Pauline
2. Souvenirs, souvenirs
08 mars 2013
Elle le vit, posé là, paisible. Paisible ? Elle ne sait pas vraiment si le mot convient, mais il a l’air tellement… C’est évident ! Il n’a pas changé (si on omet les quelques fissures sur le bord gauche.) Posé sur cette vieille commode, il la regarde exactement comme autrefois, avec son inscription. Leur inscription. Elle se demande alors comment il est arrivé là. Quand soudain, elle est submergée par une vague de souvenirs...
C’était un matin de printemps, le soleil réchauffait les quelques fleurs arrivées prématurément. Comme tous les matins depuis maintenant dix ans, elle s’était réveillée à 5h05, comme tous les matins depuis maintenant dix ans elle avait préparé le déjeuner pour son mari et elle, et, comme tous les matins depuis maintenant dix ans, elle avait dépoussiéré tous les cadres de la maison. Il faut dire que c’était une sacrée maniaque.
Alors qu’il était déjà 7 heures passées de 20 minutes, elle décida d’aller voir Frank. Frank (son mari) avait pour habitude de se lever à sept heures précises, et pas une seule fois, non pas une, il s’était levé plus tard. En montant les escaliers qui la séparaient de l’étage, elle aperçut la Roucoulette. La Roucoulette, le vase que son mari lui avait offert la veille à l’occasion de leurs 20 ans de mariage. Quand elle arriva dans la chambre, elle l’appela :
- Frank !
- Frank voyons, il est 7h25 passé !
- Frank si tu continues comme ça je vais être obligée d’aller seule au marché.
Lorsqu'elle revint à la réalité, elle fut frappée par la clarté de ses souvenirs. Ils dataient déjà d'il y a cinq ans. Une larme coula alors sur sa joue. Oh non ! Elle devait aller à cette conférence, et même si elle n’était pas la plus jeune, ni la plus belle, il ne fallait pas qu'on voie qu'elle avait pleurer. Elle prit La Roucoulette dans ses bras, la serra très fortement et se rappela toutes ses merveilleuses années passées avec son mari. Elle avait regretté un certain nombre de fois d’avoir vendu ce vase et de s'être séparée de leur maison après la mort de Frank, mais c’était trop dur.
Elle regarda sa montre. Midi pile. On non ! Et voilà, elle est officiellement en retard. Elle qui est toujours en avance. Dans la précipitation, elle oublie le vase et le laisse tomber. Il se brise alors en deux, seule la gravure Roucoulette reste intacte.
C’était un matin de printemps, le soleil réchauffait les quelques fleurs arrivées prématurément. Comme tous les matins depuis maintenant dix ans, elle s’était réveillée à 5h05, comme tous les matins depuis maintenant dix ans elle avait préparé le déjeuner pour son mari et elle, et, comme tous les matins depuis maintenant dix ans, elle avait dépoussiéré tous les cadres de la maison. Il faut dire que c’était une sacrée maniaque.
Alors qu’il était déjà 7 heures passées de 20 minutes, elle décida d’aller voir Frank. Frank (son mari) avait pour habitude de se lever à sept heures précises, et pas une seule fois, non pas une, il s’était levé plus tard. En montant les escaliers qui la séparaient de l’étage, elle aperçut la Roucoulette. La Roucoulette, le vase que son mari lui avait offert la veille à l’occasion de leurs 20 ans de mariage. Quand elle arriva dans la chambre, elle l’appela :
- Frank !
- Frank voyons, il est 7h25 passé !
- Frank si tu continues comme ça je vais être obligée d’aller seule au marché.
Lorsqu'elle revint à la réalité, elle fut frappée par la clarté de ses souvenirs. Ils dataient déjà d'il y a cinq ans. Une larme coula alors sur sa joue. Oh non ! Elle devait aller à cette conférence, et même si elle n’était pas la plus jeune, ni la plus belle, il ne fallait pas qu'on voie qu'elle avait pleurer. Elle prit La Roucoulette dans ses bras, la serra très fortement et se rappela toutes ses merveilleuses années passées avec son mari. Elle avait regretté un certain nombre de fois d’avoir vendu ce vase et de s'être séparée de leur maison après la mort de Frank, mais c’était trop dur.
Elle regarda sa montre. Midi pile. On non ! Et voilà, elle est officiellement en retard. Elle qui est toujours en avance. Dans la précipitation, elle oublie le vase et le laisse tomber. Il se brise alors en deux, seule la gravure Roucoulette reste intacte.
Pauline
Et bientôt, la suite de l'histoire... par Clémence !
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