Tempête en mer
mardi 28 avril 2015 Rangé dans: Poésie
Tout est calme, l'eau endormie
Clapote en sons affaiblis
Une mouette passe au loin
En criant vers un dauphin
Loin d'ici, tout juste visible
La ville se dresse, droite et impassible
Mais un nuage approche
Et un autre encore
Dépassant les grandes roches
Arrivant vers le port
Filant bas, voguant sur la mer
On entend les marins pousser des cris de guerre
L'horizon est gris tout autour du bateau
Le monde se prépare à affronter la colère de l'eau
Le petit chalutier remonte son filet
On ne voit maintenant que le bout de son nez
Le pont grince, la proue crisse
Le navire tangue et les humains glissent
Les gouttes fouettent les visages
L'humidité est à son plus haut étage
Un vent d'une force incroyable
Plus rien ne tient sur les table
Les vagues grimpent et s'étalent sur le sol en bois
Absolument tout le monde est mouillé, mais croit
Un espoir toujours plus mince
Le pont, la proue, tout grince
Des hommes passent par-dessus bord
Et tous espèrent encore
Attendent la fin de cet enfer tempétueux
S'accrochent à un bout de bois sur un océan écumeux
Puis un rayon safran perce le dôme cotonneux gris foncé
La brume se colore, la pluie cesse de se défouler
Une dernière vague géante s'écrase
Les marins sont en extase
Tout est calme, l'eau endormie
Clapote en sons affaiblis
Clapote en sons affaiblis
Une mouette passe au loin
En criant vers un dauphin
Loin d'ici, tout juste visible
La ville se dresse, droite et impassible
Mais un nuage approche
Et un autre encore
Dépassant les grandes roches
Arrivant vers le port
Filant bas, voguant sur la mer
On entend les marins pousser des cris de guerre
L'horizon est gris tout autour du bateau
Le monde se prépare à affronter la colère de l'eau
Le petit chalutier remonte son filet
On ne voit maintenant que le bout de son nez
Le pont grince, la proue crisse
Le navire tangue et les humains glissent
Les gouttes fouettent les visages
L'humidité est à son plus haut étage
Un vent d'une force incroyable
Plus rien ne tient sur les table
Les vagues grimpent et s'étalent sur le sol en bois
Absolument tout le monde est mouillé, mais croit
Un espoir toujours plus mince
Le pont, la proue, tout grince
Des hommes passent par-dessus bord
Et tous espèrent encore
Attendent la fin de cet enfer tempétueux
S'accrochent à un bout de bois sur un océan écumeux
Puis un rayon safran perce le dôme cotonneux gris foncé
La brume se colore, la pluie cesse de se défouler
Une dernière vague géante s'écrase
Les marins sont en extase
Tout est calme, l'eau endormie
Clapote en sons affaiblis
Elric
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