Nos stages
Ma journée de stage en hôtellerie
J’arrive à 8 heures dans un superbe hôtel, classe, vue sur le lac. Après avoir pris, le bus, le métro et le train, me voilà à l’hôtel. Les employés m’accueillent gentiment.
Aujourd’hui, je suis au service. Je commence par dresser les tables sur la terrasse... Enfin j’essaie parce qu’entre les deux fourchettes, les trois couteaux et les deux cuillères... Je ne m’en sors pas vraiment. À peine tu pauses le set de table, tu n’as pas le temps de te retourner pour prendre les services, qu’ils se sont déjà envolés. Et les gens te regardent à travers les vitres, le sourire aux lèvres, en mangeant tranquillement leur croissant. Par contre la vieille dame qui est là depuis 40 ans, qui connaît son métier par coeur, elle ne sourit pas. Je l’imaginais me courant après avec un fouet, ça m'a fait peur, j’ai arrêté d’y penser.
Midi sonne, huitante personnes arrivent quasi toutes en même temps. C’est là où tu entres en action. Tu dois servir les gens, avec le sourire, et en portant tout ce que tu peux, en ne laissant rien tomber . Autant dire que tu te sens un peu minable quand le serveur qui est à côté de toi prend le triple d’assiettes. Du coup, tu en prends une de plus et c'est là où ton sourire se crispe et tu n’as que cette phrase en tête “ je peux le faire !“ Tu as presque la larme qui coule sur ta joue parce que les assiettes te brûlent les mains et lorsque tu les poses, tu n’a pas l’impression d’avoir traversé une simple salle de restaurant avec trois assiettes bouillantes sans les faire tomber, mais d’avoir traversé un champ de braises !
Et à la fin de la journée; le bus, le métro et le train qui ne t’enchantaient pas à l’idée de refaire le trajet, deviennent un vrai bonheur juste pour le plaisir de s’asseoir. Car il n’y a pas un moment ou tu n’es pas debout enfin... faut-il encore qu’il y ait de la place...
Charlotte
Mon premier stage
Il y a quelques jours j'étais encore dans « la vie professionnelle ». Dans une mini routine, avec des horaires différents de l'école, des habitudes déjà bien présentes. Mais tous cela s'est fini bien trop vite, selon moi. Malgré cette courte durée, j'ai quand même pu me rendre compte de beaucoup de chose.
Premièrement, une journée de travail dure plus longtemps qu'une journée d'école. Surtout si on reste devant un écran d'ordinateur, ce qui était mon cas puisque j'ai fait un stage à la faculté d'informatique de l'EPFL, entant qu'informaticien. Mais le plus gros changement c'est que contrairement à l'école où tous nous est montré en détail, lors d'un stage, on peut prendre des initiatives, devenir un peu plus autonome. Naturellement durant une semaine nous somme souvent dépendent du maître de stage mais cette petite forme de liberté est très plaisante. En revanche l'apprentissage des nouvelles notions semble assez complexe surtout dans le milieu de l'informatique, mais c'est une étape incontournable.
Pour conclure je dirai qu'il n'y a rien de mieux que de faire un stage pour se rendre compte de se qui nous attend. Car peu importe quand, mais un jour il faudra bien se lancer dans la vie active, et sortir des salles de classe.
Qentin
Stage 2012
C’étais mon premier stage en tant que ingénieur en génie civil.
C’étais malheureusement un stage de trois jours.
Dessinateur en génie civil que c’est ce que c’est ? C’est un dessinateur en architecture de tout ce qui touche aux fondations : béton,armature en métal, etc.
Pour ma part j’ai vraiment adoré ce stage parce qu’il m’a fait comprendre que quand c’est un sujet qui me plait vraiment je m’y mets à deux cents pour cent et j’y vais jusqu’à la fin.
Quelque chose que j‘ai bien aimé dans cette entreprise, c’est l’ambiance ! Tout le monde est tellement gentil, accueillant, drôle, serviable et je pourrai encore continuer un moment !
Une autre chose qui m’a marqué là-bas, c’est que tout le monde travaille en écoutant leurs propres musiques ! et c’est vraiment quelque chose que j’apprécie car je suis « musicophile »
Parlons maintenant de leur travail, que font t’ils ?
Leur travail est , en gros, de fournir les plan d’un bâtiment au patron de la maçonnerie du chantier, et ainsi leurs facilité la tâche. C’est le coté « bureautique » du métier ; le côté pratique de leur travail et d’aller sur les chantiers et de vérifier si les ouvriers respectent les plan qui leur ont été fourni par les dessinateurs.
Photos : Je n'ai malheureusement pas pus joindre des photos avec ce texte car au moment ou je les aient transféré d'un ordinateur à l'autre les image n'on pas voulu apparaître.
Nicolas
Trois visions de la montagne
Une journée de ski
Début de journée, comme pour tout le monde, mettre les chaussures de ski. Et là déjà c’est pas rien.
Ensuite de quoi marcher jusqu’au remontée mécanique avec les chaussures de ski ce qui est tout aussi difficile que de les mettre, le toute en portant les skis et les bâtons. Une fois sur les pistes on met les skis et on y va. Sauf qu’au bout de 20 mètres on se retrouve nez à nez avec une file de 80 personnes. Ce qui signifie qu’on va passer les 30 prochaines minutes à attendre pour enfin pouvoir monter. Mais ça aussi ça fait partit des joies du ski. Ensuite on fait quelque piste pour se chauffer. Et on s’arrête au Snow Park. On pose tous les trucs encombrant, veste trop chaude, sac à dos etc. Et c’est là que commence vraiment la journée. Objectif : Envoyer du lourd sur, les boxes et les gaps, le tout en essayant de ne pas avoir besoin de se servir de l’assurance REGA. Si tous c’est bien passer aux alentours de midi on peut mettre les grillades au feu et profiter de la vue (si il y en a).
Après avoir mangé, ça recommence. Et on continue comme ça jusqu’à 4h30 ou plus selon le temps et la motivation. Ensuite on rentre au village avec un petit arrêt au bar après ski et direction le chalet pour une douche chaude bien mérité.
Quentin
Une journée tranquille au chalet
Au chalet, les journées tranquilles, c’est toujours pareil : Ca commence par le réveil à sept heures pour voir s’il fait beau. Quand tu vois qu’il fait beau tu te précipites sur tes affaires pour aller skier le plus vite possible. Et s’il fait moche, eh bien tu retournes dans ton petit lit pour être au chaud et dormir encore un peu. Après, quand tu te réveilles vers onze ou douze heure tu te lèves gentiment pour aller au chaud devant la télé près du feu. Après une heure environ, tu commences à avoir faim et tu décides d’aller te faire un petit truck à manger. Comme il fait froid tu préfères te faire un quelque de chaud, donc à choix : Soit des œufs, du bacon, des toasts et un thé, soit un chocolat chaud, des toasts, de la confiture, du Nutella et des fruits. Après ça c’est environ une heure et demie. Quand tu te décides enfin à faire quelque chose de ta journée. Alors tu appelles tes potes pour qu’ils viennent chez toi mater un film en buvant une boisson chaude, puis quand il arrive l’heure du souper. Tu les invites à dîner chez toi, un truc vite fait pour terminer ta soirée ailleurs. Mais ça c’est une autre histoire.
Nicolas
Une nuit à faire de la luge
Un sport amusant sans grand danger, pas trop fatiguant, à part lorsque vous devez remonter votre luge vous-même, là ça devient assez physique, et il faut savoir apprécier la descente. Parce que c’est comme un bon plat, 10 minutes de plaisir pour 1 heure d’effort. Mais avez-vous déjà testé la luge de nuit, quand le ciel est aussi noir que le regard que vous lance votre maman en apprenant ce que vous avez fait. C’est toujours un sport aussi sympa mais avec quelques risques. Si vous ne maîtrisez pas totalement votre luge, il serait préférable de laisser conduire un ami qui a un peu d'expérience ou, lui faire confiance et fermer les yeux. Pour ma part, j’ai laissé une amie diriger la luge. Nous étions prêtes au sommet des pistes, combinaison de ski, lampe frontale. Nous nous installons et attaquons la descente. Bien parties, nous suivons la piste, nous prenons peu à peu de la vitesse et perdons de la visibilité ! Une petite seconde de réflexion pour que je m’aperçoive que je n’avais pas changé les piles de ma lampe, le noir envahissait notre vision, du coup presque nulle. Nous ne distinguions plus que les sapins. Des secousses de plus en plus fortes se faisaient sentir ! A cet instant, mon amie crie: “J’ai perdu le contrôle!”... Ce qui, sur le moment ma fait rire mais la seconde d’après plus. J’étais par terre et continuais à descendre sur le dos, traînée par la sangle de la luge que j’avais accrochée à mon pied. Le seul moyen de m’arrêter était de rencontrer un sapin. Efficace mais un peu douloureux! Si un jour vous décidez de tester la luge de nuit, n’oubliez pas de changer les piles de votre lampe.
Charlotte