Laïus, topo et cliché

Zoé

Le train referme ses portes et je la revois, assise sur l’un de ces bancs inconfortables de la gare. Avant que le train démarre, j’ai eu l’impression que le temps s’est arrêté, surtout au moment où je me suis noyé dans son regard. J’y ai vu de la pluie. Peut-être mon regard contient-il aussi une pluie incessante… je ne sais pas. C’est comme si ses yeux voulaient me parler, ils me diraient des choses apaisantes ou, à l’inverse, me demanderaient du réconfort. Le train commence à avancer et nos regards restent attachés comme si rien ne pouvait les séparer. J’aime cette sensation, elle est douce et chaude.
Bientôt le train allait quitter la gare, ce qui me laissa le temps de dire à Zoé qu’après la pluie il y a toujours du soleil.

Flavio

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