Laïus, topo et cliché

May 2017

L'affaire Kate (3)

Bon, aujourd’hui je suis déterminé à m’y rendre! Arrivé sur les lieux personne dans le parking. Dès que j’ouvre la porte j’aperçois Bill couché par terre avec une bouteille à la main! Il a encore et encore trop bu. J’espère qu’il sera capable de répondre à mes questions.
- Réveille-toi ! Sac à bière !
- Le bar est fermé !
- Ça tombe bien, j’ai déjà envie de partir mais avant tu vas répondre à mes questions !

Quelques minutes plus tard il se lève enfin. Je lui demande:

- Où est Kate? 
- A toi de le savoir, c’est ta femme pas la mienne…
- Tu sais où elle est ?
- Hm…

Il n’as pas répondu; en regardant le comptoir je vois des cacahuètes, Bill en est allergique…

Mylan et Flavio

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La vie

La vie est une énorme horloge qu’on ne veut jamais voir s’arrêter.
C’est comme si notre vie dépendait du temps qui nous reste à vivre.

Notre vie se résume alors en 24 heures :

A une heure, je nais ;
A deux heures, je prononce quelques mots ;
A trois heures, je fais mes premiers pas ;
A quatre heures, je commence l’école ;
A cinq heures, j’apprends de nouvelles choses ;
A six heures, je perds ma première dent ;
A sept heures, je me fais punir ;
A huit heures, je deviens majeur ;
A neuf heures, je rentre à l’université ;
A dix heures, je termine mes études ;
A onze heures, je trouve un travail ;
A douze heures, je quitte la maison ;
A treize heures, je deviens indépendant ;
A quatorze heures, je tombe amoureux ;
A quinze heures, je me dispute ;
A seize heures, je me marie ;
A dix-sept heures, j’ai des enfants ;
A dix-huit heures, je les éduque ;
A dix-neuf heures, je vois mes enfants grandir ;
A vingt heures, je deviens grand-père ;
A vingt et une heures, je vieillis ;
A vingt-deux heures, je prends ma retraite ;
A vingt-trois heures, je tombe malade ;
A minuit, je vais au paradis…

Imaginez-vous, si vous saviez que vous vivriez durant vingt-quatre heures, que feriez-vous durant chaque heure tout en sachant qu’à minuit précise vous cesseriez de vivre ?



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Anisha, Aroa, Joana et Nora




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Derrière les murs (8)

Je me trouve dans le bureau où se trouvent tous les documents concernant la maison. La vieille dame qui m’accueille (si on peut appeler ça un accueil…) me fait attendre pendant qu’elle va chercher le dossier. Ça doit faire déjà 20 minutes que j’attends et je commence à perdre patience. Soudain elle revient, chargée comme une mule et me demande de lui donner les papiers qui certifient que je suis l’acheteur et ma carte d’identité.
Zut ! Je l’ai oubliée chez moi ! Je la supplie de passer au-dessus de cette formalité mais elle refuse ; elle ne lâchera pas un mot sur cette maison tant que je ne lui aurai pas donné ma carte d’identité. Je peste mais me résous à aller quand même la chercher ; de toute façon je n’ai pas le choix.
Je roule à une vitesse assez conséquente avec ma vieille Toyota. Puis, car ce jour-là est irrévocablement destiné à m’embêter, ma caisse s’arrête. Je descends et regarde dans le moteur : un tuyau a pété et je n’en ai pas de rechange sur moi. Après avoir traité ma voiture de gentil toutou (ce qu’on appelle de la censure), je continue à pied ; ma maison n’est heureusement plus qu’à 15 minutes de marche. Quoi qu’il en soit, je ne suis pas en mesure de retourner dans le bureau de cette vieille maniaque, sans voiture et sans courage.
Quand, tout à coup, là, au bord de la route, j’aperçois la vieille Jeep usée derrière laquelle je m’étais réfugié la première fois que j’ai pénétré dans le hangar. Il ne fait aucun doute là dessus ; c’est elle. Je n’avais pas mémorisé le numéro de plaque mais elle est de la même couleur terne, avec les mêmes taches de rouille sur les pare-boue et avec ce même aspect inquiétant. En m’agenouillant derrière, dans le hangar, j’avais laissé un indice qui peut maintenant me certifier que c’est bien la même voiture ; en m’agenouillant, j’avais appuyé ma main sur la carrosserie couverte de poussière, y laissant forcément mon empreinte. Je scrute la carcasse de la voiture.
La voilà ! C’est donc bien la voiture de Cruella. Avec eux dans les parages, je ne suis pas tranquille. Vivement qu’on en finisse ! Mon instinct de survie me crie dessus pour que je parte le plus loin possible, et même plus loin encore, mais je désire en savoir plus sur leurs agissements. Malheureusement, ce tacot est au milieu de nulle part et je ne vois absolument pas où ils pourraient être. Je me gratte la tête pour rassembler mes idées (je vous l’accorde, ça ne sert à rien) quand, brusquement, j’entends des bruits de pas derrière moi. La première chose qui me vient à l’idée, c’est de me planquer derrière la voiture mais je saute derrière un bosquet, ne me demandez pas pourquoi. C’est un mec qui fait du jogging, fausse alerte. Je sors alors des fourrés, mon pied se prend dans quelque chose. Je m’encouble et tombe.
Purée ! Ça m’énerve ! Je me relève et regarde sur quoi je me suis accroché. Une poignée en métal. Comment se fait-il qu’il y ait une poignée en métal ici ? Je dégage un peu la terre à côté et je découvre alors une trappe. Elle est bloquée par un gros cadenas. Je le saisis et il s’ouvre tout seul. Sûrement une technique pour décourager les gens d’ouvrir cette bouche d’égout. J’empoigne l’anse et je tire de toutes mes forces. Rien. J’insiste encore et la trappe s’ouvre. Voilà où les détenteurs de la voiture sont allés. C’est un puits avec des échelons rouillés. Je descends dans l’ombre. Cette fois je n’ai pas ma lampe avec moi. Tant pis, je me dirigerai grâce à mes mains.
Je touche le fond. J’ai dû descendre environ trois mètres mais la lumière est quand même semi-présente. Il y a deux directions : gauche et droite. Je choisis gauche car je suis gaucher (Eh oui les amis !). J’avance à tâtons et je tombe sur une porte. Je l’essaye mais elle est fermée à clé alors je fais demi-tour. Je trouve alors une autre porte et je l’ouvre. Rien, absolument rien, à part si on considère un vieux journal comme quelque chose d’important.
Cette piste n’a mené nulle part. Je sors de ce trou perdu, au sens propre et figuré, et reprends la route. C’est déjà 17:43 et je me hâte jusque chez moi.
J’en peux plus. Ça fait deux jours que j’ai l’impression que tout est contre moi.
Je tente le tout pour le tout. Je sors mon natel et j’appelle la police. Je leur dis de venir tout de suite et attends dans le salon.
Ils arrivent et je les mène à l’endroit où je les avais aperçus la première fois puis nous montons jusqu’au hangar. On les prend par surprise totale si bien qu’ils n’ont même pas le temps de dire quoi que ce soit. Ils les emmènent et me disent que c’était des malfaiteurs qui trafiquaient toutes sortes de marchandises déjà depuis plusieurs années. Les policiers me remercient, m’annoncent que je vais recevoir une petite récompense et partent.

Moi, je me retrouve tout seul sans plus aucun bruit venant me déranger… à ma plus grande satisfaction !

Fin

Loïs et Xavier

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Le journal d'Hugo (22)

Tout d’abord, je vous présente mes excuses, de ne pas avoir écrit plus tôt, mais je n’avais rien à dire de très intéressant, aucun problème jusqu’à présent.
Aujourd’hui, c’est Noël. La fête que je préfère après mon anniversaire bien sûr. On le fête avec toute la famille de papa, c’est génial, je vais recevoir plein de cadeaux. Moi, je n’en n’offre qu’à papa, Arthur et Simon. En fait, c’est parce que ça fait beaucoup d’argent pour le petit budget que je possède, ce n’est pas que je suis radin mais...
Je n’ai jamais fêté Noël chez mon père sauf les trois premières années de ma vie, mais je ne m’en souviens pas. Je n’ai pas offert de cadeaux à Rudolph et Tressia, car nous ne sommes plus trop en contact. Les invités arrivent à onze heures et demie, on prend l’apéro, tout va bien grâce aux chips et au Rimuss. Je suis très content de revoir mes grands-parents, cela faisait très longtemps que je ne les avais pas vus. On passe à table, c’est l’heure de la dinde farcie avec les marrons chauds qui l’accompagnent, c’est ça qui est génial à Noël, on mange trop bien. À quatre heures, les bûches arrivent sur la table, une au chocolat et une à la fraise et, si on a encore faim, des boules de glace sont servies avec des beignets et de la crème chantilly (c’est l’idée à mon père). À cinq heures et demie, je reçois enfin mes cadeaux, j’ai reçu pas mal d’argent, sous forme de bons pour des vêtements, des jeux vidéos et en liquide. Il est dix heures passées, les invités sont toujours là et tout d’un coup, la sonnette retentit :
Ding-Dong. À mon Dieu, c’est le pire cadeau de Noël de ma vie...
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Les noms de la 10vg/2 en Chinois

Evan: 埃文

Valentino:
華倫天奴

Damien.
達米安

Shyrine:
謝琳

Ludovic:
朱利

Noah:
諾亞

Emma:
艾瑪

Diogo:
迪奧戈

Alicia:
艾麗西亞

My Lan:
局域網我

Tim:
蒂姆

Flavio:
弗拉維奧

Mouldi:
穆勒迪

David:
大衛

Jean:
約翰


Pour la prochaine fois, c’est vous qui choisirez la langue dans les commentaires et je mettrai tous les noms qui ont commenté cette publication
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Les Moines plutoniens (11)

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Source de l’image

« La violence, c’est mal. »

Un pacifiste, lors d’une manifestation


VIOLENCE

Tandis que le robot leur tirait dessus, Dagan se mit à tirer de tous les côtés, détruisant quelques babioles, et touchant le robot à la jambe. Sans plus se décourager, le robot cria :
- Je sais où tu te caches ! Viens ici que j’te bute !
- Ferme-là et viens ici ! cria Dagan
- Enflure ! termina la machine
Le raton-laveur sortit de sa cachette pour tirer un grand coup de blaster sur son ennemi, lui désintégrant un bout de sa perruque. Le robot lui répondit en lui lançant une grenade plasma. L’animal esquiva rapidement l’explosion, avant de tirer une salve. Thrani et Hemaed étaient en train de fouiller le fond, et Vilip, le marchand, aidait Dagan à tuer le robot.
Après une demi-heure de combats incessants, le robot cria que sa batterie était vide. Vilip en profita pour lui exploser le processeur.
- Ouh, c’était épuisant ! dit Dagan.
- Les gars, vous avez trouvé quelque chose ? demanda Vilip.
- On cherche, on cherche ! répondit Hemaed.
C’est à ce moment qu’une dizaine de robots pénétrèrent dans la pièce, tirant aléatoirement dans tous les sens, espérant toucher quelque chose. Tout ce qu’ils touchèrent, ce fut les étagères de la pièce, et le bout de la crinière de Dagan, qui jura à leur encontre, avant de tirer une salve.
- J’ai trouvé un truc caché sous une statue ! cria Thrani, tout en envoyant une EMP sur les robots.
- Merci bien, mais on est un peu dans une situation difficile ! répondirent les deux combattants.
Tandis que des coups de feu virevoltaient dans la pièce, Thrani et Hemaed avaient découvert une bouche d’égout où se dissimulait ce qu’ils cherchaient.
- Les gars, venez vite ! hurla Hemaed.
- Mais vous voyez toujours pas qu’on essaye de faire sauter des robots ? rétorqua Dagan.
Une dizaine de minutes plus tard, tous les robots furent mis hors-service d’un coup de blaster dans le processeur.
- Bon, allons-y les gars ! dit Thrani en descendant les égouts.
- Descendez vite, je sens que des robots vont revenir, dit Dagan sans savoir ce qui les attendrait en bas…

David, Mouldi

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Continuez l'histoire (2)

Par la suite, Tom voulut appeler la police mais aucun signal. La ligne téléphonique avait été coupée, ils ont essayé de trouver une solution. Claude a trouvé une pince qui était posée en dessous du câble qui reliait la lumière et le téléphone. Le câble avait été coupé et ne pouvait pas être réparé.
Pedro rentre l’air inquiet mais ça n’a pas l’air de le déranger plus que ça. Les deux filles reviennent des toilettes et s’aperçoivent qu’il y a une corde cachée en dessous des trois chaises. L’une d’elles fait un bruit bizarre alors Tom déchire le coussin et il trouve une seringue de cyanure à moitié vide.


À vous d’imaginer l’histoire, dites-nous en commentaire que pourrait-t-il se passer après.
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Enigme visuelle

Je suis une actrice
laquelle?


ine ine ine ine
neuve neuve

Je suis un objet
lequel?

o o o
o o o

Je suis un aliment
lequel?

trouille trouille trouille
trouille trouille trouille

Qui sommes-nous?


Gorge
Uni
Formida

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Ça n'arrive qu'à nous (2)

Ça n’arrive qu’à nous de ne jamais nous souvenir comment écrire un “Ç” majuscule à l’ordinateur?

Ça n’arrive qu’à nous d’avoir une question importante et de l’oublier lorsque l’on nous interroge?

Ça n’arrive qu’à nous, lorsque l’on s’endort, de sortir notre pied en dehors de la couette parce que l’on a trop chaud?

Ça n’arrive qu’à nous de nous réjouir de quelque chose dans le futur sans nous souvenir de quoi il s’agit?

Ça n’arrive qu’à nous de nous inventer une vie dans notre lit avant de nous endormir?

Ça n’arrive qu’à nous, lorsqu’on fait une bonne et une mauvaise note, de l’annoncer à nos parents en insistant sur la meilleure?


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Eva et Thomas

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Les pensées d'une Napolitaine (3)

Giulia réussira à convaincre ses parents d’aller en Suisse pendant les grandes vacances. Elle visitera la Suisse et ses merveilles. Ce voyage répondra à beaucoup de questions qu’elle se posait. De retour en Italie, elle pourra prendre des leçons de français au cours desquelles elle excellera.
À 18 ans, elle prit la décision de faire des études de commerce, à Genève, dans une famille d’accueil. Elle eut du mal à s’intégrer dans une culture si différente qui n’était pas souvent chaleureuse avec elle. Après avoir fini ses études, à 23 ans, elle dut faire face à de nombreuses difficultés, mais finit par trouver un travail et un logement modeste dans la ville de Genève. Giulia aura tout fait pendant des années pour vivre en Suisse, elle réussira par sa grande persévérance et avec l’encouragement de sa famille, même avec la distance qui les séparaient. Elle travaille, maintenant, dans les assurances, toujours à Genève.

« Il n’y a rien dont la patience ne vienne à bout secondée par la persévérance » Tite-Live


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Continuez l'histoire

Une salle à manger. Avec douze personnes à l’intérieur dont six filles et six garçons. Une table avec quinze chaises, des couteaux et des fourchettes. Une personne meurt, il s’agit d’un garçon nommé Damien. Avant qu’il se fasse assassiner toutes les lumières se sont éteintes. Antonella et Deborah se trouvaient aux toilettes à ce moment-là, Pedro était parti fumer une cigarette, tous les autres étaient présent. Quelqu’un a mis du cyanure dans le verre de Damien qui est mort sur le coup.

À vous d’imaginer l’histoire, dites-nous en commentaire qui pourrait être l’assassin et les raisons de son meurtre.
Voici la liste de tous les prénoms présents dans l’histoire.

  • Amélie
  • Deborah
  • Jacqueline
  • Camille
  • Antonella
  • Giselle
  • Damien
  • Jeff
  • Paolo
  • Tom
  • Claude
  • Pedro
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Les Moines plutoniens (10)

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Source de l’image

« Si vous vous retrouvez dans un entrepôt à basse température, c’est que vous vous êtes fait avoir. »

Inconnu


INVESTIGATION

L’équipage arriva dans un bar appelé « Bièèèèèèèreeeuh (première pinte gratuite), » d’où émanait une odeur d’alcool très forte. A l’intérieur du bar, des centaines de personnes buvaient des pintes de bière, tandis que les autres se soulaient à coup de shots de vodka-pomme.
Dagan, le raton-laveur de l’équipage, s’approcha du seul homme qui semblait sobre dans cet établissement. Il l’interpella avant d’initier une conversation :
- Bonjour monsieur, est-ce que je peux vous poser quelques questions ?
- Bien sûr, à quel sujet ? répondit l’homme
- Avez-vous remarqué quelques… disons changements physiques chez certaines personnes ces derniers temps ?
- Pas tellement… attendez… maintenant que vous le dites…
- Poursuivez ! ordonna Dagan.
- Eh bien, depuis quelque temps, certaines personnes se sont mises à acquérir des implants beaucoup plus performants qui changent leur comportement…
- Dites-m’en plus, cela m’intéresse…
- Voyez-vous, depuis que ces gens se sont implantés cette nouvelle gamme cybernétique, ils se sont mit à agir comme… comme des sortes de pantins, voyez-vous ? dit l’homme en buvant une pinte de bière.
- Intéressant. En savez-vous plus ?
- Malheureusement, non.
- Au revoir et merci, monsieur, pour vos réponses, termina Dagan.
Tandis qu’ils terminaient leur conversation, deux hommes s’effondrèrent sur le sol, probablement sous le coup de l’alcool, produisant un bruit sourd et qui fit vibrer le plancher, ce qui causa la chute du raton-laveur.
Quand Dagan revint vers l’équipage, il expliqua la situation, avant de déclarer qu’il fallait absolument aller dans une clinique cybernétique.
Après une demi-heure de recherche, ils en trouvèrent enfin une. Ils entrèrent et se firent interpeller par le vendeur, qui parlait avec un fort accent oriental :
- Bonjour, que puis-je faire pour vous servir, étrangers ?
- Auriez-vous une nouvelle gamme d’implants cybernétiques à disposition ?
- Oui, suivez-moi, dit-il.
L’équipage le suivit dans des couloirs étroits, avant d’arriver dans une pièce froide et mal éclairée.
- Bienvenue dans l’entrepôt ! Ce que vous cherchez est tout au fond à droite.
- Là bas ? demanda le pilote en pointant du doigt le fond de la salle.
- Oui. Bon maintenant, je vous laisse explorer les lieux, j’ai d’autres chats à fouetter, termina le vendeur.
Un robot arriva, leur tirant dessus avec des armes haut de gamme.

David, Mouldi

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Peur mouillée...

Elle est là, cette peur... Elle voyage en moi en traînant son récif de corail derrière elle. Je me suis noyée et je ne suis plus qu'une épave au fond de l'eau. Depuis ici, j'essaie d'y voir plus clair mais des algues m'en n'empêchent et m'enferment dans cette haine. Je ne demande qu'un peu de lumière pour me réchauffer, il fait si froid où je suis....
Comment dois-je faire pour sortir de là? Dois-je tenter de nager jusqu'à la surface? Suis-je une ancre ayant seulement comme compagnie, ma chère amie, la peur?

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Personnes innocentes

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Le journal d'Hugo (21)

Le vendredi 17 octobre 2014


Cela fait une semaine que je n’ai pas écrit parce qu’il n’y a rien à dire. Ma vie se passe bien, j’ai des amis, une PS4 et des petits-déjeuners de rêve tous les jours. J’écrivais mes journaux à cause de mes problèmes et des événements difficiles que j’ai vécus, car cela m’aidait. Désormais, je mène une vie moins solitaire et nos disputes familiales se sont apaisées. Voilà pourquoi, je n’ai plus besoin d’écrire de journal. J’espère que vous ne m’en voulez pas, vous, mes lecteurs imaginaires. Ne soyez pas fâchés de mon bonheur!



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Journal de Rebecca (6)

2 juin 2013



Je me réveille, je vois mon journal par terre. En me levant pour le ramasser, je remarque une grosse tache d’encre sur mon matelas. Oups! Je crois que je me suis endormie sur mon journal hier soir. Je suis en train de nettoyer mon lit quand Louise m’appelle pour déjeuner. En sortant de ma chambre, je me cogne le petit doigt de pied. Je rampe en direction de la salle de bains tel un blessé de guerre. Après cet incident, je descends me désaltérer à l’aide d’un breuvage à base de graines de cacao moulues en provenance du Mexique mêlées à un liquide d’origine animale pour obtenir un mélange sucré et rafraîchissant, communément appelé chocolat froid.
Quelqu’un sonne à la porte, Louise va ouvrir. Eléna entre en trombe dans la cuisine. D’habitude c’est une petite brise d’été mais là elle a plutôt l’air d’un ouragan.
Elle me communique:
“J’ai demandé à Tayler si son exposé d’italien avec Enzo se passait bien.“
Je lui propose de continuer cette magnifique conversation dans ma chambre. J’abandonne ma splendide boisson sucrée et rafraichissante pour une engueulade qui aura du mal à passer. On entre dans la pièce, Eléna la ferme (la porte). Elle se tourne vers moi et commence à me parler calmement.
« Tayler m’a répondu, sans surprise, qu’il n’avait pas vu Enzo de la journée. Il n’a pas d’exposé d’italien en ce moment.
- Oui, c’est vrai, je t’ai menti. Mais j’avais une bonne rai…
- Tu n’as aucune raison valable de me mentir, dit-elle en me coupant.
- Je sais qui t’a embrassée pendant la fête, lui répondis-je rapidement.
- T’as dit quoi ? J’ai pas tout à fait compris.
- J’ai dit que j’étais embarrassée pendant la fête. tentais-je de me rattraper.
- Dis-moi qui c’est. »
Eléna remarque, sans peine, ma tentative de sauvetage. Pour gagner du temps, j’utilise une technique de diversion personnelle, la charade.

  • Mon premier est la cinquième lettre de l’alphabet, mon deuxième est la quatorzième
  • Arrête avec tes stupides charades! cria-t-elle.
- C’est Lo…
- Laurent, Loïc, Louis, Logan! hurla-t-elle.
- Mais on connaît aucun Logan. Elle me regarde d’un air soulé. Bon ok, je te le dis. C’est Lorenzo.

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Rien à dire

Avant d’aller plus loin, je tenais à dire que je n’avais pas envie d’écrire, la suite n’aura aucun sens.

Écrire c’est bien, trop écrire c’est pas bien. Pourquoi écrire quand on peut faire autre chose? Je sais pas mais je m’en fiche un peu, parce que j’avais pas envie d’écrire aujourd’hui. Combien de fois le verbe « écrire » apparaitra dans ce texte? Apparaitra-t-il dans toutes les phrases? Preuve que non car il n’y est pas dans la phrase d’avant. Bon voilà j’avais rien de spécial à dire: j’ai fini.
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SUDDEN CHANGE

épisode 3:
The gang war

26 décembre 2001


Je me lève d’un coup, ma tête percute des pieds… Oui des pieds, et mon regard se lève, puis j’aperçois mon compagnon de cellule Marko. Mon esprit est priS de panique. Les gardiens arrivent, une minute après l’incident les gardiens m’interrogent sur Marko et son état moral. Je leur réponds que depuis mon arrivée dans le pénitencier, je n’ai adressé la parole à personne. Ils me croient et me laissent repartir dans ma cellule.

27 décembre 2001


C’est l’heure de la sortie qui se passe tous les jours à 10 heures précises. Mon arrivée dans la cour est très remarquée, avec la mort de mon partenaire de cellule. J’apprends par la suite que Marko était le parrain de la mafia italienne à New York. 10 heures 12, trois hommes blancs s’approchent de moi, leur style est plutôt étrange, leur corps est tatoué de la tête aux pieds avec des slogans en allemand et diverses croix. C’est le gang des néo-nazis, ils s’approchent de moi en disant:

  • Eh! Le nouveau. dit l’un.
  • Petit! téplique le plus grand.

Ils arrivent en me regardant, me posent quelques questions. Ils me demandent comment je me sens dans la prison, si la mort de Marko m’a touché; bizarrement leurs questions sur moi ne sont pas sincères. Après ces questions personnelles. ils me présentent une sorte de programme en me faisant comprendre qu’il y a différents clans. Les Mexicains du Sud, les Mexicaines du Nord, les Noirs et les Blancs. J’ai très vite compris que les Mexicaines du Sud sont les plus dangereux. Pour finir leur longue théorie, ils finissent par me proposer un contrat, j’entre dans leur gang et je me bats contre les clans rivaux. Les gardiens nous appellent pour revenir dans notre cellule, ils me laissent 2 jours pour donner une réponse, la grande guerre est dans une semaine.

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Devine

My Lan 14 ans passion: la natation synchronisée
Tim 14 ans passion: la bonne pétanque entre amis
Ludovic 14 ans passion: jouer à la pétanque avec Tim
Noah 13 ans passion: j’aime me recouvrir d’huile chaude
Damien 14 ans passion: jouer aux échec avec Eugène
Valentino 14 ans passion: petite promenade accompagné de son chien «Charlie»
Evan 14 ans passion: aller regarder le livre de la Jungle avec ses grands parents
Qui est l’auteur de ce texte ?

Tim et Mylan

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Un long périple

On lui avait dit que c’était un beau voyage à l’occasion duquel elle pourrait découvrir le monde, elle en rêvait depuis si longtemps alors elle a voulu essayer. Mais personne ne l’avait prévenue que ce serait aussi compliqué. Elle est descendue de son doux nuage et est tombée en chute libre jusque sur Terre. Elle aurait pu atterrir tout en douceur dans un cours d’eau mais elle s’est fracassée sur le sol. Elle a dû rassembler son courage pour reprendre la direction du fleuve. Elle a traversé des villes, des pays, des continents inconnus. Et enfin, elle a atteint l’océan. Là, elle a retrouvé ses amies qui avaient tenté le voyage avant elle et qui lui avaient tant manqué. Ensemble, elles se sont évaporées et sont retournées sur leur nuage. Ce voyage durait des jours ou peut-être même des années mais il en valait la peine. Maintenant, elle est heureuse d’avoir vécu cette aventure. Elle est devenue presque aussi sage que ses parents qui l’ont surveillée de loin tout au long de son périple. Ils n’ont pas pu faire ce voyage avec elle car ils sont bien trop vieux pour ce genre d’acrobaties. Voltiger dans le ciel, traverser des villes et des pays, passer dans des souterrains, désaltérer un humain, se perdre dans l’immensité de l’océan, escalader des prises invisibles pour retourner dans un nuage, que d’aventures bien trop dangereuses pour des gouttes d’eau âgées. Alors, ils ont préféré attendre…

Chiara et Tina

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Les petits textes d'hiver (5)

Il était une fois, sur une montagne suisse,
Une terre sans aucun maléfice,
Un jeune chasseur qui, à cause de sa quotidienneté,
S’enlisait dans l’habitude
Jusqu’à se remplir d’inanité.
Il était né dans l’Espagne du sud ;
Le jeune chasseur ne vivait vraiment que quand
Il jouait de ses castagnettes.
Chaque jour, il brossait ses carpettes,
Voyant son tableau représentant l’océan.
Il était souvent tendu,
Quand il invitait des amis pour manger de la fondue,
Car il ne savait pas faire celle-ci.
Sa passion était tout ce qui était fleuri,
Il partait donc chaque jour chercher de l’ephedra.
Pour la ramener, il l’enveloppait dans des draps.
Seulement, ce jour-ci, il trouva un edelweiss,
Il ne savait pas si ses effets étaient néfastes.
Soudain, il entendit des bruits d’animaux.
Apeuré, il décida de prendre ses balles dans sa cartouchière.
Il tira sur une biche près de l’eau,
Ce qui acheva cette dernière.
C’est alors que l’edelweiss se redressa et murmura :
«Pourquoi l’as tu tuée ? Elle ne faisait rien
et tu as tiré sur elle ; ce n’est pas bien.»
Abasourdi, il rétorqua :
« Toi, ne ramène pas ta fraise ! Attends,
Tu parles ? », continua-t-il blafard.
« Même quand j’étais dans de la ventre de ma mère, quand
Je baignais dans le liquide amniotique, même plus tard,
Depuis que je suis né,
Je n’ai jamais vu de choses plus insensées. »
Soudain, il se réveilla,
Et réalisa,
Que tout ce-ci n’était qu’un rêve.

Note des auteurs :

Si nous avons le temps de faire un autre texte d’hiver
d’ici la fin de l’année :
Continuez de nous proposer des mots !


Maela et Xavier

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le journal d'Hugo (20)

Le jeudi 9 octobre 2014


Je me lève à sept heures, j’ai largement le temps de me préparer, car aujourd’hui, je commence les cours à huit heures vingt-cinq. Malgré que cela fasse trois jours que j’ai des déjeuners de rêves, je les apprécie tout autant. Je prends l’initiative de marcher jusqu’au collège, cela me prend cinq minutes. Je me rends compte que malgré le fait que hier j’ai été super bien accueilli, aujourd’hui, je suis tout seul dans la cour; au bout de trois minutes, je décide d’aller vers mes camarades. À la sonnerie, je vais à la place que m’a donnée ma maitresse de classe hier. Elle m’impressionne tout autant, par sa taille et sa largeur d’épaules, on dirait un rugbyman. Aujourd’hui j’engage directement la conversation avec Simon, je le trouve très gentil. Je rentre chez moi avec beaucoup d’autre personnes, on passe à la Coop, je prends un thé froid citron. Puis je rentre et je joue à la play avec mes copains…

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