Laïus, topo et cliché

Jun 2017

Vacances

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La fin d'une aventure

Peut-être qu’un jour, une rime d’un poème, une phrase d’un texte ou une photo d’un article resurgira dans votre mémoire. Vous sourirez. A ce moment-là, vous vous souviendrez de Cocktail, ce fameux site où vous publiiez des articles lors de votre dernier cycle. Vous voudrez rechercher ce blog sur internet mais vous ne le trouverez pas, il n’existera plus. Vous serez déçu de ne pas pouvoir retrouver les si beaux textes écrits par certains élèves. Vous regretterez de ne pas avoir gardé des traces de ce site créé par notre enseignant. Alors profitez maintenant d’enregistrer vos œuvres ou mêmes celles des autres si elles vous plaisent. Vous pourrez les relire dans votre canapé, âgé de six ou septante-sept ans. Vous raconterez à vos petits enfants:
«Quand j’avais votre âge, on rédigeait des textes, des poèmes et on faisait des photos lors du cours de français. On les publiait sur le site Cocktail. Malheureusement, je ne peux pas vous le montrer car il n’existe plus.»

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Chiara et Tina

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Cocktail

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On a commencé en duo et nous finirons en duo. Notre premier texte ensemble s’appelait « Le journal de Lucie »,
et notre dernier sera « Cocktail »
Des fois, nous avons eu de la peine à trouver l’inspiration, mais malgré ça, nous avons toujours écrit des histoires. On se réjouissait toujours d’avoir le français pour écrire nos textes. L’année passée nous avons eu beaucoup d’inspiration, cette année moins. Merci à Monsieur Prod’hom d’avoir créé ce site, nous avons eu beaucoup de plaisir,
Merci pour tout vos conseils qui nous ont bien aidés.
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Un dernier post-it

Quel message pourrions-nous transmettre pour notre dernier post-it? Quelque chose qui marque les esprits, quelque chose dont on se souviendra toujours. Un message joyeux parce que nous aimons que nos lecteurs aient le sourire en lisant nos post-it. Des phrases détournées jusqu’aux textes poétiques en passant par les innovations, nous terminons nos deux ans sur Cocktail. Les émotions sont partagées, bien sûr, on est triste d’arriver à la fin mais on est tout de même heureux d’avoir contribué à ce blog. Peut-être qu’un jour vous aurez besoin d’un post-it pour noter quelque chose à ne pas oublier. Au moment où vous le détacherez, vous penserez peut-être à nous. À nous qui détachons le dernier post-it du paquet aujourd’hui et griffonnons ces quelques mots:

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Post-it

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Trahison d'automne...

Es-tu déjà rentré dans cette forêt...? Elle te charme, t'emporte et ensorcèle tes pensées... Elle t'aveugle de ses douces couleurs d'automne, et fait de toi sa simple marionnette. Si tu pars explorer ce bois, tu y resteras. Mais pour en sortir, tu devras toi aussi jouer un double jeu...
Des mensonges s'entassent sur toi et avec le temps, ils t’étoufferont. Seul le vent te libérera... L'hypocrisie des gens t'enfoncera au sol. Tu seras une racine prisonnière de ce vieux chêne, au milieu de cette vaste forêt...

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Personnes innocentes

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Voilà tout est dit

Voilà tout est dit,
Cocktail c’est fini.
Et M. Prod’hom s’en va aussi.
Je lui dirai quand même merci,
Bonne retraite!
Pendant qu’on travaille,
Vous, vous faites la fête.
Vous allez bien vous amuser.
Nous on va tout recommencer,
Et on n’est loin de s’amuser…

Tim

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Le journal de Nicolas (6)

Dimanche, 5 octobre 2014

Cher journal,

Ma mère ne m’a pas laissé aller à l’anniversaire de Matthieu. Sur le moment, j’étais triste et fâché. Je n’ai pas parlé à ma mère pendant tout l’après-midi du lundi.

Mardi matin, je lui ai demandé pardon parce que je n’aime pas être comme ça avec elle. Elle m’a expliqué qu’elle ne voulait pas que j’aille à la fête d’anniversaire de Matthieu parce qu’elle travaillait tard le samedi soir et qu’elle avait besoin de moi pour garder ma sœur. Plus tard à l’école, je n’ai pas dit la vérité à Matthieu, je lui ai menti, j’ai dit que j’allais être présent à son anniversaire.

Samedi après-midi, mes parents sont allés travailler et moi je suis resté tout seul à la maison avec ma sœur. Je ne savais pas quoi faire car l’anniversaire commençait à 15h00 et c’était déjà 14h30.

Je suis rapidement monté dans ma chambre pour me changer et emballer le cadeau de Matthieu que j’avais acheté mercredi. Il était 14h50 et ma soeur s’est endormie alors j’ai pu partir tranquille à la fête.

Super anniversaire! Tout le monde est venu. J’ai passé une très bonne soirée et je me suis fait plein de copains et copines. À 16h00, Matthieu nous propose de manger le gâteau pour ouvrir les cadeaux. Ensuite, on a continué à parler et à jouer.

À 18h30, je suis rentré et il y a eu un imprévu, mes parents sont rentrés avant moi et ils m’ont puni. Je ne peux plus sortir ni écrire mon journal à partir de lundi. Je suis vraiment mais vraiment triste de ne plus pouvoir écrire.

Nicolas

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Le Journal d'Hugo (23)

Le vendredi 26 décembre 2014


La pire chose qui aurait pu m’arriver est arrivée. Heureusement pour moi, mon père était derrière moi pour me rattraper lors de ma chute. Elle, celle que je déteste le plus au monde vient d’arriver, ma mère! Avec papa, on ferme la porte à clé à toute vitesse puis on retourne à table sans rien dire. Elle sonne une deuxième fois, cette fois c’est grand-père qui lui ouvre, il ne l’a pas reconnue. Deux minutes plus tard, je ne sais pas ce qui s’est passé mais maman a réussi à entrer dans la maison et à venir s’incruster à table avec nous. Après une longue discussion entre papa et cette sorcière, ils se dirigent vers moi, papa avec une tête d’enterrement et maman a la tête d’une personne qui aurait gagné au loto. Bref, je sens que rien de bon ne va m’arriver. Papa commence par me remémorer tous les bons moments qu’on a passés ensemble et il en a les larmes aux yeux. Maman poursuit en disant que la vie n’était pas si mal chez elle. Elle ajoute qu’une petite désintoxication de jeux vidéos ne me ferait pas de mal, dit que le luxe n’est pas fait pour moi et conclut en parlant de ma prise de poids chez papa. Le résultat: je dois partir, retourner vivre avec maman sans Arthur, tout seul. Rien que le fait de partir m’horrifie, mais en plus sans mon frère, avec qui je vais pouvoir jouer à la play? Ah non… j’oubliais, chez maman il n’y a rien, juste une télé que j’ai le droit de regarder une fois par mois.
Et même si je ne m’entendais pas avec lui je voudrais qu’il vienne avec moi, pour qu’il n’y ait pas de traitement de faveur. On ne va pas se le cacher, vivre chez mon père ou chez ma mère ce n’est pas la même vie. Malheureusement, je crois que la mienne sera chez ma mère et pour en rajouter une couche, je pars demain matin à la première heure. Il ne me reste donc plus qu’une heure chez mon père. À minuit, ma mère m’appelle: « Hugo, mon petit chéri, viens voir maman, c’est l’heure du départ. » Je serre toute ma famille dans mes bras en espérant les revoir bientôt. Mon petit frère me dit en rigolant par désespoir: Ciao ciao Hugo!

P.S: Grand-papa m’a tout expliqué, c’est lui qui a invité maman, car il ne l’a pas reconnue et dit toujours que Noël est un moment convivial que l’on partage avec tout le monde, voilà la raison pour laquelle il l’a laissée entrer et venir manger avec nous. La bêtise de grand-père va me coûter cher!

Je n’en peux plus d’écrire tous mes problèmes sur un petit bout de papier, je crois que je ne m’en sortirai jamais, en fait je ne crois pas, j’en suis persuadé.

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Les mondes parallèles... (final)... seléllarap sednom seL

Je me relève et après avoir nettoyé mon jeans, je lève la tête et vois Karl, mon grand ami. Après une courte discussion, nous redevenons les meilleurs amis du monde et nous décidons de repartir. En effet nous avons remarqué que nous sommes tout les deux tombés dans la bouche d’égout, et donc, si nous sautons à nouveau nous ressortons chez nous. Nous allons donc à la bouche la plus proche de l’école car nous voulons voir à quoi elle ressemble dans ce monde parallèle.
Arrivés là-bas nous voyons Mme Lecoultre qui semble perdue mais elle n’avait qu’à pas nous mettre ce 3.5.
- Goodbye Mme Lecoultre and luck good.
Dis-je et nous sautions dans la bouche en ricanant...

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Les mondes parallèles... (final)... seléllarap sednom seL

- Eh! d'où viens-tu, toi?
- Je ne sais pas, mais... Tu es Karl!
- Quoi, tu me reconnais!
- Bien sûr; mais où étais-tu? Je t'ai cherché partout.
- Ben... là , de l'autre côté de la bouche d’égout.
- Coïncidence, il m'est arrivé la même chose.

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Les mondes parallèles... (Avec Paulo 2)...seléllarap sednom seL

Bon, je me décide à lui parler maintenant que mon fantôme est parti.
- Oh! Ah, eh! Bonjour. Qui êtes-vous?
Enfin, je ne sais pas, moi j’étais quelqu'un, et vous?
Vous savez, je voulais dire... euh non. Je ne suis personne.
Arrêtez de me parler, il faut qu'on discute.
Qui êtes-vous? Je m'appelle Karl.
Ah! Mais tu t'appelles Paolo.
Bon ben, salut!
Je ne suis pas plus avancé...

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Les Moines Plutoniens (12)

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« Crève sale… CASSEROLE ! »

Grobrt, un Raton-Laveur


FINAL SAISON 1

Quand ils arrivèrent au sous-sol, ils furent surpris de découvrir une gigantesque installation, visiblement une espèce d’usine à clones. Dans le fond, on pouvait voir une personne se mouvoir dans l’ombre.
- C’est trop tard, chers amis, cria une voix familière.
- Bah non, c’est même pas midi enflure ! rétorqua Dagan
- Vous avez une heure de retard, ça a changé à cause de l’équinoxe.
- Ah… Mais il n’est jamais trop tard pour te tuer, salaud !
Un silence s’installa dans la pièce. Tandis que l’équipage se grattait le coude, le vendeur, lui, rigolait d’une manière très forcée et irritante.
- Tu va te la fermer, oui ? cria Thrani en lui tirant dessus.
Le coup fut réfléchi par un champ de force, et le vendeur répondit :
- Oh que non. Voyez-vous, j’en ai mare de ce monde de fascistes! Sous prétexte que je suis un migrant d’un autre monde, on me maltraite, et on me force à faire des travaux peu gratifiants. Et pour y mettre un terme, j’ai pris contact avec des gens très influents.
- Mais on s’en fout ! aboya Dagan
- Mais vous allez m’écouter jusqu’à la fin, mes amis. Ces gens m’on offert de vendre la gamme d’implants BT-08X34. Ces implants possèdent une puce capable de faire impl…
- On s’en fiche ! Viens ici espèce de lâche, qu’on se batte d’homme à homme !
- Non. Je vais juste faire exploser cette cité, et moi avec, dans le but de détruire ce monde que je déteste ! Par contre j’ai des robots pour vous…
A ce moment, une dizaine de robots arrivèrent et se mirent à leur tirer dessus. Ils réussirent à tuer Hemaed, qui n’avait pas eu le réflexe de se mettre à couvert.
Pendant ce temps, Thrani écrivait un message à quelqu’un, pour le prévenir qu’après sa fuite, il ne reviendrait jamais. En même temps, Dagan se mit à crier des inepties sur ses ennemis, tout en leur balançant des grenades, ce qui causa d’ailleurs une brèche de l’une des réserves de gaz de l’installation.
Et tandis que continuait le combat, Thrani envoya son message, avant de tenter une charge héroïque. Il réussit à détruire quelque robots, mais il ne fit pas long feu avant d’être blessé à la jambe et de sombrer lamentablement dans les tréfonds. Il ne restait plus que Vilip et Dagan, et encore, ils n’avaient qu’une minute avant que le vendeur taré ne fasse péter tout le monde. Vilip se glissa discrètement derrière l’ordinateur principal. Mais, comble du malheur, celui-ci se trouvait en dessous de la bombone de gaz neurotoxiques percé. Il fit exploser l’ordinateur, ce qui le tua sur le coup. Mais maintenant, le vendeur se mit à crier :
- Qu’avez vous fait ? Mon plan était parfait !
- T’es trop cliché, espèce de sale terroriste, gueula Dagan avant de vider toutes ses munitions pour briser le champ de force.
Ce fut alors qu’il chargea l’homme avec son couteau, mais comble du malheur, il marcha vers la porte. Avant de la claquer, il dit :
- Bonne chance avec les robots !
Ce fut alors qu’une grosse quinzaine de robots arrivèrent. Dagan ne se laissa pas déborder, et les extermina sans vergogne. Vague après vague, il finit par se faire tuer, débordé par des robots en surnombre.

Ainsi se termine la saison une des Moines Plutoniens, j’espère qu’elle vous aura plu, et n’hésitez pas à mettre des commentaires pour dire ce que vous avez pensé de cette série.

David et Evan

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(...)2

En fait les bruits … c’étaient pas papa et maman, c’étaient des … que papa grillait et maman se faisait à manger pour son … de midi. Enfin les parents partis au travail, je m’habille et me dépêche d’aller faire les courses avec Mathilde ma … soeur, car demain c’est mon … avec les copains. Nous avons acheté un …, des chips aux … et des bonbons. Quand nous sommes rentrés, Mathilde m’a aidé a … la maison. A 15 heures 27, on a tout … et tout … pour demain, alors on appelle maman, on lui demande si elle est d’accord qu’on aille à la … . Elle est d’accord mais à condition que nous soyons à la … à 20 heures 15 maximum. Quand nous arrivons à la …, maman m’appelle.
- Allô mon fils.
- Oui maman, qu’est-ce qu’il y a et pourquoi tu … ?
- Didi est mort, un … l’a mangé
- Ohhhhh nan, pas Didi. Je t’avais dit de faire plus … à lui.
- Désolée de t’apprendre cela maintenant alors que tu es …
- Pas de souci. A tout à l’heure.
- N’oublie pas de … à l’heure.
- Oui, pas de souci.
A 20 heures 15 nous sommes arrivés à la maison. Personnes n’est là. J’entends un bruit dans la cuisine et là...
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SUDDEN CHANGE

Episode 4:
My first MISTAKE

28 décembre 2001:


7h02 c’est l’heure de la douche. En enlevant ma serviette, Mirko me regarde, je n’aime pas, il s’approche de moi en me disant:

-Yeah! le nouveau. Dis donc, t’es bien monté, dit-il d’un ton charmeur

Je ne réponds rien et trace ma route, le regard baissé pour me doucher. Il revient en me touchant l’épaule, je n’apprécie pas. Je finis par arriver dans ma cellule et Mirko revient vers moi en me touchant le fessier; cette fois-ci, c’est trop, je me retourne et le repousse jusque dans la cage d’escaliers, il tombe du 3 ème étage, cela fait un bruit creux et résonne dans le bloc… Il est mort. Les gardiens arrivent sur les lieux de mon crime, je panique mais, à cause de mes nouveaux amis les Allemands, les gardiens ne me regardent même pas: j’ai… j’ai commis un meurtre.

29 décembre 2001:


Deux Allemands m’attendent là devant ma cellule pendant notre contrôle hebdomadaire. Ils commencent par engager la conversation:

    Je leur réponds par un geste de la main. Ils me regardent en attendant quelque chose pendant plusieurs minutes, je comprends très vite qu’ils veulent une réponse. Pendant un instant le temps s’arrête dans ma tête, j’ai une seconde pour donner ma réponse. Je me dis qu’avec des personnes qui font la loi dans la prison, j’aurais plus de moyens pour réaliser mon projet… Bien évidemment mon choix est difficile, j’accepte la proposition, leur réaction est chaleureuse à mon égard. Ils me prennent le bras pour m’emmener voir leurs armes fabriquées de leurs propres mains: des couteaux et des brosses à dents fusionnées aux lames de rasoir. Discrètement l’un d’eux me donne un couteau et me dit:

    - Cela est pour toi mon frère!.
    - J’apprécie ton geste, camarade!

    Je poursuis la conversation avec un “Qui êtes-vous dans cette prison?“. Ils me répondent en même temps, avec un regard dominant:

    - Nous sommes les frères Schmidt. demain 10 heures précises devant le bloc A, nous serons tous là…

    Avant que j’aille me coucher, il me reste quelques lames de rasoir, j’en prends une pour me fabriquer une autre arme. En posant ma tête sur mon oreiller, j’entends des prisonniers qui chantent et les Allemands qui insultent les autres « races ».

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    L'affaire Kate (4)

    Les cacahuètes étaient éparpillées, ce qui laisse deviner que la personne qui les mangeait a dû partir subitement. La porte arrière à moitié ouverte ne laisse plus aucun doute, la personne s’est enfuie.
    Pourquoi me fuirait-elle ? Cette affaire est décidément la plus complexe que je n’aie jamais eue.
    Suite à son départ soudain, je décide de franchir la porte; un taxi passe devant moi comme si ses passagers me narguaient. J’ai deux choix, rester avec Bill à moitié bourré, ou bien suivre le taxi dans lequel se trouvait Kate.
    Je saute dans ma voiture, je vais en direction de Goldenstreet. Le taxi s’arrête après vingt minutes devant un club pas très catholique. Je parque ma vielle bagnole. Un géant m’empêche d’entrer, j’utilise mes droits d’enquêteur, le poing dans la face. Le géant me démolit, j’ai désormais très mal et je ne pourrai décidément pas rentrer…
    Je fais le tour, bingo, une fenêtre isolée. Je me munis d’un caillou et rentre par effraction en cassant la vitre. Je me trouve dans les vestiaires, je commence à fouiller quand une étrange bague trône devant un casier mal fermé. L’alliance de Kate, maintenant c’est sûr, elle mène une tout autre vie… et alors ? Je ne vais tout de même pas condamner ma femme? Je repars comme un voleur laissant derrière moi la triste et misérable vie de Kate.

    Mylan et Flavio

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    Le Journal de Nicolas (5)

    Lundi, 29 septembre 2014




    Cher journal,

    J’ai un seul ami mais au moins je commence à comprendre un peu l’anglais; l’école n’est pas facile pour moi. Parfois je veux demander quelque chose à l’enseignante mais comme je ne sais pas formuler les phrases, je ne dis rien.

    La semaine passée, le français de ma classe est venu vers moi et s’est présenté, il s’appelle Matthieu et il m’a dit que, si j’avais des problèmes, je pouvais lui demander de l’aide, j’étais très content. Pour la première fois quelqu’un s’est inquiété pour moi. A la fin de la journée, on est rentrés ensemble et il habite à deux minutes de chez moi. Avant qu’il passe la porte de l’entrée de sa maison il m’a demandé si je voulais aller à son anniversaire ce week-end et moi j’ai répondu que je devais demander à ma mère, mais que sûrement elle allait me laisser.

    Quand je suis arrivé chez moi je lui ai demandé. Contre toute attente, elle m’a dit non parce que je devais garder ma sœur. On a commencé à se disputer. Comme j’avais vraiment envie…

    Nicolas

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    Les petits textes d'hiver (6)

    En 1998…


    Avant de commencer le récit de mon humble vie, j’aimerais me présenter, je m’appelle Mathias, j’ai 21 ans, je suis français et je travaille à l’Université de Montpellier.

    Aujourd’hui, nous sommes le 16 juin et ce matin, avant de prendre le métro jusqu’à l’Université, j’écoute comme d’habitude sur mon walkman mon tube préféré de Julien Clerc, « Laissons entrer le soleil » en jouant avec mon trousseau de clé. À l’Université, c’est un grand jour, ils ont installé l’imprimante la plus récente. Je me réjouis, car après le cours, je vais sortir en ville avec mon amie Stéphanie, on se connaît depuis la prégymnasiale. Mais, revenons aux études, pendant les cours d’informatique, alors que j’essaye de placer le mot « anticonstitutionnel » pour me donner un air intelligent, je fais une découverte assez incongrue, j’ai trouvé dans mon sac ma peluche qui est tombée à mon insu de mon joli canapé vert. C’est assez immature de ma part de dormir encore avec elle…

    Cette après-midi, je vais faire une chose un peu moins immature, c’est de programmer mon voyage à Madagascar avec mon meilleur ami, Giovanni, en août. Et je regarderai l’émission sur le nucléaire, peut-être à côté de ma cheminée s’il fait trop froid. À ce qu’il paraît, à Madagascar, il y a beaucoup de marchands de tableaux pas très compétents.

    Je n’ai pas très hâte d’être demain, car je vais commencer mes sept textes de dissertation de français que je dois rendre dans environ un mois. Je suis certain que je vais encore me ruer sur la première phrase comme un rhinocéros pour finir à temps. Je ne sais pas pourquoi je réagis ainsi, vu que j’ai encore du temps pour le faire.
    Je pense qu’il me faudrait m’acheter un frein pour me ralentir.


    Chers lecteurs, merci à vous tous pour nous avoir suivis ! Avant de terminer, nous vous proposons d’essayer de trouver l’anachronisme qu’il y a dans ce texte !

    Maela et Xavier

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