Laïus, topo et cliché

Les petits textes d'hiver (4)

Il était une fois, à Martigues, un petit garçon nommé Samuel. Il vivait au bord des plages bordées de parasols, dans une petite maison de pêcheur avec ses parents et sa petite soeur. Chaque jour, le soleil brillait, il fallait toujours s’étaler de la crème solaire sur le visage.
Ce jour-là, c’était jour du marché, son jour préféré, il allait toujours piquer quelque chose à manger comme de la pissaladière provençale, qu’il aimait par-dessus tout.
L’après-midi, il alla à l’école, il était un peu grognon car c’était la visite dentaire, il s’était comme métamorphosé. Un dentiste lui fit ouvrir la bouche pour lui appliquer du détartrant. Samuel grincheux, le laissa faire. Il vit sur le packaging du produit utilisé des petites anoures et des ratons-laveurs. Incongru! Bizarre!
Plus tard, la sonnerie retentit, il se dirigea vers la sortie, il courut à tout allure vers la plage recouverte de sable fin, il enleva ses sandales, trempa ses pieds dans l’eau, enfin la liberté!
Il aperçut au retour, sur le chemin, des acanthes violettes. Il décida d’en ramener pour sa mère, sûrement en train de faire l’amidonnage de ses vêtements, et notamment son pull préféré avec un éléphant et sa grande trompe, il aimait beaucoup se rouler dans les champs d’herbes fraiches.
Rentr
é la maison, il vit son père sauter de joie. Depuis quelques années, il travaillait sur un gros projet, des objets pour capter la lumière du soleil et la transformer en électricité, qu’il appellerait « panneaux solaires ». Depuis une heure, son père explosait d’énergie. Samuel le trouvait un peu agaçant mais il fit preuve d’habileté, d’habilitation comme il disait, et le laissa crier de joie.
Ensuite, Samuel voulut s’asseoir sur le canapé pour manger son sandwich, mais ne vit pas les petites affaires alignées de son père et les écrasa. Comme personne ne se trouvait dans la pièce à ce moment-là, il partit à pas de loup dans sa chambre. Il s’exclama à voix basse : « Ni vu ni connu! » Il utilisait beaucoup cette réplique car, vous vous en doutez, c’était un petit chenapan…

Note des auteurs :
N’oubliez pas, dans les commentaires, de nous proposer à nouveau des mots pour que nous puissions faire une suite.


Maela et Xavier

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