Impatience...
Pressée de lui annoncer la grande nouvelle, elle trépignait d’impatience à l’idée de le voir. Elle avait l’impression que cela faisait une éternité qu’elle l’attendait, quand soudain elle la vit, là, sa voiture rouge, flambant neuve tournant au coin de la rue.
Au même moment, un sentiment d’effroi la fit trembler, une main gantée venait de se poser dans son dos. Elle se retourna en une fraction de seconde et le vit, le visage grave, la haine dans les yeux. Puis il la poussa, elle sentit qu’elle tombait. Elle vit le vide puis plus rien, tout était noir, le néant.
à suivre...
Amandine et Clémence
Différences
Diese Länder Haben ihre eigenen Kulturen geschmiedet
Diese Kulturen sind unterschiedlich
Diese Unterschiede erlauben es, sich treffen
Die Wiedervereinigung esfolgt rund um die Sprachen
El mundo està lleno de paises
Los paises que han forjado sus propias culturas
Las culturas qhe hacen la diferencia
La diferencia que permite de reunirse
La reunification que ce hace con la lenguas
The world is made of country
Countries which formed their own cultures
Cultures which create differences
the difference which allows to gather
Languages bring things and people together
Il mondo è fatto di paesi
Questi paesi che hanno forgiato le loro culture
Delle culture che fanno la differenza
la differenza che permette di reunirsi radunarsi
Il raduno si fa attomo alle lingue
Le monde est fait de pays
Ces pays qui ont forgé leurs propres cultures
Des cultures qui font les différences
La différence qui permet de se réunir
La réunification se fait par les langues
Audrey, Jennifer, Marine, Vanessa
Expérience numéro 5 du Dr. Jobs
Un lieu
Comme chaque lundi après-midi
Débutent nos retrouvailles entre amies
Ce lieu tant aimé
Un chocolat chaud entre les mains
Sans vraiment savoir qu’approche la fin
Un moment magique
Combien de fois j’ai pu les haïr
Mais comme j’aime les voir sourire
Simplement trois amies
Derniers regards
Derniers sourires
Une voiture
Un cri
…
Ce fut nos dernières retrouvailles entre amies
enfin peut-être qu’au paradis…
Alyssia et Léa
Quand je l’ai vue, mon coeur s’est brisé, le temps s’est arrêté.
Une tache ça s’efface, une bêtise ça s’oublie, une erreur ça se pardonne, une mort ça reste...
Ils ne veulent rien savoir. J’ai beau leur dire que ce n’est pas moi. Je l’aime, mais je suis arrivé trop tard. Mais lui, il était là et il n’a rien fait. Il l’a laissé faire. Je ne peux toujours pas y croire. Maintenant, derrière ces barreaux je ne peux plus rien y faire.
Je me rappelle du jour où je l’ai rencontrée, dans sa robe rouge et blanche; ses yeux scintillants et plein de bonheur, ses cheveux brillants qui lui donnait l’air d’un ange, son parfum doux et sucré qui à chaque fois que j’entrais dans ce café me remplissait de joie. Je me souviens de notre premier repas, la nourriture était tellement mauvaise que nous sommes partis en courant alors que nos yeux pleuraient de rire. Après quelque mois remplis de bonheur, j’ai vu ses yeux perdre leur joie et on aurait dit que la vie les quittaient peu à peu. Je savais qu’il y avait un problème mais elle ne voulait rien me dire. Je voulais l’aider mais elle me repoussait. Je voyais son bonheur la quitter, ce noir prendre naissance dans son regard, je la voyais mourir de l’intérieur devant moi mais elle rejetait mon aide.
Un jour, je suis rentré mais tu n’étais plus là. Je t’ai cherché partout jusqu’à ce que je repense à ce pont dans la forêt où tu aimais tant aller te réfugier. Je suis parti en courant et je t’ai vue tomber, je l’ai vu, lui, te regarder tomber et ne rien y faire. Quand je suis arrivé en dessus du pont, je me suis assis à coté de toi. J’ai pris ta tête entre mes mains et tu m’as dit:
- Je suis désolée.
Et je t’ai répondu:
- Je t’aime.
Maintenant derrière ses barreaux je ne peux plus rien y faire. Je revois son visage sans vie. Et cette image qui me hante. Je n’ en peux plus, il faut que ça cesse. Quand j’essaye de penser à autre chose tout me rapporte à elle, à cet inconnu qui l’ a laissé tomber où plutôt qui l’a laissé se tuer.
Demain on va me juger pour quelque chose que je n’ai commis, que je n’avais pas prévu même pas imaginé. Ils croient que je l’ai poussée alors que je l’ai vu tomber. Pour me défendre j’ai juste son sang sur mes habits. Le fait que je sois le dernier à l’avoir vue avant quelle disparaisse sans explications. Le mystérieux inconnu est parti en courant, et personne à part moi ne l’a vu. Demain ce sera peut-être la fin, ma fin....
Mary et Elsa
Expérience numéro 4 du Dr. Jobs
Et si on appuyait sur « pause » ?

Si on pouvait appuyer sur « pause » à un moment de notre vie, un moment magique, celui qu’on a préféré.
Personnellement je ne saurais pas lequel choisir.
Peut-être celui où j’avais seulement quelques années, où j’arrivais encore à me plier en deux comme un bébé chimpanzé juste pour m’attraper les pieds et me lécher les orteils.
Ou alors quand je devais avoir environ cinq ans, et que je ma baladais partout en tutu, toute fière de ma tenue de danseuse sans même me soucier des gens autour de moi qui disaient « Regarde comme elle est drôle ! »
Ou bien à huit ans, lorsque je faisais le grand écart quand je voulais où je voulais et que j’osais encore faire les « balle di gruppo » (chorégraphies pour enfants) au camping en Italie en me sentant grande à côté des plus petits,
Mais en fin de compte, je pense que je choisirais l’âge que j’ai maintenant. Car c’est grâce à toutes les choses déjà passées que ma vie est comme elle est. Et j’espère que jusqu’à ma mort, ma dernière seconde vécue sera la plus belle. Et pour vous y a-t-il ce moment magique durant lequel vous voudriez appuyer sur « pause » ?
Delphine