Lionel

L'école dans les années 60


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Avec la construction du nouveau collège du Mottier de nombreuses questions nous sont venues à l’esprit. Comment était-ce avant que nous partions vers le futur ? Comment étaient les professeurs ? Quelles branches apprenaient les élèves ? Pour se rendre compte de l’évolution de ces cinquante dernières années, nous sommes allés à la recherche d’anciens élèves pouvant nous raconter leur scolarité. Grâce à la participation de notre entourage et à leur récit, nous avons pu confectionner un texte à partir de leurs souvenirs. Bon voyage !



Premier jour d’école, rentrée fin août 1965. Fini les après-midi à jouer à la maison. C’est le début d’une grande aventure. Difficile d’apprendre à écrire quand il y a 4 niveaux dans une seule classe. De la première enfantine à la 2ème primaire les explications ne sont pas les mêmes. On nous donnait un encrier pour écrire et un tablier pour ne pas se salir. Plus tard seulement nous avons reçu des plumes à réservoir. Peu de rigolade mais beaucoup de mathématiques remplissaient nos journées.
 
En primaire supérieur,  les professeurs avaient la main leste et les rapports entre instituteurs et écoliers étaient souvent des plus froids. Un chewing-gum oublié, se retrouvait la plus part du temps collé dans les cheveux. Et, si on avait la langue trop bien pendue, notre bouche pouvait se retrouver scotchée. Mais les professeurs n’étaient pas bons qu’à donner des punitions. Pour les plus chanceux, en hiver, certains professeurs les laissaient regarder les mondiaux de ski à la télévision. Ce n’est qu’en 7ème année qu’on a pu partir en camp de ski car l’été aucun camp n’était organisé.
 
Dans les matières à travailler aucun gros changement à part le civisme qui s’est ajouté. Il n’y avait aucun professeur de gymnastique, c’était le professeur principal qui la donnait. Les moyens des écoles, dans les petits villages, étaient moins développés. La distinction entre VSB, VSG et VSO ne se faisait pas, l’égalité homme-femme était plus ou moins respectée, même si quelques contraintes pour les femmes restaient présentes, comme par exemple le nombre de points supplémentaires demandé, pour accéder au collège.
Voilà, dans cinquante ans qui écrira donc un texte sur notre époque ?

Alexandre, Lionel et Régis

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