« Le monde est une illusion. »
« Et si il n’y avait que ça. »



« Toi et moi sommes illusionnées par nos pensées et influencées par nos croyances. »
« Que nous n’avons peut-être même pas. »
« Ce sont des croyances après tout, est-il possible de les posséder réellement ? »



« Ephémères et irrationnelles. »
« Reste-t-il des gens rationnels ? »
« Restera toujours cette question aussi pertinente soit-elle. »
« Parlons de l’intelligence aussi, n’y a-t-il en ces lieux, un sujet plus délicat que celui-ci? L’intelligence n’existe pas, c’est un concept erroné et adulé par les ignorants. »



« Une réalité mais certainement pas LA réalité. »
« Je ne crois qu’il soit tolérable d’accepter une phrase en guise de réponse. »
« Personne n’a besoin d’être toléré ni tolérable. »



« Je ne parle de personne. »
« Oui, d’une phrase. »
« Peut-on personnifier une phrase?
« Et pourquoi pas? » « Il est vrai, l’humain personnifie l’inadéquat à tout bout de champ ! »



« Apparemment il faut que tout soit catalogué et jugé.»



« L’homme se croit libre mais que nenni, nous sommes esclaves de nos certitudes et d’une dictature un peu abstraite, nous regardant de haut d’un air un tant soit peu condescendant. »
« Mais que c’est beau, un système ne succombera jamais à la perfection car elle n’est autre qu’un objectif personnel idéaliste ne servant qu’à faire progresser la société. Une société créée de toute part par ce qui nous gouverne, une fichue dictature à trop haute échelle. »
« Tu t’éloignes du sujet, ne sachant que dire sur cette réalité impromptue te coupant à vif. »
« En vrai le sujet n’existe pas, ton oeil t’indique qu’il existe, mais est-ce la réalité ? Que pouvons définir aussi médiocrement que la réalité? »


« Tout est réel, chacun dans son propre environnement. »
« Réel? Pas si sur, l’illusion l’est elle. »

Camilla

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Les heures passent, elles défilent, ne me laissant autre choix que de faire avec. La prison dans laquelle je suis enfermée est la pire qui soit, mais heureusement, elle est provisoire. Je sens chaque minute, chaque seconde passer, j'en ressens les dégâts sur mon corps. Puis l'ennui m'a permis, au moins, d'être productive.

Amandine

Les premiers mots de la description de ce jeu permettent de bien résumer l’ambiance de cet univers aussi terrifiant qu’intéressant: Perdez la tête, dévorez votre équipage, mourez.
Toute l’histoire se déroule dans un monde qui pourrait sortir tout droit des romans de H.P Lovecraft et ou le soleil a disparu au sens littéral comme au sens figuré. Vous êtes un marin possédant un petit bateau à vapeur, quelques hommes d’équipages et une dizaine de pièces. Vous devrez voguer entre les innombrables îles qui parsèment la carte pour survivre. Où iriez-vous en premier ? Vous partez du lugubre port de Fallen London, de là vous pouvez gagner quelques piécettes en travaillant pour l’amiral ou en vous liant d’amitié avec les contrebandiers qui paient biens mieux que tous les amiraux réunis. Ensuite, vous pourriez aller sur l’île du Hunter’s Keep où se situe la maison qui abrite trois mystérieuses sœurs qui auront le mérite de vous attirer les faveurs de la mer, vous pourriez aussi aller sut Mutton Island qui est le repaire de la Iron & Misery company qui arrive à magouiller en paix grâce à leurs très nombreux alliés dans l’administration. Vous pourriez aller poins à l’est dans les villes du Khan et y faire fortune en si ils ne vous tue pas sur le champ… Finalement, il y a ces murmures que vous entendez lors-ce que vous êtes seul sur le pont qui n’ont strictement rien à voir avec ces étranges silhouettes qui se dessinent au loin dans la brume ni avec ces rêves terrifiants que vous faites depuis que vous êtes en plein milieux de la mer. Enfin bref, essayez de ne pas avoir à dévorer votre équipage et de rester sain d’esprit aussi longtemps que possible.

Alexandre