Matthieu

Ecoles à Berne



Sous terre

IMG_0406

Quand nous sommes allés à Bern, après de longs mois de préparation au Mont sur Lausanne, nous avons vécu une semaine sous terre dans les abris de la protection civile près de l'Arena de Bern. Ce que nous avons vite remarqué, c’est qu’il n’y avait aucunes fenêtres, aucuns courants d’aires et aucun air frais. Le substitut du soleil était le néon et celui du vent la ventilation. Mais heureusement, nous nous sommes habitués très rapidement.
Nous étions là, malgré notre volonté peut-être, mais avec une idée bien précise en tête: aller au conseil national pour vaincre «la bataille». Et c’est ici, caché sous terre, que se jouait une grosse partie des votes des «conseillers». Il y avait non seulement les commissions dont j’étais d'ailleurs président qui permettait de parler des initiatives déposées avec toutes les classes présentes, mais aussi tous ce qui normalement échappe au peuple durant les vrais votations: les complots, les stratégies et/ou les trahisons faites dans l’ombre...
Personnellement je trouve que cette expérience a pu nous faire voir la politique d’un autre oeil et aura été bénéfique à tous

Matthieu

Capture d’écran 2011-09-08 à 13.01.32
Une semaine en février

Berne, ce n’est pas seulement un Palais fédéral et des conseillers nationaux comme je me l’imaginais. C’est également une ville à visiter, flâner sous les arcades au coin d’un café ou prendre un bain de soleil sur la Bundesplatz, en face de l’imposant Palais fédéral.
Pour notre part, nous avons surtout couru à travers cette ville pour attraper le tram numéro 9 ou pour être à l’heure.
Mais heureusement, des temps de visite ont été organisés à plusieurs reprises.

Lundi, nous n’avons pu voir la ville qu’à travers les vitres du tram qui nous a directement conduits à notre lieu d’hébergement pour la semaine.Ici, il n’y a presque que des trams. Des trams rouges. On a l’impression d’être dans une petite rue de Londres. Ils nous ont été très utiles pour voyager de notre abri PC au centre de Berne. Par contre, il faut être prudent pour traverser la route car leurs rails se croisent et si vous ne faites pas attention, vous pourriez bien être coincés entre deux de ces véhicules.

Capture d’écran 2012-04-23 à 13.26.43

Mardi, visite officielle de la ville au travers de son histoire. Nous y découvrons entre autre sa cathédrale, le Münster, achevée au tout début du XVIe siècle et la Zytglogge, une horloge situé sur un vieux bâtiment au milieu de la route. Elle date du XVIème siècle. Un peu plus loin se situe l’imposant Palais fédéral qui, à ma grande surprise, ne comporte pas de marches d’escalier devant l’entrée principale. Cela donne un effet plus humble et de ce fait, le Palais à l’air plus accessible au peuple. C’est dans ce bâtiment que nous débattrons nos initiatives le jeudi.

Mercredi, nous entrons pour la première fois dans le bâtiment qui abrite toutes les décisions de la Confédération. Ici, une visite guidée historique nous montre la signification de chaque détail et de chaque pièce comme le Conseil national et son très connu tableau du peintre genevois Charles Giron en 1901 ou encore le hall de l’entrée principale et ses trois hommes reliant leurs mains signifiant le serment du Grütli, en 1291 (voir image et texte de Roxane, jeudi 5 avril 2012).

Jeudi, avant l’importante session du Conseil national de l’après-midi, nous sommes allés visiter l’Ambassade de Turquie. Après une explication de la situation de ce pays et nos questions, nous avons pu pénétrer dans la maison de l’Ambassadeur et déguster quelques petites spécialités du pays. Nous avons eu la chance de le rencontrer lui, son fils et sa femme, tous très gentils et accueillants.

Capture d’écran 2012-04-23 à 13.27.00

Vendredi, dernier jour à Berne. Nous sommes libres dans la ville pour la journée. Encore quelques achats de souvenirs comme le pain d’épices et repas sur la Bundesplatz face au Palais. Une très belle journée ensoleillée et chaude, la première de l’année. Le carnaval s’est installé dans la ville du jeudi soir au samedi soir ce qui crée quelques difficultés pour prendre notre tram qui dévie sa trajectoire lors de cet événement. Mais il est déjà l’heure de prendre le train et de revenir à Lausanne. Un dernier regard vers le monument de la ville qui s’éloigne et voilà Berne déjà dans nos souvenirs…

Marianne

Capture d’écran 2011-09-08 à 13.01.32
Le grand jour

Berne

C’était un jeudi, comme d’habitude depuis quelques jours, nous nous levions à six heures trente puis prenions notre déjeuner. Et quarante minutes plus tard, nous allions faire notre séance du groupe parlementaire. Rien d’extraordinaire, c’était la même chose depuis le début de la semaine. Mais au fond de nous, nous avions comme une sorte d’excitation mélangée à un peu d’angoisse.

Ensuite, nous sommes partis pour l’ambassade de Turquie, les gens étaient vraiment très accueillants et nous avons eu un super apéro.
Puis nous sommes allés à la Place Fédérale car M. Schmidt faisait un discours, et « l’école à Berne » recevait un chèque de 40'000.- de la Mobilière.
Nous avons mangé et nous nous sommes rendus dans la salle du Grand Conseil.

Nous nous sommes assis dans la section des places qui nous avait été attribuée la veille.

La présidente du Conseil national a pris la parole, et après une rapide prise de parole, le président d’ « Ecole à Berne » fit quelques remerciements.

Ensuite débuta la présentation des initiatives, les contre-projets et les avis de la commission. Pour chaque initiative, chaque groupe de commission donnait son avis, et les gens pouvaient, s’ils le voulaient, se prononcer. Ensuite, la présidente passa au vote. Au début, chaque parti votait oui ou non et généralement le vote était unanime. Puis, au fil des initiatives, la concordance dans les partis s’estompait et les votes étaient beaucoup plus variés. Au final, aucune initiative n’a passé et quelques contre-projets ont été acceptés. En sortant, nous étions contents de nous, nous avions voté pour avoir un monde meilleur. Mais au final, dans la vie réelle, rien n’avait changé, tout restait à faire, mais nous étions décidés à faire évoluer ce monde en quelque chose de meilleur.

Killien

Capture d’écran 2011-09-08 à 13.01.32


0 Comments





La Grande
Elle est là, attendant que vous y prêtiez attention en vous réjouissant, vous inquiétant, vous angoissant. Elle marche lentement ou rapidement mais quand vous la fixez, elle semble ne pas bouger. On vous demande souvent où elle se trouve, dans combien de temps elle arrivera à tel ou tel endroit.
Elle et ses deux inséparables amies rythment votre vie. Il vous suffit d’un coup d’œil pour savoir où La Grande se trouve et si vous, vous vous trouvez au bon endroit, si vous avez fait ce qu’il fallait au bon moment.

Mais depuis quelque temps, La Grande et ses amies se font rares. C’est une guerre entre une Triple Alliance et une Triple Entente car depuis quelques années, un nouveau groupe de trois concurrentes arrivent sur le terrain. Plus armées, plus sophistiquées, plus précises et surtout beaucoup plus discrètes. Elles ont conquis et rallié plusieurs peuples à elles et s’allient avec d’autres puissances qui, elles, sont déjà maîtres du monde.
La Grande et ses acolytes ne peuvent rivaliser face à ces révolutionnaires dévastatrices. Leur seule solution est vous.

Pour le moment, elles arrivent à garder leurs terres mais l’ennemi les prend petit à petit, les rongeant lentement mais efficacement. Les Trois Anciennes se battent pour garder les terres du Radius Gauche, se situant après le Mont Olecranon Gauche et avant le Delta Manus se situant du même côté. Mais l’ennemi n’est pas loin et se risque à quelques passages et campements clandestins.

Oui, vous l’aurez compris, l’heure analogique perd de ses territoires face à l’impitoyable affichage numérique.
On peut d’ores et déjà dire que les amoureux de l’indémodable tic-tac et des vieilles choses se battront aux côtés de l’analogique tandis que les futuristes iront prêter main-forte aux envahisseurs.

Une chose est sûre; vous, et vous seul pouvez encore changer le cours des choses. Alors, laquelle sera votre bras droit?

Capture d’écran 2011-11-10 à 13.19.35

Marianne

Capture d’écran 2011-09-08 à 13.01.32

Une minute...

IMG_0941

Vous êtes-vous déjà posé la question: Qu’est-ce qu’une minute?
Tous d’abord commençons par le commencement. Une minute c’est soixante secondes et le soixantième d’une heure. C’est le temps qu’il faut pour se brosser les dents, faire son lit allumer son ordinateur, éplucher une patate, manger un cornichon, écrire un texte de vingt mots, relire ce texte une fois, tomber dans les escaliers et se casser la jambe, mourir... ressusciter... Le temps pour sortir dehors, voir qu’il fait trop froid, rentrer prendre une veste et ressortir. Le temps pour manger un cake, comprendre une affiche publicitaire des verts, une pub suisse à la télé ou un suisse-allemand qui parle français sur «TSR» au journal de 19h30. C’est le temps qu’il faut pour: remanger un cake, rajouter du chocolat, se rendre compte qu’on a mit trop de chocolat et aller aux toilettes. Une minute c’est le temps qu’il vous faut pour lire ce texte.

Matthieu

Capture d’écran 2011-09-08 à 13.01.32
Les secondes

DSCN2467

Une seconde dans une vie, ce n’est peut-être rien pour vous, c’est comme une goutte d’eau dans l’océan. Mais au final, chaque goutte compte. Sans toutes les gouttes d’eau de l’océan, il n’y aurait tout simplement pas d’océan. Sans les quelques 2'522’880’000 secondes de votre vie, vous ne seriez pas là. Et vous vous dites sans doute qu’une seconde ce n’est qu’une infime partie du temps de l’univers, certes, mais chaque quatre secondes une personne meurt de faim dans le monde, chaque seconde quatre enfants viennent au monde, chaque seconde deux personnes quittent ce monde, et tous ces évènements mis ensemble constituent notre histoire humaine. La notion du temps est donc relative, une seconde paraît dérisoire mais elle prend toute son importance lorsqu’on lui associe un événement précis.

Kilien

0 Comments