Laïus, topo et cliché

Maela

Les petits textes d'hiver (6)

En 1998…


Avant de commencer le récit de mon humble vie, j’aimerais me présenter, je m’appelle Mathias, j’ai 21 ans, je suis français et je travaille à l’Université de Montpellier.

Aujourd’hui, nous sommes le 16 juin et ce matin, avant de prendre le métro jusqu’à l’Université, j’écoute comme d’habitude sur mon walkman mon tube préféré de Julien Clerc, « Laissons entrer le soleil » en jouant avec mon trousseau de clé. À l’Université, c’est un grand jour, ils ont installé l’imprimante la plus récente. Je me réjouis, car après le cours, je vais sortir en ville avec mon amie Stéphanie, on se connaît depuis la prégymnasiale. Mais, revenons aux études, pendant les cours d’informatique, alors que j’essaye de placer le mot « anticonstitutionnel » pour me donner un air intelligent, je fais une découverte assez incongrue, j’ai trouvé dans mon sac ma peluche qui est tombée à mon insu de mon joli canapé vert. C’est assez immature de ma part de dormir encore avec elle…

Cette après-midi, je vais faire une chose un peu moins immature, c’est de programmer mon voyage à Madagascar avec mon meilleur ami, Giovanni, en août. Et je regarderai l’émission sur le nucléaire, peut-être à côté de ma cheminée s’il fait trop froid. À ce qu’il paraît, à Madagascar, il y a beaucoup de marchands de tableaux pas très compétents.

Je n’ai pas très hâte d’être demain, car je vais commencer mes sept textes de dissertation de français que je dois rendre dans environ un mois. Je suis certain que je vais encore me ruer sur la première phrase comme un rhinocéros pour finir à temps. Je ne sais pas pourquoi je réagis ainsi, vu que j’ai encore du temps pour le faire.
Je pense qu’il me faudrait m’acheter un frein pour me ralentir.


Chers lecteurs, merci à vous tous pour nous avoir suivis ! Avant de terminer, nous vous proposons d’essayer de trouver l’anachronisme qu’il y a dans ce texte !

Maela et Xavier

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Les pensées d'une Napolitaine (3)

Giulia réussira à convaincre ses parents d’aller en Suisse pendant les grandes vacances. Elle visitera la Suisse et ses merveilles. Ce voyage répondra à beaucoup de questions qu’elle se posait. De retour en Italie, elle pourra prendre des leçons de français au cours desquelles elle excellera.
À 18 ans, elle prit la décision de faire des études de commerce, à Genève, dans une famille d’accueil. Elle eut du mal à s’intégrer dans une culture si différente qui n’était pas souvent chaleureuse avec elle. Après avoir fini ses études, à 23 ans, elle dut faire face à de nombreuses difficultés, mais finit par trouver un travail et un logement modeste dans la ville de Genève. Giulia aura tout fait pendant des années pour vivre en Suisse, elle réussira par sa grande persévérance et avec l’encouragement de sa famille, même avec la distance qui les séparaient. Elle travaille, maintenant, dans les assurances, toujours à Genève.

« Il n’y a rien dont la patience ne vienne à bout secondée par la persévérance » Tite-Live


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Les petits textes d'hiver (5)

Il était une fois, sur une montagne suisse,
Une terre sans aucun maléfice,
Un jeune chasseur qui, à cause de sa quotidienneté,
S’enlisait dans l’habitude
Jusqu’à se remplir d’inanité.
Il était né dans l’Espagne du sud ;
Le jeune chasseur ne vivait vraiment que quand
Il jouait de ses castagnettes.
Chaque jour, il brossait ses carpettes,
Voyant son tableau représentant l’océan.
Il était souvent tendu,
Quand il invitait des amis pour manger de la fondue,
Car il ne savait pas faire celle-ci.
Sa passion était tout ce qui était fleuri,
Il partait donc chaque jour chercher de l’ephedra.
Pour la ramener, il l’enveloppait dans des draps.
Seulement, ce jour-ci, il trouva un edelweiss,
Il ne savait pas si ses effets étaient néfastes.
Soudain, il entendit des bruits d’animaux.
Apeuré, il décida de prendre ses balles dans sa cartouchière.
Il tira sur une biche près de l’eau,
Ce qui acheva cette dernière.
C’est alors que l’edelweiss se redressa et murmura :
«Pourquoi l’as tu tuée ? Elle ne faisait rien
et tu as tiré sur elle ; ce n’est pas bien.»
Abasourdi, il rétorqua :
« Toi, ne ramène pas ta fraise ! Attends,
Tu parles ? », continua-t-il blafard.
« Même quand j’étais dans de la ventre de ma mère, quand
Je baignais dans le liquide amniotique, même plus tard,
Depuis que je suis né,
Je n’ai jamais vu de choses plus insensées. »
Soudain, il se réveilla,
Et réalisa,
Que tout ce-ci n’était qu’un rêve.

Note des auteurs :

Si nous avons le temps de faire un autre texte d’hiver
d’ici la fin de l’année :
Continuez de nous proposer des mots !


Maela et Xavier

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Les pensées d'une Napolitaine (2)

Trois ans plus tard…

À ce moment là, j’avais 16 ans, j’étais au lycée comme tous les jeunes de mon âge. Le travail était dur pour certains de mes amis. Personnellement, je ne trouvais pas cela trop compliqué. La seule branche que j’appréciais était la géographie. Mais, malheureusement, le prof nous parlait seulement de la géographie italienne. Je préférais en savoir plus sur d’autres pays.
À la fin d’une journée d’étude, je décidai de rentrer à la maison. Sur le chemin du retour, parmi les rues étroites que je prenais tous les jours, je m’arrêtai dans une petite librairie sombre. La salle était remplie de vieux livres un peu usés. Je tombai par hasard sur un livre concernant la Suisse, je constatai que c’était le moins usé de tous. Je décidai de l’acheter, en plus, il n’était pas cher. J’avais hâte de le lire. Plus tard, sortant de table, je commençai à le feuilleter… Je trouvai un chapitre sur Berne, la capitale, les photos étaient magnifiques. Les rues étaient propres et les maisons en parfait état, contrairement à Naples. Je me demandai si les gens se rendaient compte du privilège qu’ils avaient, j’étais d’humeur curieuse. Je devais y aller pour avoir la preuve. Mais, le problème, c’était que je devais récolter de l’argent, ma famille n’était pas aussi riche qu’une famille suisse. Le soir, je décidai d’en parler avec mes parents, ils étaient plutôt hésitants. Pourtant, les grandes vacances d’été étaient proches…

Giulia

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Les petits textes d'hiver (4)

Il était une fois, à Martigues, un petit garçon nommé Samuel. Il vivait au bord des plages bordées de parasols, dans une petite maison de pêcheur avec ses parents et sa petite soeur. Chaque jour, le soleil brillait, il fallait toujours s’étaler de la crème solaire sur le visage.
Ce jour-là, c’était jour du marché, son jour préféré, il allait toujours piquer quelque chose à manger comme de la pissaladière provençale, qu’il aimait par-dessus tout.
L’après-midi, il alla à l’école, il était un peu grognon car c’était la visite dentaire, il s’était comme métamorphosé. Un dentiste lui fit ouvrir la bouche pour lui appliquer du détartrant. Samuel grincheux, le laissa faire. Il vit sur le packaging du produit utilisé des petites anoures et des ratons-laveurs. Incongru! Bizarre!
Plus tard, la sonnerie retentit, il se dirigea vers la sortie, il courut à tout allure vers la plage recouverte de sable fin, il enleva ses sandales, trempa ses pieds dans l’eau, enfin la liberté!
Il aperçut au retour, sur le chemin, des acanthes violettes. Il décida d’en ramener pour sa mère, sûrement en train de faire l’amidonnage de ses vêtements, et notamment son pull préféré avec un éléphant et sa grande trompe, il aimait beaucoup se rouler dans les champs d’herbes fraiches.
Rentr
é la maison, il vit son père sauter de joie. Depuis quelques années, il travaillait sur un gros projet, des objets pour capter la lumière du soleil et la transformer en électricité, qu’il appellerait « panneaux solaires ». Depuis une heure, son père explosait d’énergie. Samuel le trouvait un peu agaçant mais il fit preuve d’habileté, d’habilitation comme il disait, et le laissa crier de joie.
Ensuite, Samuel voulut s’asseoir sur le canapé pour manger son sandwich, mais ne vit pas les petites affaires alignées de son père et les écrasa. Comme personne ne se trouvait dans la pièce à ce moment-là, il partit à pas de loup dans sa chambre. Il s’exclama à voix basse : « Ni vu ni connu! » Il utilisait beaucoup cette réplique car, vous vous en doutez, c’était un petit chenapan…

Note des auteurs :
N’oubliez pas, dans les commentaires, de nous proposer à nouveau des mots pour que nous puissions faire une suite.


Maela et Xavier

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C'est bientôt le printemps

Le soleil se lève de bon matin,
La neige fond sur les chaises de rotin,
Regardant dans mon jardin,
Quelques pâquerettes,
Bientôt des violettes.

Les jours deviennent plus longs,
C’est la bonne période pour partir en avion,
Le chant des oiseaux recommence à retentir,
Nous nous retenons de ne pas nous réjouir,
Car le temps passe vite…


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Maela

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Les pensées d'une Napolitaine (1)

Je m’appelle Giulia, j’ai 23 ans et avec vous, je vais me remémorer mes souvenirs de l’époque. Je vivais à Naples, en Italie. Mon rêve était de partir loin de ce pays et aller ailleurs, pourquoi pas la Suisse. Chaque matin, avant d’aller à l’école, je priais sainte Marie avec mes parents pour que la ville ne s’écroule pas et que je ne reste pas coincée sous les décombres. Mes parents avaient une radio qui pour moi datait de la préhistoire, mais je ne m’en plaignais pas.
Soudain, aucun bruit, tout le monde s’arrête. La radio annonce « Questa mattina, ancora una volta un balcone è casscato vicino alla comune di Napoli ». Encore un balcon s’était écroulé. Ce soir, les débats allaient recommencer… Prenant dans mes mains moites ma petite focaccia, je me suis dirigée vers l’école, mes yeux fixés sur les balcons au-dessus de ma tête. Moult klaxons résonnaient dans la rues comme d’habitude, des jurons aussi. J’avais pris un peu d’argent au cas où… Mon sac était rempli, le savon et le papier de toilette en faisaient partie. A la fin des cours, un petit tremblement de terre, j’ai couru à la maison comme le célèbre coureur Romeo Bertini. Je suis arrivée saine et sauve à la maison pour manger les spaghettis.

A suivre...

Giulia

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Les petits textes d'hiver (suite)

A défaut d’oubli, nous vous invitons une nouvelle fois, dans les commentaires, à nous proposer des mots pour notre prochain texte sur Les petits textes d’hiver.

Maela et Xavier

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Les sentiments de Laura (5)

Les rougissements

Ce matin je me réveille paisiblement avec la lumière du soleil du matin passant à travers mes stores. Je les ouvre sur les grands buildings de New-York. Une épaisse couche blanche les couvre. Je réfléchis même pas une seconde : « La neige est enfin là ! »
La faim se fait ressentir… Je vais à la cuisine. Je vois sur la table un cadeau couvert d’un papier multicolore. Un petit mot est écrit dessus : « Pour Laura. » Je déchire le papier d’emballage à la vitesse de la lumière. Je découvre avec stupeur un gâteau au citron de chez Nicole Cottier, mon préféré ! J’en ai l’eau à la bouche ! Avec les bons résultats que j’ai eus à l’école, mes parents ont décidé de me faire une surprise gustative. Ils savent que je suis une vrai amatrice de gâteaux !
L’heure a filé très rapidement et je dois déjà partir. Quand j’arrive à l’école, je me rends compte que c’est l’anniversaire de Mélanie. Heureusement que je n’avais pas oublié le sac avec une petite surprise pour elle ! Je l’embrasse et lui offre mon cadeau. Elle est très contente que j’aie pensé à elle, je suis la seule à lui avoir offert un cadeau.
Plus tard, Elliot, mon meilleur ami, vient me proposer de sortir après les cours pour prendre une boisson chaude, ce que j’accepte. Les cours fusent, les professeurs sont contents de ma motivation aujourd’hui. J’ai beaucoup d’enthousiasme, car pour l’instant ma journée se passe à merveille. La sonnerie retentit, Elliott m’attend devant la porte et nous allons nous promener sur le chemin qui mène à la ville. Nous prenons une boisson et nous continuons à marcher. Nous nous regardons et il me sourit. Je rougis. Très lentement, il vient poser son bras sur mon épaule…
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Les petits textes d'hiver (3)

(…) Il venait de se réveiller. Où était-il? Il se souvenait de ces plages, avec du sable blanc et ses parasols dessinant le bord des côtes… Probablement les Îles Caïmans. Il faisait nuit et l’on pouvait voir le ciel à travers la fenêtre. Le ciel… Il l’examinait avec la sombre idée que c’était peut-être la dernière fois qu’il le verrait. La voie lactée, les galaxies…
Comme s’il revoyait sa vie devant ses yeux, de chers souvenirs lui revenaient : un samedi soir d’hiver, il boit du vin chaud dans un gobelet de plastique au milieu de l’avenue, puis cueille une perce-neige, avant de prendre son vélo en direction de la station pour monter dans un télésiège ; jeudi après-midi, quinze heures et des poussières, lui et tous les membres de son club de golf prennent une fondue à l’occasion d’un de leur rassemblement. Il règne une telle amitié entre eux. Il a gardé une photo, ils sont entourés de leur fanion vert, leur icône. Ensuite, l’un d’eux est devenu son colocataire, puis… Un bruit. (…)
- C’est moi… le « Palindrome »!
Alors c’était cela… tout autour de lui il voyait des scientifiques aux insignes bizarres. Toutes les sciences du monde devaient être réunies ici : des plus diverses, comme les campanologues ou des spécialistes de l’électromagnétisme. Connaissant cet individu, il avait dû s’entourer de tous les arts - il croyait entendre de la musique venant du couloir meublé de tableaux - et de toutes les religions : du christianisme à l’humanisme, en passant par le rastafarisme et le bouddhisme. Mais… qu’allait-il faire de lui?
- Décidément, être agent secret, ce n’est pas une sinécure…
Sans réfléchir, il passa sa main là où il avait caché la balise donnée par D., avant de se rendre compte que les soldats l’avaient mal fouillé, puisqu’elle était encore là. Ces derniers n’étaient d’ailleurs pas plus intelligents que des balais pour nettoyer la poussière. (…)
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Les petits textes d'hiver (2)

20 décembre 2017


Je rentre du ski. Il y a beaucoup de neige sur les pistes. Je crois que j’ai pris froid, malgré mes gants et mon écharpe. Je passe à côté de mon bonhomme de neige, illuminé de plusieurs bougies colorées. Quand je rentre chez moi, je me prépare directement un petit chocolat chaud.
Soudain, j’entends un bruit. Je m’aperçois que les boules de Noël et les guirlandes de mon sapin sont tombées par terre. Je ramasse avec peine les nombreux éclats. Je remarque que mon petit copain, mon premier amour, Raphaël, m’a préparé des biscuits de toute sortes et même des cookies, mes préférés ! En plus, il a fait un petit feu dans la cheminée. Plus tard, la nuit tombe sur le domaine skiable, des étoiles filantes parcourent le ciel et je m’endors paisiblement dans mes couvertures.

21 décembre 2017


Au petit matin, le soleil se lève et je sors en pyjama admirer la vue, mais soudain une boule de neige m’arrive en pleine figure : des gamins jouaient sur le chemin. Au loin, j’aperçois une grosse bête, je fronce les sourcils. C’est Olaf. Ce cerf vient tous les ans pour se faire caresser. Le vent souffle dans mes cheveux, je couvre ma tête avec mon capuchon pour ne pas tomber malade. Ensuite, je rentre chez moi et je vois mon petit copain. Il est adorable, il m’a préparé un verre de lait avec un gâteau recouvert de sucre glace et un petit cadeau emballé par ses soins. Il me propose de garder le sapin jusqu’au nouvel-an, ce que j’accepte. Je décide d’aller me balader pour la deuxième fois aujourd’hui. Je passe devant le grand chêne et le moulin, et je croise plusieurs connaissances. Je les salue et je rentre chez moi.

22 décembre 2017

Je me réveille d’un bond et je vais tout de suite voir Raphaël pour lui parler de mon rêve : « J’étais dans un traîneau volant qui était tiré par des huskies ! J’avais un tel sentiment de liberté ! » Bon, je dois tout préparer pour les fêtes, alors je ne pourrai probablement plus t’écrire aujourd’hui…

Maela et Xavier

Note des auteurs :
Pourquoi ne pas proposer des mots plus farfelus, afin de nous mettre en difficulté pour le prochain post des Petits textes d’hiver (divers) ?

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Les sentiments de Laura (4)

La confusion

Aujourd’hui, j’arrive à l’école. Je suis très contente de retrouver mes amies de l’année dernière. Quand je vois Mélanie, je me rue vers elle pour lui faire un câlin. Nous sommes tellement heureuses de nous revoir. Mais nous avons changé de classe.
Mélanie et moi allons en cours de français. Nous avons un nouveau professeur. Nous remarquons que nous ne connaissons personne, super (soupir) ! Nous sommes un peu déçues, mais le professeur, très gentil, nous remonte le moral. Pendant la récréation, personne ne vient nous parler.
La période suivante, je range mes nouvelles affaires sous ma table. Depuis que je suis à l’école, je n’arrive pas à m’organiser. Quelques minutes plus tard, je retrouve une évaluation de maths vraiment désastreuse de l’année passée.
Mélanie me demande de l’aide pour ranger sous sa table. Je soupire, je ne veux pas le faire mais après tout c’est ma meilleure amie. Je suis fatiguée et Mélanie me demande encore un service. Je m’arrête et prends une feuille en l’a déchirant. Je suis très énervée. Mélanie est très surprise, elle me regarde très bizarrement. Quand je me rends compte que j’ai déchiré des feuilles très importantes, je ne me sens pas bien. Je me réfugie dans les couloirs du collège près de la fenêtre. Je réfléchis, je suis très triste. Des larmes coulent sur mon visage…

Les sentiments de Laura, saison 2015-2016, c’est
ici.
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Les premiers flocons

La date du 7 novembre sera gravée dans nos mémoires ! La neige est enfin arrivée au Mont-sur-Lausanne !
Les sourires des enfants se dessinent alors que ceux des adultes sont plutôt mitigés.

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Les petits textes d’hiver (1)

Chers lecteurs,
Nous vous invitons, dans les commentaires, à proposer différents mots pour que nous les utilisions dans le nouveau projet à venir :
Les petits textes d’hiver.

Maela et Xavier

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Les sentiments de Laura (3)


La joie de la victoire

Je suis suisse et italienne mais je me dis plus italienne. Il y a une semaine, la coupe d’Europe a commencé. Et ce soir, il y a l’équipe nationale d’Italie qui joue contre la Belgique. Je suis une fan ! Avec le drapeau de l’Italie posé sur mes genoux, la main sur le coeur je chante gaiment l’hymne italien. Je regarde le match qui vient de commencer avec mon frère et mon père. « Il y a pas grand chose, dis-je, qui se passe.» Donc je décide d’aller me coucher et je verrai bien demain les résultats sur mon portable. Plus tard, je suis dans mon lit, en train de m’endormir mais, soudain, j’entends ma famille crier de joie. Je sors de mon lit et je m’exclame : « L’Italie a marqué ! » Je saute de joie tellement que je suis contente. Je reste quelques minutes avant de retourner au lit. Je m’endors paisiblement étant contente de cette victoire. Le lendemain matin, à l’école, j’arrive à reconnaître les Italiens, ils ont un grand sourire dessiné sur leur visage et s’exclament : « L’Italie a gagné!» A midi, la sonnerie retentit et je rentre chez moi. Dégustant, plus tard des bons spaghettis au pesto, imaginant les nombreuses victoires des Italiens pendant cette coupe d’Europe.

Les sentiments de Laura, saison 2015-2016, c’est ici.
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