une façon de l’arrêter ? Pour pas qu’elle ne vous tue?
    - Oui. Grâce au sandwich, j’ai compris comment la vaincre: Il faut lui lancer du…
    CRAC!!! CRIC!!! D’un coup, les lumières se sont éteintes, et les vitres se brisèrent. J’avais très peur.
    - Venez, vite!!
    Puis, d’un pas rapide, je le suivis, mais derrière la fenêtre était visible une silhouette, ressemblant à une lampe. Puis, à ma plus grande surprise, je vis des grands bras s’allonger et attraper le professeur.
    - AAAAAH!!! cria-t-il. Mais il était trop tard. Quand j’ai regardé par la fenêtre, il n’était plus là. Mais qu’est-ce qui se passe à la fin?!…

    à suivre…
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    L'histoires des patates douces(à ma façon)

    Bonjour! Aujourd’hui je vais vous raconter l’histoire des patates douces à ma façon.
    Tout d’abord, le nom de patate douce a été donné par un fermier greco-belge, qui adorait cultiver des
    patates. C’était sa seule passion. Mais un jour, alors qu’il observait la bonne croissance de ses patates, il
    remarqua un petit défaut sur l’une d’entres elles: elle patate avait une petite tache orange sur sa peau. Mais le fermier était attaché à la beauté de ses légumes, si précieux à son goût, alors il décida de la racler. Mais dessous, toute sa chair était orange. Il prit donc la décision de l’exterminer, car elle allait contaminer ses cultures.
    Il prit alors un fusil d’assaut à particules séparables, qu’il utilisait pour détruire les patates défectueuses. Cependant, quand il se retourna pour tirer, elle n’était plus là, et il remarqua des traces oranges sur le sol. Il les suivit, l’air de rien, et découvrit au bout une chose épouvantable: cette patate avait grossi, et elle avait des ailes roses majestueuses sur le dos. Le fermier, inquiet, voulut s’enfuir, mais la créature l’arrêta net et lui dit:
    « Je viens de la tribu des patates douces, et je t’engage à nous planter et nous élever afin que nous puissions envahir le marché… »

    Dimitry

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    Les meubles envahisseurs (2)

    « Me suis-je fait voler, moi, l’homme le plus seul sur cette planète? »
    Non, c’est absurde. je ne peux pas y croire. Il n’ y aucune trace au sol, et je ne vois pas comment ces meubles ont pu sortir de cette salle.
    Après une longue réflexion, j’ai pensé que je devais sûrement avoir des troubles au cerveau, et que tout ça n’était sûrement pas réel. Trois jours plus tard, des choses me tourmentaient encore. Dans chaque minute semblait s’écouler une heure. Et, bizarrement, il m’est venu l’idée d’en parler à un psychologue.
    Je me suis levé très difficilement, mais plein d’enthousiasme. Pendant une heure, j’ai marché dans une rue sombre, gorgée de grandes maisons en pierre, jusqu’au bureau du psychologue. Sur la porte était écrit:
    Docteur Lucas, Psychologue diplômé. Je ne sais pas pourquoi, mais ce nom me rassurait. Je me disais que je devais tout lui raconter.
    Je sonnai à la porte, et elle s’ouvrit aussitôt. j’entrai, je vis d’un coup une chaise, occupée par un homme, se cachant dans l’ombre.
    - Asseyez-vous, me dit-il.
    J’étais un peu effrayé, mais je me suis quand même assis. D’un coup, il se tourna vers moi:
    - Alors, qu’est-ce-qui vous amène?
    Sur son visage s’étirait un long sourire, et je me suis tout de suite senti rassuré. Pendant les 20 minutes qui suivirent, je lui racontai tout depuis le début, mais une fois que j’eus fini de parler, son sourire rassurant disparut de son visage pour laisser place à une peur profonde, ce qui m’a beaucoup intrigué. Alors, je lui ai dit:
    - Alors, avez-vous une idée de ce qui s’est passé?
    Mais il ne répondit pas. Cinq minutes plus tard, il releva la tête:
    -Effectivement, je le sais. 
    Surpris, je répondis:
    - Hein ? C’est vrai?
    - Oui. La lampe bleue va revenir avec une armée pour nous détruire…

    A suivre…

    Dimitry et Alexis H

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    Football star (2)

    Le lendemain, Miguel voit une lettre sur la table; ce qui est écrit dessus lui fait monter les larmes aux yeux; son père a été enlevé par un groupe de rebelles, les plus dangereux du pays. Ils lui demandent la somme astronomique de 300'000$, ce qui est énorme pour Miguel, ils ne vivent qu'avec quelques centaines de dollars. Au dos de la feuille, un autre message est écrit : «Nous savons qu'un recruteur t'a abordé hier, nous savons qu'il te propose de rejoindre un grand club, nous savons que les joueurs gagnent assez d'argent pour nous payer. Tu as deux mois, si tu ne le fais pas, tu ne reverras jamais ton cher père.»
    Alors Miguel cherche la carte que José lui a donné, mais il ne la trouve pas, il l'avait pourtant posée sur la table, il en est sûr. Il cherche dans toute la maison mais sans succès. De toute évidence, les kidnappers l'ont pris, ce qui rend la tâche de Miguel quasiment impossible, car il ne connaît pas le numéro de téléphone du recruteur. Il décide d’aller à pied à Lisbonne, Miguel sait que la ville est à plus d'une semaine de route mais il ne se décourage pas, il réunit ses quelques affaires et se met en route. Il le faut, pour son père.
    Mais à peine a-t-il quitté sa maison que le premier problème se pose, par où aller ? Il demande sa route à plusieurs passants, mais personne ne sait le renseigner. Alors il va à la cabane du savoir, une petite baraque où vit un vieux monsieur qui connaît tout, absolument tout, il vit au milieu du village. Il lui pose sa question au vieux monsieur qui, après une minute de réflexion, lui indique la route qui part vers le nord, il doit la suivre sans jamais dévier. Miguel quitte le village sans se retourner, motivé à sauver son père. Il marche pendant des heures en allant toujours tout droit, quand une voiture passe il lève son pouce, espérant que le chauffeur s'arrête pour l'aider. Une voiture s'arrête, mais le chauffeur n'inspire pas confiance à Miguel qui préfère continuer à pied. À la tombée de la nuit il est fatigué, il doit dormir, il le sait, mais reporte ses heures de sommeil à plus tard, il doit continuer, il doit se dépêcher de rejoindre Lisbonne et obtenir les 300'000$ qui sauveront son père.
    Mais au Portugal, la nuit n'est pas tranquille entre les trafics illégaux, les kidnappers et les animaux, il y a de quoi se faire du souci; alors qu'il traverse une petite ville, un homme l’aborde, l'homme est un trafiquant de drogue; en l’observant, Miguel reconnaît la forme d'un pistolet caché sous la chemise. Miguel prend ses jambes à son cou et parcourt les rues de la ville en courant le plus vite possible, il est rapide, contrairement à l'homme qui a beaucoup de mal à le rattraper, mais il ne connaît pas la ville et il se retrouve coincé, il est trop tard pour faire demi-tour car l'homme ne tardera pas à le rejoindre. Au même moment un jeune surgit de nulle part et attrape Miguel qui s'évanouit sous l'effet de la peur. Sauvé!
    Quand il se réveille, il se trouve dans une luxueuse chambre, il n'y croit pas, il se croit mort mais une dame ouvre la porte de la chambre et le conduit dans une gigantesque pièce, il y a de très grands tableau représentant des hommes et des femmes dans leurs tâches quotidiennes, Miguel reconnaît Napoléon sur un des tableaux, un tapis doré recouvre le sol de marbre et deux canapés sont disposés l'un en face de l'autre; au milieu deux télévisions dos-à-dos. Après une minute d'observation, il n'y a personne d'autre dans la pièce. Il aperçoit enfin une porte qu'il décide d'ouvrir mais elle est fermée à clé, une voix retentit alors.
    - Bienvenue jeune étranger, je connais ta quête et je peux, je veux t'aider. Mais pour ça, il faut d'abord que toi tu m'aides. Comme tu peux le voir, il y a des cartes éparpillées dans toute la pièce. Miguel ne voit aucune carte quand soudain une trappe s'ouvre au-dessus de lui et des milliers de cartes s'éparpillent sur le sol.

    Bastien J

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    Perdu en Sibérie

    Combien de fois vous êtes-vous enfui d'une prison soviétique de haute sécurité en pleine Sibérie à 500 km de la prochaine ville avec comme seule arme un morceau de verre récupéré sur un vieux miroir et ses jambes protégées par un simple bout de tissu ? Jamais ? Bizarre! C’est tellement courant.
    Après 50 km de dure marche dans le blizzard, j'eus la plus grande chance de toute ma courte existence, j’en avais une sur mille de tomber là-dessus : une caravane de nomades des steppes. Mais avec ma grande connaissance du russe je ne pouvais dire que : «Nasdrovia!» Mon vocabulaire s'arrêtait là. Mais on a rien sans rien. J'utilisai alors mes dernières forces et atteignis le dernier cheval du cortège. L'homme tout de noir vêtu me prit sur son cheval, j'imagine m'être évanoui, car je ne ressentis plus rien et ne me rappelai de plus rien jusqu’à ce que…

    Cassidy

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    Les sentiments de Laura (3)


    La joie de la victoire

    Je suis suisse et italienne mais je me dis plus italienne. Il y a une semaine, la coupe d’Europe a commencé. Et ce soir, il y a l’équipe nationale d’Italie qui joue contre la Belgique. Je suis une fan ! Avec le drapeau de l’Italie posé sur mes genoux, la main sur le coeur je chante gaiment l’hymne italien. Je regarde le match qui vient de commencer avec mon frère et mon père. « Il y a pas grand chose, dis-je, qui se passe.» Donc je décide d’aller me coucher et je verrai bien demain les résultats sur mon portable. Plus tard, je suis dans mon lit, en train de m’endormir mais, soudain, j’entends ma famille crier de joie. Je sors de mon lit et je m’exclame : « L’Italie a marqué ! » Je saute de joie tellement que je suis contente. Je reste quelques minutes avant de retourner au lit. Je m’endors paisiblement étant contente de cette victoire. Le lendemain matin, à l’école, j’arrive à reconnaître les Italiens, ils ont un grand sourire dessiné sur leur visage et s’exclament : « L’Italie a gagné!» A midi, la sonnerie retentit et je rentre chez moi. Dégustant, plus tard des bons spaghettis au pesto, imaginant les nombreuses victoires des Italiens pendant cette coupe d’Europe.

    Les sentiments de Laura, saison 2015-2016, c’est ici.
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    Les meubles envahisseurs (1)

    Aujourd’hui, il pleut. Je ne suis pas de très bonne humeur, mais je dois travailler, mon travail est la chose à quoi je tiens le plus dans ma vie de solitude. J’habite dans un grenier de 3 mètres carrés éclairé par une seule petite lampe Ikea, sans pouvoir en sortir, et la lumière du jour entre à peine par une petite faille dans le toit.
    Bref, voilà un résumé de ma vie avant ce jour, qui changea tout de mes habitudes. Je veux vous le raconter.
    Mercredi 23 juillet 2007, jour de sortie d’ordinateurs plus puissants pour mon travail, je décidai de sortir en acheter un. Comme habituellement, je sortis par la petite faille au plafond et je sautai sur le balcon des voisins, sans me faire remarquer. Après 30 minutes, je réussis finalement à acheter mon ordi. Je grimpai le mur, l’appareil à la main, jusqu’à mon logement, à la différence près que je pensai le retrouver comme je l’avais laissé, mais malheureusement ce n’était pas le cas.
    Je rentrai tranquillement par la fissure et je vis une scène atroce: par terre, tous mes dossiers étaient étalés et éparpillés parmi la poussière. Mais le plus étonnant fut que tous mes meubles (mon tiroir, mon lit ainsi que ma lampe) avaient totalement disparus, il ne restait même pas une trace.
    Puis une question me vint à l’esprit: «Me suis-je fait voler, moi, l’homme le plus seul sur cette planète?»

    A suivre… la semaine prochaine!

    Dimitry et Alexis H

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    Football star (1)

    Miguel est un jeune joueur de football de 14 ans, il vit avec son père, mais pas avec sa mère qui est décédée après sa naissance. Il vit au Portugal, à Porto plus précisément, et il joue comme gardien de but dans le club de son quartier, le Paraõ Football Club; l'entraineur n'est autre que son père; en plus des entrainements quotidiens avec l'équipe, Miguel s'entraine avec son père, toute la journée, car il a été renvoyé de l’école à 10 reprises, ce qui lui a valu une exclusion définitive. Il est beaucoup plus heureux sur un terrain de foot qu’assis sur une chaise toute la journée.
    Le mot de terrain est un bien grand mot pour décrire le terrain vague qui leur sert de stade, les ligne ont été faites à la peinture pour les murs, et les buts ne sont que trois bouts de bois attachés ensemble avec des lacets. Le ballon, c’est un ballon de baudruche dans un sac serré avec de la ficelle, les joueurs n'ont pas de chaussures à crampons, ils jouent à pieds nus et les gardiens n'ont pas de gants.
    Lors d'un match contre le Benfica, le club de la capitale, un recruteur est là, c’est José Lopez, un grand recruteur junior très connu au Portugal; à la fin du match, il va voir Miguel. Ils parlent du match, de la vie de Miguel, mais surtout du club que le recruteur propose à Miguel de rejoindre, le Benfica. Il donne sa carte à Miguel qui, malgré la défaite écrasante de son équipe, rentre chez lui avec un grand sourire. Son père lui demande pourquoi il sourit, Miguel lui explique ce que le recruteur lui a dit. Son père l'écoute sans rien dire, va s'assoir à la fin du récit sur la paille qui lui sert de lit et réfléchit pendant de longues minutes. Puis il dit :
    - Mon fils, quand j'avais ton âge, ce même recruteur est venu me voir, il m'a dit la même chose mais le transfert ne s’est jamais fait. J’ai quitté mon petit travail de commerçant pour aller jouer là-bas, c'est pour ça que nous sommes pauvres, je n'ai jamais retrouvé de travail. Miguel écoute son père avec beaucoup d'attention mais il est persuadé que lui va réussir à gagner assez d'argent pour acheter une vrai maison pour son père et lui. Ils vont se coucher en espérant que la nuit leur portera conseil.

    Bastien J.

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