Réouverture prochaine des bâtiments de l'instruction

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La perspective de la réouverture prochaine des bâtiments de l'instruction publique et la certitude qu'il faudra bientôt me remettre au travail changent la donne. Je laisse filer les heures tout le matin, suis du regard le soleil et m'en remets à la brise qui a un peu fraîchi.

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Les enfants ont dressé une tente dans le jardin, ils ont rangé avec l'aide de Sandra leurs deux cabanes, les vacances ne sont donc pas terminées.
Je vérifie l'état des pièges à taupes placés hier matin près de la mare et à l'est du hangar. Lorsque j'ai vérifié ce matin, il m'avait semblé que l'une d'elles avait laissé des plumes. Toujours est-il qu'aucune queue ne pend ce soir à mon tableau de chasse et je n'ai constaté aucune nouvelle taupinière.
Je ne vois que deux explications : il n'y avait qu'une taupe dans les sous-sols du jardin, celle qui a laissé un bout d'oreille ou de museau la nuit passée, et elle n'a pas survécu à sa blessure. Ou ces bestioles sont bien plus rusées que je ne le crois et rient sous cape des observations délirantes d'un taupier de fortune avant de se remettre à l'ouvrage. On verra demain.
Nous croyions nous être débarrassés de nos enfants pour la nuit, mais Louise rentre en pleurs avant minuit, suivie de Lili. Vivre entre frère et soeurs dans la promiscuité d'une tente de camping n'est pas chose facile. Et y vivre seul fait peur à Arthur si bien qu'il abandonne lui aussi la partie. Ils se promettent tous les trois de ne jamais recommencer. Prenons garde si on ne veut pas les avoir sur le dos à 30 ans.

Jean Prod’hom


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