Laïus, topo et cliché

Journal de Jeremy

Journal de Jeremy

Bonjour cher journal, aujourd’hui c’est le jour de mon entrée à mon nouveau collège. J’ai peur que les élèves se moquent de mon nom de famille. Je suis dans la cour et je remarque qu’il y a une grande place de jeu avec deux balançoire, un toboggan, et un arc-en-ciel (des barres de métal que l’on peut escalader). Le collège est super grand, j’ai peur de me perdre dedans. En classe, le professeur fait l’appel. Ils ont tous un nom normal. « Jeremy Castilloud, lève-toi ! »
Je me lève, la classe est très grande. Tous les élèves éclatent de rire… Je me rassieds en faisant mine de rien. La journée se termine tranquillement. Je traverse une longue rue sombre pour rentrer chez moi. Après je passe par un raccourci. Je dois passer par le jardin de M. Piquant. Après, j’arrive dans le mien. Ma maman me demande comment s’est passé ma journée. Je lui réponds que mes camarades de classe se sont moqués de mon nom. Elle me dit de ne pas y faire attention. Nous avons mangé un délicieux poulet. Je suis allé me coucher.

Aujourd’hui, c’est à dire le 23 août, il ne s’est rien passé d’intéressant à part que mon chat Fifi est mort. Heureusement, il me reste ma tortue Salsify et mon hamster Pumper-Nickel.

Cette journée a été calme à part que notre prof nous a annoncé que nous aurons un test de math mardi prochain. A la récréation je me suis fait un nouveau copain: Emmanuel. Son surnom c’est Manu. On parle beaucoup de jeux vidéo, de l’école et de plein d’autres choses. Maman m’a permis de l’inviter à la maison. On s’est bien amusés. Le soir, avec papa et maman, nous sommes allés à une pizzeria. La pizza au thon était super bonne. En rentrant, j’observe le paysage. J’aperçois de grands arbres, des petits et un ruisseau à côté de la route. Mon cher journal, je pense que je vais arrêter de t’écrire pendant un moment.
Au fait, j’ai oublié de te dire que j’aurai peut-être un nouveau chat. Je voudrais qu’il soit blanc mais maman voudrait que ce soit un chat tricolore.

Mon cher journal, excuse-moi de t’avoir oublié si longtemps, mais je ne te trouvais plus parmi mes jouets et toutes mes nouvelles affaires d’école. T’avais-je déjà dit que j’ai commencé des cours de piano. Je trouve le piano très joli. Mais je peine à différencier un bémol d’un dièse. Ce matin, nous avons eu la gymnastique pendant une heure et demie. J’étais très fatigué. Le professeur m’a dit qu’il faudrait que j’aie une meilleure présence dans le jeu. Cet après-midi, j’ai aidé une vieille dame à ramasser son sac qui était tombé par terre. Le professeur, qui m’a aperçu, m’a félicité. J’ai dû ensuite prendre le bus pour me rendre chez ma tante qui habite en face de l’église. C’était super bien, nous sommes allés à la piscine et nous avons pu sauter depuis les cinq mètres. Nous avons ensuite joué avec des balles. Cher journal, je dois arrêter de t’écrire car il est l’heure où je suis censé dormir, à demain.

Cher journal, je me rappelle qu’il y a quelques années, mon professeur m’avait dit qu’il faut varier les mots en mettant des synonymes par exemple lorsque nous écrivons un texte. Je t’appellerai désormais chaque jour différemment. C’est pourquoi, je recommence mon texte.
Mon cher ami, ce jour-ci, c’est-à dire mercredi, j’ai fait un tour en vélo avec mes parents. Cette journée aurait été super si j’avais vu le petit caillou rond au milieu de la route. Cette journée s’est ainsi terminée avec une jambe à peu près inutilisable. Mais cela n’est finalement pas si mal car cela m’a permis un délicieux chocolat chaud et une très agréable soirée. Et à l’école? Cela n’était pas très intéressant: je me suis ennuyé toute la matinée.

Mon cher compagnon de route, aujourd’hui mon professeur m’a dit qu’il faut être régulier. C’est-à-dire qu’il faut toujours organiser son texte de la même manière. Je t’appellerai donc toujours « mon cher compagnon de route ». Mais cette fois-ci, je ne recommence pas mon texte. Ce matin, à la gymnastique, j’ai fait un effort pour m’améliorer mais maintenant, le professeur me trouve trop bruyant et trop spontané. Ils ne savent décidément pas ce qu’ils veulent! A midi, à la cantine, il y avait des horribles choux de Bruxelles qui m’ont empêché de manger quoi que ce soit. Sauf le dessert bien sûr. Je suis désolé, mais mon stylo n’a plus d’encre et je doit arrêter d’écrire, à demain.
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