Football star (1)
Rangé dans:Raconter
Miguel est un jeune joueur de football de 14 ans, il vit avec son père, mais pas avec sa mère qui est décédée après sa naissance. Il vit au Portugal, à Porto plus précisément, et il joue comme gardien de but dans le club de son quartier, le Paraõ Football Club; l'entraineur n'est autre que son père; en plus des entrainements quotidiens avec l'équipe, Miguel s'entraine avec son père, toute la journée, car il a été renvoyé de l’école à 10 reprises, ce qui lui a valu une exclusion définitive. Il est beaucoup plus heureux sur un terrain de foot qu’assis sur une chaise toute la journée.
Le mot de terrain est un bien grand mot pour décrire le terrain vague qui leur sert de stade, les ligne ont été faites à la peinture pour les murs, et les buts ne sont que trois bouts de bois attachés ensemble avec des lacets. Le ballon, c’est un ballon de baudruche dans un sac serré avec de la ficelle, les joueurs n'ont pas de chaussures à crampons, ils jouent à pieds nus et les gardiens n'ont pas de gants.
Lors d'un match contre le Benfica, le club de la capitale, un recruteur est là, c’est José Lopez, un grand recruteur junior très connu au Portugal; à la fin du match, il va voir Miguel. Ils parlent du match, de la vie de Miguel, mais surtout du club que le recruteur propose à Miguel de rejoindre, le Benfica. Il donne sa carte à Miguel qui, malgré la défaite écrasante de son équipe, rentre chez lui avec un grand sourire. Son père lui demande pourquoi il sourit, Miguel lui explique ce que le recruteur lui a dit. Son père l'écoute sans rien dire, va s'assoir à la fin du récit sur la paille qui lui sert de lit et réfléchit pendant de longues minutes. Puis il dit :
- Mon fils, quand j'avais ton âge, ce même recruteur est venu me voir, il m'a dit la même chose mais le transfert ne s’est jamais fait. J’ai quitté mon petit travail de commerçant pour aller jouer là-bas, c'est pour ça que nous sommes pauvres, je n'ai jamais retrouvé de travail. Miguel écoute son père avec beaucoup d'attention mais il est persuadé que lui va réussir à gagner assez d'argent pour acheter une vrai maison pour son père et lui. Ils vont se coucher en espérant que la nuit leur portera conseil.
Le mot de terrain est un bien grand mot pour décrire le terrain vague qui leur sert de stade, les ligne ont été faites à la peinture pour les murs, et les buts ne sont que trois bouts de bois attachés ensemble avec des lacets. Le ballon, c’est un ballon de baudruche dans un sac serré avec de la ficelle, les joueurs n'ont pas de chaussures à crampons, ils jouent à pieds nus et les gardiens n'ont pas de gants.
Lors d'un match contre le Benfica, le club de la capitale, un recruteur est là, c’est José Lopez, un grand recruteur junior très connu au Portugal; à la fin du match, il va voir Miguel. Ils parlent du match, de la vie de Miguel, mais surtout du club que le recruteur propose à Miguel de rejoindre, le Benfica. Il donne sa carte à Miguel qui, malgré la défaite écrasante de son équipe, rentre chez lui avec un grand sourire. Son père lui demande pourquoi il sourit, Miguel lui explique ce que le recruteur lui a dit. Son père l'écoute sans rien dire, va s'assoir à la fin du récit sur la paille qui lui sert de lit et réfléchit pendant de longues minutes. Puis il dit :
- Mon fils, quand j'avais ton âge, ce même recruteur est venu me voir, il m'a dit la même chose mais le transfert ne s’est jamais fait. J’ai quitté mon petit travail de commerçant pour aller jouer là-bas, c'est pour ça que nous sommes pauvres, je n'ai jamais retrouvé de travail. Miguel écoute son père avec beaucoup d'attention mais il est persuadé que lui va réussir à gagner assez d'argent pour acheter une vrai maison pour son père et lui. Ils vont se coucher en espérant que la nuit leur portera conseil.
Bastien J.
blog comments powered by Disqus