Je suis là
vendredi 26 avril 2013 Classé dans : Poésie
Je suis là, seule dans cette pièce et pourtant on pourrait être vingt.
Je suis là, il pleut et je n’en peux plus de ce temps si affreux.
Je suis là, les gouttes martèlent les fenêtres et créent une ambiance lugubre mais rassurante.
Je suis là, je ne peux oublier que certains sont dehors sous une pluie battante et froide.
Je suis là, il fait chaud même un peu trop.
Je suis là, seule la lumière de mon ordinateur m’éclaire.
Je suis là, les mots aussi mais il me semble qu’ils fuient à ma vue.
Je suis là, je vois les gens qui marchent autour de moi.
Je suis là, une femme me regarde mais j’ai le sentiment qu’elle ne me voit pas, qu’à travers la vitre je suis invisible.
Je suis là, un garçon entre et je ne suis plus invisible.
Je suis là, il me dit bonjour mais sa voix n’est pas sûre.
Je suis là, mes cordes vocales ne m’obéissent plus, je panique.
Je suis là, il part et je suis à nouveau invisible.
Je suis là, je tourne la tête et vois des panneaux qui montrent des pays.
Je suis là, mais mon esprit est en Ecosse, en Chine ou même au Mexique.
Je suis là, toujours seule mais les mots se couchent sur le papier sans difficulté.
Je suis là, et je prends conscience que beaucoup de choses sont là avec moi.
Je suis là, mes sentiments se confondent, je ne sais plus écrire, plus réfléchir.
Je suis là, et je vais bien, tout aussi bien que cette femme en face de moi dans la rue, depuis trois heures, sous la pluie, elle se bat pour rester en vie.
Je suis là, mais plus pour longtemps, la réalité me rattrape à grands pas.
Je suis là, je ne veux pas partir, je suis tellement invisible que plus rien ne me fait peur.
Je suis là, je vais partir la tête haute devant tous ces gens qui ne me voient pas.
J'étais là, à regarder autour de moi toutes ces choses auxquelles peu de gens apportent de l’attention.
J'étais là, heureuse.
Je suis là, il pleut et je n’en peux plus de ce temps si affreux.
Je suis là, les gouttes martèlent les fenêtres et créent une ambiance lugubre mais rassurante.
Je suis là, je ne peux oublier que certains sont dehors sous une pluie battante et froide.
Je suis là, il fait chaud même un peu trop.
Je suis là, seule la lumière de mon ordinateur m’éclaire.
Je suis là, les mots aussi mais il me semble qu’ils fuient à ma vue.
Je suis là, je vois les gens qui marchent autour de moi.
Je suis là, une femme me regarde mais j’ai le sentiment qu’elle ne me voit pas, qu’à travers la vitre je suis invisible.
Je suis là, un garçon entre et je ne suis plus invisible.
Je suis là, il me dit bonjour mais sa voix n’est pas sûre.
Je suis là, mes cordes vocales ne m’obéissent plus, je panique.
Je suis là, il part et je suis à nouveau invisible.
Je suis là, je tourne la tête et vois des panneaux qui montrent des pays.
Je suis là, mais mon esprit est en Ecosse, en Chine ou même au Mexique.
Je suis là, toujours seule mais les mots se couchent sur le papier sans difficulté.
Je suis là, et je prends conscience que beaucoup de choses sont là avec moi.
Je suis là, mes sentiments se confondent, je ne sais plus écrire, plus réfléchir.
Je suis là, et je vais bien, tout aussi bien que cette femme en face de moi dans la rue, depuis trois heures, sous la pluie, elle se bat pour rester en vie.
Je suis là, mais plus pour longtemps, la réalité me rattrape à grands pas.
Je suis là, je ne veux pas partir, je suis tellement invisible que plus rien ne me fait peur.
Je suis là, je vais partir la tête haute devant tous ces gens qui ne me voient pas.
J'étais là, à regarder autour de moi toutes ces choses auxquelles peu de gens apportent de l’attention.
J'étais là, heureuse.
Elsa