La peine de mort aux Etats-Unis
Robert Badinter en 1976
Discours de Badinter 1981
Ce serait
Un monde qui n’en serait pas vraiment un
Impossible de vivre
Dans nos jardins tu t’amuses
Ce serait un malheur
Ulysse qui aurait été tué par Polyphème
impossible de continuer
l'Odyssée serait terminée
Ce serait un malheur
Mon compte qui s'est bloqué
Impossible d'y croire
Heureusement il s'est débloqué
Ce serait un délai
Un délai qui me nargue
Impossible de trouver les mots
Les aiguilles de l’horloge tournent en continu
Ce serait toute une histoire
Si le dictionnaire qui est penché tombait
Impossible de savoir ce qui se passerait ensuite
car il y a trop de possibilités
Ce serait une vie sans école
Une vie qui ressemble à nos week-ends
Impossible de nous coucher avant l'heure à laquelle nous nous levions
Cette vie ennuierait les élèves
Ce serait un changement
Des erreurs que je regrette
Impossible d'annuler
J'ai déjà fait mes choix
Ce serait comme le commencement du monde
Une histoire qu’on découvre peu à peu
Impossible de ne pas tenir compte des conséquences
Chaque lieu objet et personne a une histoire
Ce serait un jour sans chauffage
Une veste que tout le monde porterait en tremblotant
Impossible d’écrire sans les gants
Le froid est sans pitié
Ce serait une histoire
L'ouvrier qui tombe
Impossible de se rattraper
Les élèves regardent sa chute
Ce serait un acte
Un changement qui bouleverserait la suite
Impossible de l'arrêter
Je ne l'ai pas choisi
Ce serait un scandale
Les pensées qui serait condamnées
Impossible de s'échapper
La vie ne serait plus intéressante
Ce serait un détail
Un détail qui changerait tout
Impossible de revenir en arrière
Et ce détail changerait ma vie
Ce serait une journée d’école
Un lundi matin qui m’aurait fait voyager
Impossible de me réveiller
Je dormirais
Ce serait une torture
Une torture qui n'en finirait pas
Impossible de ne pas en jouer ou de ne pas en écouter
La musique remplit mes vides
Ce serait une vie
Une vie qui manquerait de couleur
Impossible de l'imaginer
En effet notre vie est un arc-en-ciel
Ce serait un mal de ventre
Ce mal de ventre qui dure toute la nuit
Impossible de dormir
Je me réveille
Ce serait un retour sur mon matelas qui apaiserait mes pupilles
Ces clubs que j’affectionne tant ne m’appartiendraient pas si on ne me les avait pas conseillés
Impossible de s’arrêter lorsque le départ est annoncé sans quoi on risquerait d’échouer
Je modifierais mes programmes
Ce serait une sensation
Un voeu qui se réaliserait
Impossible d'être prisonnier
Pour voler il suffit de rêver
Ce serait le chaos
Le monde d'aujourd'hui qui se transformerait en monde d'hier
impossible de faire demi tour
Ce serait le début de la fin et la fin des si
Ce serait une matinée d'été
Le soleil enfin là
Impossible d'avoir froid
Il ferait chaud
Ce serait comme le commencement du monde
Une histoire qu'on découvre peu à peu
Impossible de ne pas tenir compte des conséquences
chaque lieu a une histoire
Ce serait un jardin
Un jardin qui fleurit
Impossible de partir
De ce paradis vert
Ce serait une autre planète
Une Terre qui a changé
Impossible de la reconnaître
L'Amérique n'y est plus
Exécutions 1977-2013 aux Etats-Unis
Archives 24 heures / Feuille d'avis

" Créée par la Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne, la plate-forme Scriptorium ambitionne de mettre à votre disposition un choix de documents patrimoniaux (livres, journaux, revues et livres publiés dans le canton de Vaud ou écrits par des Vaudois) numérisés par ses soins...
Dans un premier temps l’accent sera mis sur les journaux vaudois, avec la mise en ligne successive de collections constituées par les archives des quotidiens 24 Heures (autrefois la Feuille d’avis de Lausanne, 1762-2001), Le Matin (autrefois la Tribune de Lausanne, 1892-2001), L’Estaffette (1862-1895), Lausanne-Plaisirs (devenu L’Artistique, 1911-1928), le Journal helvétique (1738-1782) ou encore le Messager boiteux de Berne et Vevey (1741-1798)."
Tour du monde de la peine de mort en 2012
En 2012, 137 pays ont aboli la peine de mort en droit ou en pratique, selon la Documentation française. Le dernier en date est la Mongolie qui, le 13 mars 2012, a adhéré au Deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, visant à abolir la peine de mort. 66 pays continuent de l'appliquer (lire la suite)
Le Nouvel Observateur | infographie
Guy de Maupassant
Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.
En voici un exemple de plus.
Tous les Parisiens, ceux qui rentrent à Paris en cette saison, connaissent ce long chapelet de villes charmantes qui va de Marseille à Gênes. On arrive en ces mignonnes cités en quittant les plages du Nord ; on en part dans les premiers jours d’avril, juste en ce moment ; c’est-à-dire quand elles vont devenir de vrais bouquets, quand toute leur campagne n’est plus qu’un jardin, quand les roses et les orangers fleurissent.
Entre toutes ces résidences, il en est une particulièrement aimée ; mais celle-là est plus qu’une cité, c’est un royaume, un tout petit royaume, il est vrai, un grand-duché de Gérolstein.
Perché sur un rocher fleuri, qui porte sur son dos un paquet de maisons blanches et son palais princier, le minuscule État de Monaco obéit à un souverain plus indépendant que le roi Makoko, plus autoritaire que S. M. Guillaume de Prusse, plus cérémonieux que feu Louis XIV de France.
Sans peur des invasions et des révolutions, il règne en paix, avec étiquette, sur son heureux petit peuple, au milieu des cérémonies d’une cour où l’on fait encore la révérence.
Il a son général et ses quatre-vingts soldats, son évêque, son clergé, son introducteur des ambassadeurs, comme M. Grévy, et toute la série des fonctionnaires à titres magnifiques qu’on doit toujours rencontrer autour des souverains absolus et convaincus de leur majesté.
Ce monarque pourtant n’est point sanguinaire ni vindicatif ; et quand il bannit, car il bannit, la mesure est appliquée avec des ménagements infinis.
En faut-il donner des preuves ?
Un joueur obstiné, dans un jour de déveine, insulta le souverain. Il fut expulsé par décret.
Pendant un mois il rôda autour du Paradis défendu, craignant le glaive de l’archange, sous la forme du sabre d’un gendarme. Un jour enfin il s’enhardit, franchit la frontière, gagne en trente secondes le cœur du pays, pénètre dans le Casino. Mais soudain un fonctionnaire l’arrête : « N’êtes-vous pas banni, monsieur ? – Oui, monsieur, mais je repars par le premier train. – Oh ! en ce cas, fort bien, monsieur, vous pouvez entrer. »
Et chaque semaine il revient ; et chaque fois le morne fonctionnaire lui pose la même question à laquelle il répond de la même façon. La justice peut-elle être plus douce ?
Mais, une des années dernières, un cas fort grave et tout nouveau se produisit dans le royaume.
Un assassinat eut lieu.
Un homme, un Monégasque, pas un de ces étrangers errants qu’on rencontre par légions sur ces côtes, un mari, dans un moment de colère, tua sa femme.
Oh ! il la tua sans raison, sans prétexte acceptable. L’émotion fut unanime dans toute la principauté.
La Cour suprême se réunit pour juger ce cas exceptionnel (jamais un assassinat n’avait eu lieu), et le misérable fut condamné à mort à l’unanimité.
Le souverain indigné ratifia l’arrêt.
Il ne restait plus qu’à exécuter le criminel. Alors une difficulté surgit. Le pays ne possédait ni bourreau ni guillotine.
Que faire ? Sur l’avis du ministre des Affaires étrangères, le prince entama des négociations avec le gouvernement français pour obtenir le prêt d’un coupeur de têtes avec son appareil.
De longues délibérations eurent lieu au ministère à Paris. On répondit enfin en envoyant la note des frais pour déplacement des bois et du praticien. Le tout montant à seize mille francs.
Sa Majesté monégasque songea que l’opération lui coûterait bien cher ; l’assassin ne valait certes pas ce prix. Seize mille francs pour le cou d’un drôle ! Ah ! mais non.
On adressa alors la même demande au gouvernement italien. Un roi, un frère ne se montrerait pas sans doute si exigeant qu’une République.
Le Gouvernement italien envoya un mémoire qui montait à douze mille francs.
Douze mille francs ! Il faudrait prélever un impôt nouveau, un impôt de deux francs par tête d’habitant. Cela suffirait pour amener des troubles inconnus dans l’État.
On songea à faire décapiter le gueux par un simple soldat. Mais le général, consulté, répondit en hésitant que ses hommes n’avaient peut-être pas une pratique suffisante de l’arme blanche pour s’acquitter d’une tâche demandant une grande expérience dans le maniement du sabre.
Alors le prince convoqua de nouveau la Cour suprême et lui soumit ce cas embarrassant.
On délibéra longtemps, sans découvrir aucun moyen pratique. Enfin le premier président proposa de commuer la peine de mort en celle de prison perpétuelle ; et la mesure fut adoptée.
Mais on ne possédait pas de prison. Il fallut en installer une, et un geôlier fut nommé, qui prit livraison du prisonnier.
Pendant six mois tout alla bien. Le captif dormait tout le jour sur une paillasse dans son réduit, et le gardien en faisait autant sur une chaise devant la porte en regardant passer les voyageurs.
Mais le prince est économe, c’est là son moindre défaut, et il se fait rendre compte des plus petites dépenses accomplies dans son État (la liste n’en est pas longue). On lui remit donc la note des frais relatifs à la création de cette fonction nouvelle, à l’entretien de la prison, du prisonnier et du veilleur. Le traitement de ce dernier grevait lourdement le budget du souverain.
Il fit d’abord la grimace ; mais quand il songea que cela pouvait durer toujours (le condamné était jeune), il prévint son ministre de la Justice d’avoir à prendre des mesures pour supprimer cette dépense.
Le ministre consulta le président du tribunal, et tous deux convinrent qu’on supprimerait la charge du geôlier. Le prisonnier, invité à se garder tout seul, ne pourrait manquer de s’évader, ce qui résoudrait la question à la satisfaction de tous.
Le geôlier fut donc rendu à sa famille, et un aide de cuisine du palais resta chargé simplement de porter, matin et soir, la nourriture du coupable. Mais celui-ci ne fit aucune tentative pour reconquérir sa liberté.
Or, un jour, comme on avait négligé de lui fournir ses aliments, on le vit arriver tranquillement pour les réclamer ; et il prit dès lors l’habitude, afin d’éviter une course au cuisinier, de venir aux heures des repas manger avec les gens de service, dont il devint l’ami.
Après le déjeuner, il allait faire un tour, jusqu’à Monte-Carlo. Il entrait parfois au Casino risquer cinq francs sur le tapis vert. Quand il avait gagné il s’offrait un bon dîner dans un hôtel en renom, puis il rentrait dans sa prison dont il fermait avec soin la porte au-dedans.
Il ne découcha pas une seule fois.
La situation devenait difficile non pour le condamné mais pour les juges.
La Cour se réunit de nouveau et il fut décidé qu’on inviterait le criminel à sortir des États de Monaco.
Lorsqu’on lui signifia cet arrêt il répondit simplement :
« Je vous trouve plaisants. Eh bien, qu’est-ce que je deviendrai, moi ? Je n’ai pas de moyens d’existence. Je n’ai plus de famille. Que voulez-vous que je fasse ? J’étais condamné à mort. Vous ne m’avez pas exécuté. Je n’ai rien dit. Je fus ensuite condamné à la prison perpétuelle et remis aux mains d’un geôlier. Vous m’avez enlevé mon gardien. Je n’ai rien dit encore.
« Aujourd’hui vous voulez me chasser du pays. Ah mais non. Je suis prisonnier, votre prisonnier jugé et condamné par vous. J’accomplis ma peine fidèlement, je reste ici. »
La Cour suprême fut atterrée. Le prince eut une colère terrible et ordonna de prendre des mesures.
On se remit à délibérer.
Alors il fut décidé qu’on offrirait au coupable une pension de six cents francs pour aller vivre à l’étranger.
Il accepta.
Il a loué un petit enclos à cinq minutes de l’État de son ancien souverain et il vit heureux sur sa terre, cultivant quelques légumes et méprisant les potentats.
Mais la cour de Monaco, instruite un peu tard par cet exemple, s’est décidée à traiter avec le gouvernement français ; maintenant elle nous livre ses condamnés que nous mettons à l’ombre, moyennant une pension modique.
On peut voir, aux archives judiciaires de la Principauté, l’arrêt surprenant qui règle la pension du drôle en l’obligeant à sortir du territoire monégasque.
Certifié vrai, s.g.d.g., pour les menus détails.
Guy de Maupassant, Le Condamné à mort, Gil Blas, 10 avril 1883
Contes divers (1883)
Je ne suis pas assez sensible...

Jean Malaurie, Les Derniers Rois de Thulé

Ce pisik a été composé vers le début du XXème siècle par le grand oncle d'Emile, Kappianaq, à la suite de la mort de son jeune frère. Dans ce chant inuit Kappianaq s'adresse au défunt. Il cherche à le percevoir dans l'air qui passe, mais ses sens ne permettent pas de le saisir. Il se sent limité, mais cherche les signes que pourrait émettre son frère dans les vibrations de l'air.
Philippe Le Goff, Oralité et culture orale inuit
Lieux
"Paludes, c'est spécialement l'histoire de qui ne peut voyager; – dans Virgile il s'appelle Tytire; – Paludes, c'est l'histoire d'un homme qui, possédant le champ de Tityre, ne s'efforce pas d'en sortir, mais au contraire s'en contente; voilà..."
Je serais volontiers resté un instant encore accroupi sur ces escaliers, comme autrefois sur les escaliers de Chandieu, sur les escaliers de pierres du Buisson, ceux du jardin de Riant-Mont, de Colonzelle, sur ceux du grenier de Bursins, sur les escaliers Hollard, sur ceux du parvis du dôme de Montepulciano, sur tous ces escaliers, souches et bancs de pierre, sur tous ces murets et ces perrons qui m'ont fait l'égal de Tytire : un champ et m'en contenter.
JP
A côté du restaurant
une formidable étendue de sable artificiel
qui me transporte jusqu'à une plage lointaine de Grèce
Verbier cette station où je me rends en hiver
La neige qui est fraichement tombée
Les montagnes qui nous entourent
Les pistes longues et belles
Les restaurants où l’on mange la bonne fondue
Le snow park tout en hauteur
La piste de luge relativement compliquée
Le petit pub en basse station avec ses billards
La vue imprenable sur la vallée du Rhône
La patinoire où je m’amuse l’après-midi
La boulangerie avec ses bons petits pains
Verbier la station où je me rends en hiver
Une dalle qui est assemblée avec d’autres dalles
Une chaise
Deux chaises
Une table qui se trouve à cet endroit
Deux coussins beiges
Une nappe qui est posée sur la table
Le soleil qui nous réchauffe en éclairant toute la surface
Un endroit qui est tellement agréable la terrasse
17h00 17h30 peut-être
Des oiseaux bleus des rouges des bruns et des verts aussi
Un bruit quelconque un grincement retentissant une voie lointaine
Un chat qui passe une voiture qui s’en va un voisin qui rentre
Dans une coquille
Confortable et colorée
Ni chaud ni froid
Un cahier déjà fermé
Un cahier jamais ouvert
Une vue magnifique
Le soleil qui brille
Partout des petits diamants
Un arbre qui perd ses feuilles
Une table en bois
Un chat qui passe
Une magie qui opère
Des sourires rayonnants
Des cris des pleurs
Des pensées vagabondes
Différentes émotions différentes vies différents lieux
Un endroit précieux
Mon endroit merveilleux
Un champ de blé
Ce champ qui est comme un tapis en or
Des arbres verts qui se chuchotent des mots doux
Ces arbres verts qui semblent me cacher des merveilles
Une brise légère
Cette brise qui me dit « bonjour »
Une rivière bleue qui est comme le ciel sans nuage
Des gouttes d’eau qui semblent dormir en suivant le courant
Oh mon Dieu
Oh mon pays merveilleux
Ce lieu qui est gravé à jamais dans mon cœur
Une petite porte entre mon lit et ma bibliothèque
La porte qui me permet de m’enfuir de la vie en gardant les yeux ouverts
Derrière cette porte
Une petite chambre avec comme lit de la mousse cachée par un vieux drap
Des dessins colorés qui montrent que j’ai grandi en passant du petit chat difforme rouge bleu et vert au chat aux couleurs et aux expressions de chat
Le soleil sur mes dessins qui souriait a désormais perdu son sourire
Mais heureusement quand je rentre dans cette petite chambre je reviens au temps où j’était petite où je dessinais des dessins joyeux et fantastiques et où mes rêves pouvaient sortir de mon lit
Du haut de l'arbre qui domine le jardin
Seule ou avec un chat
Le temps qui s'arrête
Et le bruit des voisins
Les feuilles qui bougent
Le vent qui souffle
Des mots qui se transforment en images puis en films
Un truc banal au début fantastique à la fin
L'impression d'être aspirée
Le besoin de le dévorer en une fois
Entre fantastique réalité policier
Des lignes qui nous mènent jusqu'au bout du monde
Un ballon rond pour deux équipes
L’herbe verte chatouillée par nos pieds
Le soleil qui brille pour mieux jouer
L’hiver qui s’approche pour nous priver du plaisir d’être avec toi
Ah mais que ferons-nous donc sans nous voir
Une colline
Des grosses pierres qui forment un château
Un beau chien noir
Les vaches qui broutent l’herbe verte
Une fermière attentionnée
Les caresses du vent sur mes joues
Le calme
L’odeur de la caillée
Le pain et le fromage grillés au bout d’un bâton au feu de bois
Dormir à la belle étoile
Le temps d’une nuit d’été
Le chant des sauterelles
Mais quand même la peur du noir
Et soudain
Un cri
Une mère assise sur un nid de fourmis
Nous dit
Vite au lit
Dehors lorsque la pluie tombe
Dans l'eau claire d'une piscine
Une sensation de légèreté
Un simple sentiment de liberté
30 minutes 45 minutes 1 heure ou plus les heures passant mais toujours autant accueillant
malheureusement seulement durant l'été lorsque le soleil est présent
De couleur rouge avec un drap blanc orné d'éléphants
chants d'oiseaux papillons le vert qui domine les nuages qui viennent et qui repartent
Endroit calme reposant banal également mais très plaisant
Un voyage pénible
Une arrivée chaque fois différente
Une marche deux marches trois marches
Une vue sublime
Les tulipes de juin
Le torrent s'écoule en-dessous
L'odeur du bois
Le retour
Une chose qui arrive un jour
Au-dessus de tout et pourtant si bas
Une vue interminable
Une mer éblouissante
Une bagarre toujours présente
Un espace tellement étroit
Le vent
Le calme
La joie
Ma balançoire
Qui me fait voler
Quand je suis seule
Dans mon jardin
Un magnifique coucher de soleil
Des oiseaux qui volent sans savoir oú ils vont
Des feuilles de palmier secouées par le vent
Des grains de sable dorés
Des vagues qui font du bruit chaque fois qu'elles s'écrasent
Des enfants que l'on voit rire et courir dans tout les sens
En France
Dans le sud-ouest
A 40 minutes de l’Espagne
Neuf heures de trajet
Pendant les grandes vacances
Un petit village tranquille et isolé
Un deux trois des milliards de grains de sable qui s’étendent sur des milliers de kilomètres de plage
La magnifique vue depuis les dunes sur l’océan Atlantique
Les pieds qui sont un prolongement de l’âme et qui sont mis à nu
Le corps fatigué qui est allongé dans l’herbe moelleuse
Les nuages qui passent dans le ciel bleu en jouant à cache-cache avec le soleil
Les montagnes majestueuses qui vous surveillent avec bonté
Les gens qui ne comprenaient pas mais qui ont désormais compris
Ah le Grand Paradiso quel paradis
Un ciel bleu comme l’eau au bord de mer
un après-midi magnifique
un terrain boueux
des glissades comme une pierre de curling
des équipes de toutes les couleurs
des ballons partout
le soleil qui descend
un match explosif
une victoire
joie
fatigue
À des milliers de kilomètres
Loin de tout
Si près en même temps
Un jardin que les fleurs remplissent
Les couleurs
Des soirées
Dans une patinoire
Des joueurs
Une ambiance incroyable
Des supporters qui s’enflamment
Des chants d’encouragement
En été
Cette odeur qui m’enivre
Les herbes hautes qui me chatouillent le nez
Comme la liberté
Personne
D’où j’aperçois les montagnes
Au loin les aboiements des chiens
Une cachette méconnue
Des bruits qui m’apaisent
Comme un enfant
Mon coquelicot
L’ombre de l’arbre
Ce lieu qui me rappelle une course folle
Hourra
Une villa
Le soleil qui rend les dalles brûlantes
L'herbe verte arrosée la veille
Une piscine
Le bruit de l'eau qui retombe sur les dalles
Un livre surprenant
Une sieste sur une chaise longue
le bruit des vagues
le soleil éclatant
le sable qui brule les pieds
les rires des enfants
l'horizon sans limites
les hautes falaises
une odeur inoubliable
un sentiment unique
Le Bryce Canyon
les montagnes pourpres
le ciel azur
le bruit qui résonne loin de moi
Des figuiers lourds de fruits
la délicieuse odeur du sud
l’ombre des platanes qui se découpent sur l’herbe
le soleil sur ma peau
la chaise longue qui attend
l’herbe sous mes pieds
le bleu épuré du ciel
le roucoulement de la tourterelle
le mystérieux cyprès
le vieux tracteur
le silence
le gazouillis du coucou
le doux ronronnement des cigales
le bruissement des feuilles là-bas
le faux silence
La nuit qui se tient tranquille à l’extérieur
Le silence troublé par la radio
Les lumières qui défilent au loin
La fatigue
La simple fatigue d’avoir trop parlé
La fin de ce qui était joie et plaisir
La route vers notre point de départ
qui nous fait croire que tout ça n’a servi à rien
L’obscurité qui enveloppe l’arrière de la voiture
La semaine de Clémence

JP
Lundi 5 novembre 2012
Ma grand-maman qui cuisine très bien, prépare des lasagnes pour le dîner.
Les caracs que ma soeur et moi avons cuisinés hier, se révèlent être délicieux.
La soirée de gym se déroulera les 23 et 24 novembre, heureusement qu’il nous reste encore quelques répétions pour perfectionner notre chorégraphie.
Mardi 6 novembre 2012
Manchettes et passes hautes se succèdent lors de mon AMS de volley.
Lors des mathématiques et physique, nous apprenons de nombreuses choses sur les atomes.
Je n’échappe malheureusement pas à l’inévitable, mes devoirs...
Mercredi 7 novembre 2012
A la danse, nous continuons notre chorégraphie qui s’avère plus difficile que ce que je pensais.
Je travaille l’allemand, les maths, l’anglais, le français... pff j’en ai marre.
Je n’arrive pas à m’endormir, je ne sais pour quelles raisons.
Jeudi 8 novembre 2012
Aujourd’hui, c’est la journée des métiers, pour moi, elle se déroulera chez Domicim, une agence immobilière.
Je découvre le métier de courtier, j’apprends des tas de choses et je pense que je ferai de l’immobilier mon métier.
Enfin chez moi après cette super journée, j’écoute «Little Things» de One Direction, mon groupe préféré, en boucle.
Vendredi 9 novembre 2012
Aujourd’hui, c’est le jour le plus chargé de la semaine, mathématiques, allemand, anglais, sciences, bref toutes les branches principales.
Caravane dentaire au programme.
Enfin, c’est le week-end, je vais pouvoir dormir!
Derborence en 1970
La semaine de Debora

JP
Lundi 1 octobre 2012
Sans aucune raison, je suis heureuse de recommencer l’école même si je pense avoir fait un 2,5 à mon test de sciences de vendredi dernier.
Ma voisine m’a invitée à son anniversaire.
Seulement 6 semaines et je suis déjà débordée de travail.
Mardi 2 octobre 2012
Cette joie d’aller à l’école n’était que temporaire je vous rassure.
Vivement les vacances, le soleil, la plage, le sable et les cocktails...
Le bouchon de mon stylo a été éjecté à travers toute ma chambre, je ne l’ai toujours pas retrouvé.
Mercredi 3 octobre 2012
Je me réveille en boule dans mon lit en ayant l’impression d’avoir traversé l’Alaska durant la nuit... en gros j’ai froid.
Aïe aïe aïe ma journée commence mal, j’ai mis mon pull à l’envers.
Je regarde des vidéos débiles sur YouTube histoire de faire passer le temps.
Jeudi 4 octobre 2012
J’aurais tellement voulu avoir les yeux verts ou bleus.
J’ai mangé des pâtes et la sauce tomate a giclé sur mon beau pull blanc neige.
Je suis en train d’écrire dans mon journal.
Vendredi 5 octobre 2012
En fait, j’ai eu 4,5 à mon test de sciences, tant de stress pour rien.
Mon nez me gratte depuis le début de la journée, nez de malheur!
Je m’ennuie... à quoi ça sert les cours d’allemand ?
Debora
Verbes de 7-8-9
Système de la conjugaison
Verbes de 7
Être Avoir Faire Dire Pouvoir Aller Voir Savoir Vouloir Falloir Devoir Croire Prendre (comprendre reprendre apprendre) Aimer + V. en -er Mettre Tenir (venir, devenir, retenir) Rendre (entendre, répondre, attendre, perdre, descendre) Connaître (paraître, reconnaître, apparaître) Sentir (sortir, partir) Vivre Écrire Placer (commencer, avancer) Suivre Mourir Couvrir (ouvrir, offrir, souffrir) Lire Acheter
+ C 1-7
+ Fiches personnelles | Radicaux des verbes + passé simple | participe présent | passé
____________________________________________________
8B 2012 - 2013
Système de la conjugaison
Verbes de 7-8
+ C 1-7
+ CD 1-7
+ Fiches personnelles | Radicaux des verbes + passé simple | participe présent | passé
Être Avoir Faire Dire Pouvoir Aller Voir Savoir Vouloir Falloir Devoir Croire Prendre (comprendre reprendre apprendre) Aimer + V. en -er Mettre Tenir (venir, devenir, retenir) Rendre (entendre, répondre, attendre, perdre, descendre) Connaître (paraître, reconnaître, apparaître) Sentir (sortir, partir) Vivre Écrire Placer (commencer, avancer) Suivre Mourir Couvrir (ouvrir, offrir, souffrir) Lire Acheter
Servir Jeter (appeler, rappeler) Recevoir (apercevoir) Peser (lever, élever) Rire (sourire) Finir (agir) Apprécier (crier, oublier, s'écrier) Courir Envoyer Manger Valoir Plaire Dormir Céder (répéter, espérer) Cuire (conduire, produire) Craindre + V. en -indre Payer (essayer) Asseoir
____________________________________________________
9G 2012 - 2013
Système de la conjugaison
+ C 1-7
+ CD 1-7
+ Fiches personnelles | Radicaux des verbes + passé simple | participe présent | passé
Être Avoir Faire Aller
Distraire Mouvoir Haïr Rompre Acquérir Bouillir Conclure
Assiéger Battre Boire Broyer Créer Cueilir Fuir Modeler Mouvoir Naître Vaincre
____________________________________________________
Verbes de 9e
Acquérir Assiéger Battre Boire Broyer Conclure Créer Croître Cueiliir Fuir Haïr Modeler Mouvoir Naître Vaincre