3. Le numéro 38
22 mars 2013 Classé dans : Clémence
Madame de Fondeville contempla les débris, observa la gravure non sans avoir la gorge serrée. Lorsqu’elle avait vendu le vase, elle savait qu’il ne serait pas jeté dans la benne à ordures la plus proche, un vase comme celui-ci s’était-elle dit, c’est comme un bijou de grande valeur, c’est unique, on l’expose comme une toile d’un célèbre peintre, on le chérit. Mais maintenant qu’il était brisé, c’était comme si une partie des souvenirs qu’elle avait de Frank lui avait été arrachée en même temps que ce vase si précieux à ses yeux. Le recoller n’arrangerait guère les choses. Peut-être vaudrait-il la peine d’essayer? -Non! se dit-elle avec un pincement au coeur, son histoire est terminée.
A peine eut-elle achevé sa phrase qu’elle vit un petit morceau de parchemin noirci. Sans doute s’était-il retrouvé sur le sol suite à la chute de La Roucoulette. Intriguée, Madame de Fondeville le saisit. Rendus moites par la chaleur, ses doigts peinèrent à le dérouler. Cinq mots griffonnés à l’encre noire d’une main qui paraissait tremblante ornaient le petit parchemin: Chemin du Joli-toit numéro 38.
Madame de Fondeville d’une curiosité presque maladive, prit ce qu’il restait du vase, puis, se rendit à cette adresse sans plus attendre, oubliant complètement la conférence à laquelle elle était, de toute façon, déjà en retard.
Le bruit de ses talons qui martelaient le sol, résonnait dans sa petite tête. La voilà qui était arrivée au chemin du Joli-toit. Elle se mit à chercher du regard le numéro trente-huit. Ah le voilà...! Au milieu de la rue à droite. C’était une petite maisonnette semblable à une maison de poupée. Une fois sur place, elle poussa le portail noir qui la séparait de la propriété, avança de quelques pas puis tira deux fois sur une petite corde qui agita une cloche. Elle trouva ce dispositif tout-à-fait amusant. Aucune réponse. Elle tira à nouveau sur la cordelette, personne ne vint lui répondre. La petite dame attendit quelques instants, puis, se décida à entrer. La porte n’était pas verrouillée, elle l’ouvrit et ce qu’elle vit, la figea de stupeur.
A peine eut-elle achevé sa phrase qu’elle vit un petit morceau de parchemin noirci. Sans doute s’était-il retrouvé sur le sol suite à la chute de La Roucoulette. Intriguée, Madame de Fondeville le saisit. Rendus moites par la chaleur, ses doigts peinèrent à le dérouler. Cinq mots griffonnés à l’encre noire d’une main qui paraissait tremblante ornaient le petit parchemin: Chemin du Joli-toit numéro 38.
Madame de Fondeville d’une curiosité presque maladive, prit ce qu’il restait du vase, puis, se rendit à cette adresse sans plus attendre, oubliant complètement la conférence à laquelle elle était, de toute façon, déjà en retard.
Le bruit de ses talons qui martelaient le sol, résonnait dans sa petite tête. La voilà qui était arrivée au chemin du Joli-toit. Elle se mit à chercher du regard le numéro trente-huit. Ah le voilà...! Au milieu de la rue à droite. C’était une petite maisonnette semblable à une maison de poupée. Une fois sur place, elle poussa le portail noir qui la séparait de la propriété, avança de quelques pas puis tira deux fois sur une petite corde qui agita une cloche. Elle trouva ce dispositif tout-à-fait amusant. Aucune réponse. Elle tira à nouveau sur la cordelette, personne ne vint lui répondre. La petite dame attendit quelques instants, puis, se décida à entrer. La porte n’était pas verrouillée, elle l’ouvrit et ce qu’elle vit, la figea de stupeur.
Clémence
Et bientôt, la suite de l’histoire... par Talissa!