Laïus, topo et cliché

LMP

Les Moines plutoniens (11)

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« La violence, c’est mal. »

Un pacifiste, lors d’une manifestation


VIOLENCE

Tandis que le robot leur tirait dessus, Dagan se mit à tirer de tous les côtés, détruisant quelques babioles, et touchant le robot à la jambe. Sans plus se décourager, le robot cria :
- Je sais où tu te caches ! Viens ici que j’te bute !
- Ferme-là et viens ici ! cria Dagan
- Enflure ! termina la machine
Le raton-laveur sortit de sa cachette pour tirer un grand coup de blaster sur son ennemi, lui désintégrant un bout de sa perruque. Le robot lui répondit en lui lançant une grenade plasma. L’animal esquiva rapidement l’explosion, avant de tirer une salve. Thrani et Hemaed étaient en train de fouiller le fond, et Vilip, le marchand, aidait Dagan à tuer le robot.
Après une demi-heure de combats incessants, le robot cria que sa batterie était vide. Vilip en profita pour lui exploser le processeur.
- Ouh, c’était épuisant ! dit Dagan.
- Les gars, vous avez trouvé quelque chose ? demanda Vilip.
- On cherche, on cherche ! répondit Hemaed.
C’est à ce moment qu’une dizaine de robots pénétrèrent dans la pièce, tirant aléatoirement dans tous les sens, espérant toucher quelque chose. Tout ce qu’ils touchèrent, ce fut les étagères de la pièce, et le bout de la crinière de Dagan, qui jura à leur encontre, avant de tirer une salve.
- J’ai trouvé un truc caché sous une statue ! cria Thrani, tout en envoyant une EMP sur les robots.
- Merci bien, mais on est un peu dans une situation difficile ! répondirent les deux combattants.
Tandis que des coups de feu virevoltaient dans la pièce, Thrani et Hemaed avaient découvert une bouche d’égout où se dissimulait ce qu’ils cherchaient.
- Les gars, venez vite ! hurla Hemaed.
- Mais vous voyez toujours pas qu’on essaye de faire sauter des robots ? rétorqua Dagan.
Une dizaine de minutes plus tard, tous les robots furent mis hors-service d’un coup de blaster dans le processeur.
- Bon, allons-y les gars ! dit Thrani en descendant les égouts.
- Descendez vite, je sens que des robots vont revenir, dit Dagan sans savoir ce qui les attendrait en bas…

David, Mouldi

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Les Moines plutoniens (10)

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« Si vous vous retrouvez dans un entrepôt à basse température, c’est que vous vous êtes fait avoir. »

Inconnu


INVESTIGATION

L’équipage arriva dans un bar appelé « Bièèèèèèèreeeuh (première pinte gratuite), » d’où émanait une odeur d’alcool très forte. A l’intérieur du bar, des centaines de personnes buvaient des pintes de bière, tandis que les autres se soulaient à coup de shots de vodka-pomme.
Dagan, le raton-laveur de l’équipage, s’approcha du seul homme qui semblait sobre dans cet établissement. Il l’interpella avant d’initier une conversation :
- Bonjour monsieur, est-ce que je peux vous poser quelques questions ?
- Bien sûr, à quel sujet ? répondit l’homme
- Avez-vous remarqué quelques… disons changements physiques chez certaines personnes ces derniers temps ?
- Pas tellement… attendez… maintenant que vous le dites…
- Poursuivez ! ordonna Dagan.
- Eh bien, depuis quelque temps, certaines personnes se sont mises à acquérir des implants beaucoup plus performants qui changent leur comportement…
- Dites-m’en plus, cela m’intéresse…
- Voyez-vous, depuis que ces gens se sont implantés cette nouvelle gamme cybernétique, ils se sont mit à agir comme… comme des sortes de pantins, voyez-vous ? dit l’homme en buvant une pinte de bière.
- Intéressant. En savez-vous plus ?
- Malheureusement, non.
- Au revoir et merci, monsieur, pour vos réponses, termina Dagan.
Tandis qu’ils terminaient leur conversation, deux hommes s’effondrèrent sur le sol, probablement sous le coup de l’alcool, produisant un bruit sourd et qui fit vibrer le plancher, ce qui causa la chute du raton-laveur.
Quand Dagan revint vers l’équipage, il expliqua la situation, avant de déclarer qu’il fallait absolument aller dans une clinique cybernétique.
Après une demi-heure de recherche, ils en trouvèrent enfin une. Ils entrèrent et se firent interpeller par le vendeur, qui parlait avec un fort accent oriental :
- Bonjour, que puis-je faire pour vous servir, étrangers ?
- Auriez-vous une nouvelle gamme d’implants cybernétiques à disposition ?
- Oui, suivez-moi, dit-il.
L’équipage le suivit dans des couloirs étroits, avant d’arriver dans une pièce froide et mal éclairée.
- Bienvenue dans l’entrepôt ! Ce que vous cherchez est tout au fond à droite.
- Là bas ? demanda le pilote en pointant du doigt le fond de la salle.
- Oui. Bon maintenant, je vous laisse explorer les lieux, j’ai d’autres chats à fouetter, termina le vendeur.
Un robot arriva, leur tirant dessus avec des armes haut de gamme.

David, Mouldi

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Les Moines plutoniens (9)

Sci Fi Arctic
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« La xénophobie n’apportera rien, regardez ce qui est arrivé à l’empire d’Orion, il a très vite chuté dans l’anarchie. »

Lyne Brivis, « Leçons du passé », éditions Thaure, Torus VI, 16721 ap. J-C


OBHOL

Quand ils atterrirent, ils furent accueillis par nombre de gens armés, prêts à tirer au moindre geste non-conforme. Sur le moment, on pouvait avoir l’impression qu’ils attendaient la moindre occasion de plomber les étrangers. Tandis que l’équipage s’avança sur la piste, un homme très grand, tellement poilu qu’il ressemblait à un ours, s’approcha d’eux et les interpella :
- Bien le bonjour, étrangers ! Excusez ces hommes, ils ont une peur aveugle des hommes de l’espace.
- Bonjour monsieur. Si nous sommes ici, c’est pour acheter… à peu près de tout, dit un membre de l’équipage, visiblement un ancien marchand.
- Je vois… Suivez-moi, je vous montre le chemin du supermarché.
- Très bien, termina alors l’ancien marchand.
Après quelque minutes à voyager en snowspeeder, ils arrivèrent dans une grande ville, visiblement de plus de dix millions d’habitants poilus. De là où ils étaient, ils ne pouvaient pas voir grand chose, excepté un gigantesque nuage de smog, au travers duquel ils discernaient les feux provenant de raffineries. Quand l’équipe descendit du véhicule, elle se trouvait devant un supermarché. La brume les empêchait de voir à plus de cinquante mètres. Au-dessus des rues pavées sur lesquelles ils se situaient, un gigantesque réseau de monorail remplaçait le besoin de posséder une voiture.
Quand ils entrèrent dans le magasin, une chose les surprit : la filtration de l’air était excellente. L’air que l’on respirait en ce lieu ne sentait pas le pétrole, ni n’était irrespirable.
Ils achetèrent nombre de choses ici, notamment un stock gigantesque de bières, des masques à gaz, de la viande locale, des légumes locaux, un stock de matériel de bricolage et des statues à l’effigie d’un ancien dictateur.
Par contre, durant tout le temps qu’ils passèrent à acheter des objets, une chose les troubla. Ils remarquèrent que la plupart des gens ici possédaient des technologies trop avancées pour un monde T-8. D’habitude, l’IA du vaisseau aurait précisé que ceux-ci commerçaient de la technologie avec d’autres peuples. Et comble de l’étrange, ces technologies cybernétiques n’étaient pas reconnues par un Omni-Tech, qui pouvait reconnaître n’importe quel objet existant dans la galaxie. Ils devaient sur le champ mener une enquête. Mais par où commencer ?
- Un bar bien sûr ! dit alors Hemaed, le pilote.


David, Mouldi

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Les Moines plutoniens (8)

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« La chancla ! »
Adage d’explorateur

Note : petit changement au niveau de la structure du texte; nous changeons de système de narration, nous passons de la structure je-présent-sans passé simple à une structure il-imparfait-avec passé simple; cela permet plus de choses du point de vue narratif.

L’IRLANDE DE L’ESPACE

Après quelques heures dans le coma, le groupe se réveilla, Thrani le premier. Le vaisseau semblait être revenu au dernier lieu de saut, c’est-à-dire dans le système Sol. Sans attendre plus longtemps, ils sautèrent à l’autre bout de la galaxie, dans le système Obholh. C’est un petit système de 4 planètes, dont une avec une lune habitable. Ce fut alors qu’un membre de l’équipage, nommé Hobhor, demanda à l’IA du vaisseau :
- Décris-moi les mondes habitables!
- Obholh IV Z, surnommée « L’Irlande c’est génial » par ses découvreurs, est une lune arctique pas plus grande que Sol I. Elle possède une atmosphère similaire à la Terre. Ses habitants sont des humains descendant des peuples celtiques qui ont acquis une forte pilosité pour s’adapter à cet environnement. Ces derniers vivent dans une société xénophobe et autoritaire, ayant une économie basée sur l’exportation de matières plastiques et d’alcool. Leur niveau technologique est T-8, caractérisé par le début des voyages spatiaux et le début de la conscience artificielle.
- Merci, répondit Hobhor.
C’est alors qu’ils commencèrent leur lent atterrissage sur ce monde de glace et de bière.

David, Mouldi

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Les Moines plutoniens (7)

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« Si d’ici dix mille ans nous ne réussissons pas à nous unir en une seule entité, je vous prédis la mort de l’espèce. »

A’Varda Elon


DEPART

Peu de temps après la destruction du porte-chasseurs, une gigantesque explosion anéantit un quartier non loin d’ici. Il va falloir faire vite si nous voulons survivre à cette invasion. Ni une ni deux nous prenons nos affaires tandis que, dans le ciel, des centaines de vaisseaux se tirent dessus. Ce monde qui était prospère il y a à peine une heure est devenu un vaste champ de ruines, me dis-je à moitié essoufflé. C’est alors que nous arrivons devant le spatioport, encore alimenté malgré la guerre, et visiblement intact. Le téléporteur ne marchant plus, nous prenons l’ascenseur. Nous voyons le paysage urbain défiler à toute allure tandis que nous montons, accompagnés par un léger air de musique classique et le son des explosions à l’extérieur.
Arrivés au dernier étage, l’ascenseur s’arrête, et la porte s’ouvre. Un voix métallique nous dit que nous sommes arrivés, et nous descendons. Les portes du hangar s’ouvrent en produisant un crissement métallique insupportable. Je vois mon vaisseau non loin et je dis à tout le monde de monter, à tout le monde de s’accrocher, et le vaisseau part en vitesse lumière. Quand il s’arrête, nous sommes au-delà de l’orbite de Sirius X. J’enclenche le
jumpdrive, et nous disparaissons dans l’inconnu.

David

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Les Moines plutoniens (6)

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REPRISE

[…] L’art de la guerre s’adapte à son époque. […] Il y a longtemps, il aurait été intolérable de tuer des civils. […] Maintenant, c’est le meilleur moyen de forcer la reddition des mondes. […]

Syra Balhi, Le Nouvel Art de la guerre, Editions du Verfeuille, Planas V, 35607 ap. J-C


Du coup, sans réfléchir, je cours vers l’explosion; à force, j’ai dû prendre l’habitude sur Centauri II. Une trentaine de minutes plus tard, j’arrive là où l’explosion a eu lieu. La zone est complètement en feu, avec… non de non… Dans le ciel, des centaines de vaisseaux de combat effectuent une bataille, et détruisent des lieux stratégiques avec des canons Gauss. Je sais pertinemment que ce n’est pas l’Empire Centauri qui attaque, ce n’est pas leur tactique. Mais les seuls qui utilisent ce genre de tactique, c’est les Eveillés, une superpuissance galactique. C’est assez ironique de fuir une dictature pour se retrouver dans une autre…
Du coup, trente minutes plus tard je suis chez moi, en train de préparer une éventuelle résistance, avec une dizaine de civils, que j’arme jusqu’au dents. Bizarrement, les douaniers m’ont laissé passer avec mon stock d’armes… ils n’ont pas dû les détecter, avec leur méthodes primitives. Nous admirons une dernière fois le paysage, avant de tirer sur les vaisseaux avec une DCA rouillée. Nous arrivons à abattre un porte-chasseurs, un vaisseau qui est ma fois fort utile. Mais nous n’avons plus de munitions. C’est à ce moment qu’un résistant nous dit que les Siriens, en prévision de ce genre de cas, auraient créé une base dans le lointain monde de Jenheta II, un monde corrosif et volcanique, ou personne n’oserait poser le pied. Mais, il faut mettre la main sur mon vaisseau…

David

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Les Moines plutoniens (5)

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ÉPIT

« Sirius V : Capitale de la république Sirienne, monde de classe 7. Le IDH est supérieur à 1.00, malgré sa population en surface de 150 milliards. Le paysage à la surface est majoritairement urbain, avec néanmoins quelque parcs. […]»

Guide touristique Sirien


Le téléporteur me dématérialise, et me transporte au sol. Je découvre une surface en titane mouillé par la pluie en cours. Au-dessus de moi, il y a une autoroute où circulent beaucoup de véhicules hybrides. L’avenue est entourée de haute tours semblant se perdre dans l’atmosphère. Sur un virage donnant sur ce qui semble être un quartier économique important, je vois un bistrot rétro. Je décide d’y rentrer, car j’ai extrêmement soif.
Après une quinzaine de minutes, je reçois ma commande, qui m’est servie par un robot du 26e millénaire. Ce qui est étonnant, c’est qu’il soit encore fonctionnel. Mais ce n’est pas important, car les plats de Sirius sont absolument sublimes ! Ce n’est pas des insectes géants génétiquement modifiés, en tout cas.
Une dizaine d’heures plus tard, je me suis trouvé un appartement qui est visiblement « pour les pauvres ». Mais dans l’empire du Centaure, la personne qui aurait un appartement de cette taille serait extrêmement riche ! La maison fait 100 m2, 20 pièces et un balcon. Situé à plus de 10 km du sol, cet appartement saura ravir le moindre immigré.
Depuis la baie vitrée, j’admire le magnifique paysage urbain de la cité, où s’entrecroisent autoroutes, bâtiments de minimum 3 kilomètres de haut, quelques pyramides gigantesques et une dizaine de stations orbitales visibles.
Et soudainement, brisant le calme qui régnait, une gigantesque explosion souffle le paysage devant moi : 10 kilomètres tout simplement rasés. Et là, je me rends compte que la suite de mon existence ne sera pas aussi calme que prévu…

David

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Les Moines plutoniens (4)

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LA FUITE

« Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer. »

Martin Luther King


Après une bonne nuit de sommeil, je vais sur le pont du vaisseau. Il est très large, avec une coloration noire, et les hologrammes sont bleus. Je vais sur la carte galactique, représentant la Voie Lactée en trois dimensions. J’avais remarqué que j’étais sur Origine, mais je ne pensais pas que les autres planètes de Sol étaient elles aussi des mégalopoles planétaires. Mais passons. J’active le mode politique de la carte, pour voir dans quelle nation je me situe. Je suis visiblement sur la frontière Siriano-Centauri. Ensuite, je dessine avec mon doigt la trajectoire vers Sirius V, et je tire sur le levier du jumpdrive. Je vois l’espace autour de moi se fissurer, je sens le vaisseau qui se distord, et là, je me retrouve en orbite de Sirius V. Les douaniers m’appellent, pour faire un contrôle d’identité. Dans mon ancienne vie, j’étais Thrani Minta, scientifique de l’armée Centauri. Je développais une espèce de créateur d’univers de poche, censé détruire tout ce qui y entre. Mais bon, quand on bosse sur une arme de destruction massive destinée à tuer des centaines de milliards d’innocents, on commence très vite à vouloir se tirer. Enfin, ils scannent ma puce d’identité, et me laissent passer. Depuis l’orbite, la surface de Sirius V est grisâtre, contrairement à la plupart des autres planètes-cités, dont l’atmosphère polluée ne laisse rien entrevoir, comme Alpha Centauri II. Au loin, je vois une des multiples stations orbitales d’habitations, et la magnifique lune sirienne, elle aussi très peuplée, et aussi grise que son parent.
J’atterris sur le sommet d’un immeuble, à une soixantaine de kilomètres du sol, voyant autour de moi beaucoup d’autres tours, aucune ne surpassant celle-ci. Après un certain temps d’observation, je prends le téléporteur.

David

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Les Moines plutoniens (3)


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FIN DU SÉJOUR

J’ai remarqué qu’un robot a fait une erreur dans le réacteur tachyonique, c’est une pièce que l’on doit manier avec beaucoup de précautions, car au moindre choc, un détonateur se déclenche. Le robot a fait tomber une barre sur le réacteur, je n’ai plus que 38 heures pour quitter cette planète, avant qu’elle ne se fracture. Je décide d’aller m’installer sur l’anneau orbital car il y a des pièces de rechange. Mon vaisseau tiendra sans les deux pièces manquantes car l’anneau n’est pas très loin de cette planète, je peux y accéder sans planter mon vaisseau grâce au réacteur anti-gravité.
Arrivé sur l’anneau, je vais m’installer sur un énorme rocher et je vais chercher les parties manquantes de mon vaisseau. Par chance, je vois le réacteur à gravitons qui lui manquait. Mais sans jumpdrive cela me prendrait 4 années en vitesse lumière pour atteindre l’étoile la plus proche. Pour l’instant il se fait tard et je décide de retourner dans mon vaisseau car l’oxygène est limité dehors.
Après un réveil difficile, je décide de me mettre à la recherche de ce jumpdrive, et il ne me reste que 10 heures. Je pars dans un couloir relativement bien éclairé, qui se trouve être une zone médicale. Mais je vois un DZ-23, et je pars de l’autre côté. Par chance, c’est la salle d’ingénierie, il doit forcément y avoir un jumpdrive qui fonctionne. Après 7 longues heures de recherches, j’en trouve enfin un fonctionnel, et avec du carburant. Il ne me reste plus que 3 heures avant la fracture et l’explosion directe de ce réacteur tachyonique; je dois compter 1 heure pour le retour, 1h30 pour l’installation et 25 minutes pour charger le jumpdrive et les provisions. Je vois la fracture du réacteur, je monte dans mon vaisseau, je démarre, je fuis cet anneau et cette planète maudite!
Je m’arrête une centaine de kilomètres plus loin, je retourne mon vaisseau, là je vois que la planète explose. Comme ça sous mes yeux je... Heureusement que je ne suis pas resté plus longtemps. Maintenant je dois me trouver une autre planète ou loger avant d’aller vers la république de Sirius. Je suis crevé, je vais me coucher.
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Les Moines plutoniens (2)

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DÉCOUVERTE DES ENVIRONS

Je marchais tranquillement dans les rues effondrées de cette mégalopole en ruine, remarquant de nombreux « squelettiformes » près des bouches d’égouts. De hautes tours délabrées dominent l’horizon, et un anneau orbital effondré domine le ciel. Alors que je continue ma route, deux tours similaires relativement épargnées par le cataclysme titillent mon attention. Après 5 heures de marche, je pille un fast-food, la nourriture n’est pas périmée, juste extrêmement sèche ; j’arrive devant deux tours jumelles, j’entre par un trou dans le mur, et je trouve toutes sortes de biens qui pourraient me permettre de survivre quelques jours et des objets mécaniques pour réparer mon vaisseau. La nuit venue, je m’installe dans une des tours; le lendemain, je décide de commencer mon périple vers le site du crash, à une demi-journée de marche.
J’arrive enfin au vaisseau, que je répare assez facilement, mais il manque le
jumpdrive et le réacteur à gravitons. Ça doit se trouver dans l’anneau orbital, où se sont perdus les composants au moment du crash. Pour aller le rechercher, je devrais me construire un autre vaisseau. Il est tard et les parasites commencent à sortir, alors pour l’instant, je vais me coucher.

David et Tim

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Les Moines plutoniens (1)

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PROLOGUE

Il fait froid sur cette planète. Trois jours que je me suis crashé ici. Par chance, c’est une ancienne planète-cité ; l’électricité marche encore, et les robots travaillent comme si il y avait encore de la population. Ah ! Mais je suis sûr que vous voulez savoir pourquoi je suis ici ?
Je suis arrivé ici après avoir fui avec succès la dictature de l’Empire du Centaure. J’étais censé arriver dans la République de Sirius, mais j’ai eu la mauvaise idée de traverser un système en quarantaine. En passant près d’une planète, j’ai été repéré par des drones qui m’ont tiré dessus, et c’est à cause d’eux que je suis là. Je ne sais pas combien de temps je vais rester là, je vais me loger dans le bâtiment le plus proche. Mais ce dernier est infesté de parasites DZ-23. Ils sont arrivés là après le crash d’un vaisseau alien sur une ancienne centrale nucléaire désaffectée. Cette dernière a explosé, et a infecté toutes les formes de vie restante sur la planète Origine, aussi connue sous le nom de planète Terre. Je décide donc d’aller m’installer dans une grotte loin des parasites, là où je serais coupé du reste du monde, là au moins je ne risque presque rien, j’ai dit presque…

David et Tim

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