Récit

Les feux d’artifice

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Toute cette lumières ou plutôt tout ce feux qui illumine le ciel mais que retombe aussi vite qu’il est arrivé, tombe sur les lacs, les forêts. Les spécialistes disent qu’en tombant ça s’éteint mais je n’arrive pas à m’en convaincre. C’est comme si je ne pouvais pas voir la réalité. Si par malheur une braise tombe près de moi, alors la panique me gagne. Je ne contrôle plus rien, j’ai envie de crier, de pleurer, de me blottir vers le premier passant, juste histoire de me rassurer un peu. Mais bien sûr, mes membres sont tous paralysés juste au bon moment car je n’aurai pas pu retenir ces cris et ces larmes. Mon coeur martèle ma poitrine avec tant d’insistance qu’on croirait qu’il veut s’échapper. Mon estomac n’en est plus un, à sa place ne reste juste qu’une boule de nerf et de stress qui me tiraille de tous les côtés.
Chaque bruit d’explosion retenti en moi comme un «gong» annonçant une nouvelle terrifiante, comme une menace. Parfois, ce bruit me fait penser à celui des bombes meurtrières de la guerre, ce qui rend ma panique encore plus incontrôlable que ce qu’elle n’est déjà. Quand je regarde les gens autour de moi, le sourire aux lèvres, je me dis que ce qui fait le bonheur des un est une de mes plus grandes craintes. La sensation de doute, d’incertitude, le bourdonnement dans mes oreilles, tout ça m’envahit et me réprime. J’espère qu’un jour j’arriverai à surmonter ces tremblements, cette envie de me mettre en boule et de crier à pleins poumons, cette peur.

Elsa

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Le centre du village regorge de vie et d’énergie. Il fait froid, il est minuit, les gens enroulés dans leurs écharpes de laine, cachés sous leurs bonnets à pompons, emballés dans leurs manteaux bien chauds attendent le début avec impatience. Il y a comme une tension dans l’air et d’un coup, une lueur et... BAM, un sifflement, une explosion! Puis des étincelles, encore et encore. Des gens crient, d’autres hurlent! Dans les chalets, quelques amateurs tentent de reproduire cet «art du pétard». Comment est-ce possible, comment ces lueurs peuvent-elles se retrouver dans le ciel, c’est beau! Les gens en redemandent d’autres rêvent que cela s’arrête. Mais dans le fond, c’est la fête. Vient enfin le bouquet final, tant attendu et là, c’est magique! Puis tout le monde applaudit et les gens retournent boire des verres pour célébrer nouvel an.
On a l’occasion de voir des feux d’artifice trois fois dans l’année et chaque fois, j’admire, je me demande quels sont les mélanges chimiques permettant d’obtenir ces couleurs et tous ces pétards qui prennent vie dans le ciel noir étoilé. Quel est le travail à fournir derrière tout ça? Est-ce dangereux? Ce sentiment qui m’envahit lorsque j’assiste à des feux d’artifice, je le connais bien, c’est le même que je ressens lorsque je vois des choses presque irréalisables, le même que lorsque je suis en haut d’une pente que je viens de monter, les skis sur l’épaule, qu’il fait beau et que tout est blanc, blanc comme de la ouate, oui, ce sentiment je le connais: l’émerveillement.

Clémence

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Cette envie de tout casser, de hurler d’envoyer tout balader, d’être certain d’avoir raison et de ne pas vouloir avouer ses tords. Pleurer, être déçue, avoir honte parfois de ce qu’on a fait. Se rendre compte qu’on a vraiment été stupide, on regrette. On ne veut pas manger, on veut dormir et ne plus se réveiller. On doit simplement se calmer et attendre que les choses se résolvent seules si on ne peut pas les résoudre nous-même. Mettre sa fierté de côté et faire le premier pas en croyant que c’est un acte de faiblesse alors que c’est tout le contraire. Avoir peur des conséquences que notre acte a provoquées. S’inquiéter de tout, penser au pire. Espérer qu’on fera mieux la prochaine fois et se donner les moyens d’y parvenir. Déchirer des pages d’un cahier et taper dans un coussin pour essayer de se calmer mais ne pas y arriver et laisser le temps passer pour qu’un jour toute cette haine s’en aille. Ce sentiment c’est comme les feux d’artifices ça explose de partout. Ce sentiment de colère.

Camilla

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Une journée bien chargée

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Il est six heures du matin. Allez ! Tout le monde debout ! Pendant que le campagnard trait ses vaches, le jardinier prépare son matériel. Lorsque tout est prêt et que le paysan a mis ses bêtes dans un grand pré fleuri, les deux hommes amènent leurs enfants à l’école. Bref, pas le temps de discuter ! Les tracteurs ne vont pas labourer tous seuls et le gazon ne va pas se tondre sans l’aide d’une main forte. Une fois la terre retournée et l’herbe coupée, place... à l’apéro ! Puis, il faut aller mettre de l’engrais dans le champ de patates, le paysagiste taille les haies et nettoie les plates-bandes. Maintenant, c’est l’heure de manger. Après une sieste bien méritée, les deux hommes vont réparer leurs outils. Après une journée bien chargée, c’est l’heure d’aller souper et d’aller se coucher.

Nous tenons à préciser que c’est la journée de personnes «imaginaires». Nous nous sommes inspirées du travail de nos pères que nous avons un peu modifié.

Amandine Talissa

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Un tragique naufrage

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Cette vidéo renferme l'histoire déchirante, d'une famille qui veut rendre visite à ses proches à l'autre bout du monde. Et, pour y parvenir, ils entrent dans un paquebot assez impressionnant... Ont-ils vraiment eu raison de monter à bord? Vous découvrirez que ce n'est pas un bateau comme les autres...
Voyez plutôt, c'est ici.

Céline

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Impatience...

Elle, penchée par la fenêtre, les cheveux au vent, guettait l’arrivée de son fiancé revenant d’un voyage d’affaire en Amérique. Leur mariage approchait à grande vitesse.
Pressée de lui annoncer la grande nouvelle, elle trépignait d’impatience à l’idée de le voir. Elle avait l’impression que cela faisait une éternité qu’elle l’attendait, quand soudain elle la vit, là, sa voiture rouge, flambant neuve tournant au coin de la rue.
Au même moment, un sentiment d’effroi la fit trembler, une main gantée venait de se poser dans son dos. Elle se retourna en une fraction de seconde et le vit, le visage grave, la haine dans les yeux. Puis il la poussa, elle sentit qu’elle tombait. Elle vit le vide puis plus rien, tout était noir, le néant.
à suivre...

Amandine et Clémence

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En apesanteur

Plus rien n’existe, je n’entends plus que la musique. Ces sons qui retentissent jusqu’au plus profond de moi. J’enchaîne les mouvements jusqu’à l’épuisement. Je ne peux plus m’arrêter, mes bras et mes jambes bougent tout seuls. Je sens le sol puis je ne le sens plus et je le ressens. Je tourne, je me relève et je retombe. Je m’arrête et je regarde quelque chose et je repars. Je vois arriver les derniers mouvements et ça y est.
Lorsque la musique s’arrête, on entend d’abord qu’on entend rien, puis on entend des gens qui reprennent leur souffle. Puis quelqu’un prend la parole. C’est la prof, on l’avait oublié. J’ai envie de recommencer encore et encore, sans jamais m’arrêter. Mais même l’apesanteur a une fin...

Julie et Thomas

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