Laïus, topo et cliché

Derrière les murs (3)

Je n'arrive pas à décrire cette scène!
Il y a un hangar sous mon manoir (en plus, ça rime)!
Tout au long de ma vie, j'ai vécu des choses heureuses, tristes ou émouvantes. Mais aujourd'hui, je crois que je viens de réapprendre la signification de l'expression« wouah! ».
Je me trouve dans une pièce qui, premièrement, n'est pas agressée par cette humidité nauséabonde ; deuxièmement, il y a de la lumière - ce repaire est utilisé à mon insu pour je ne sais quelles bricoles. Avec une prudence hors du commun, je pénètre dans l'antre. Au fond, une petite porte entrouverte. Il n'y a rien d'autre que des caisses empilées et une vieille ampoule allumée, il y a donc de l'électricité ! Comment se fait-il que je n'aie pas l'électricité alors que, ici, dans ma cave, une ampoule éclaire cette pièce ? Pourquoi y a-t-il des caisses et que contiennent-elles? Je m'approche de l'une d'elles pour l'ouvrir et voir son contenu. Un bruit ! Je me cache derrière l’une d’elles. J'entends deux voix : celles d'un homme et d'une femme.
La femme : Toute la marchandise y est?
L'homme : Oui, boss. J'appelle les « déménageurs »?
Mon genou craque. Les voix s'arrêtent. Je retiens ma respiration et, malgré la fraicheur de la pièce, je sens une goutte de sueur perler sur mon front.
La femme : Quelqu'un nous épie?
L'homme : Impossible ! La planque est introuvable!
La femme : Je n'ai pas le temps de prendre des risques, alors tu va t'assurer qu'il n'y a personne si tu ne veux pas avoir d'ennuis!
L'homme avance dans ma direction. Tous mes membres tremblent. Pourvu qu'il ne me voie pas!

À suivre...
Loïs

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