Un jour
Je m’appelle Ayala Kursakov. Je vivais à Paris avec mes parents. Ils étaient polonais mais d’origine juive. Voilà maintenant 3 mois que je vivais dans une espèce de cage misérable. Ils avaient tué ma mère devant moi il y a 3 jours. Mon père, lui, avait été déporté. Je vivais seule, à seulement 8 ans. La faim et la soif me rongeaient Une envie me torturait l’esprit. L’envie de m’enfuir, loin, très loin de cette horrible vie. Je pleurais. Sûr de finir ma jeune vie ici. Le garde que je regardais depuis un moment, commença à me fixer...
Je m’appelle Franz Edelstein. Je suis nazi malgré moi, garde d’un camp de concentration. Comme tous les jours, je me rendais à mon boulot, un boulot qui me torturait. Comme tous les jours, je voyais des centaines d’enfants mourir de faim, comme tous les jours, j’entendais les cris de ceux qui se font mal traiter par mes ‘’collègues’’. Mais ce jour, ce jour là, n’allait pas être comme les autres J’observais une fillette qui pleurait. C’était une petit blonde, haute comme trois pommes. Elle était sale et très maigre, je compris vite que la misère la hantait, je devais l’aider ! Je savais que si quelqu’un me voyait, je finirais comme elle, dans la chambre à gaz. Je jetais un coup d’oeil à droite puis à gauche...
L’homme fit un signe à la fillette, elle s’approcha timidement. D’un geste brusque, il souleva le grillage et lui fit signe de passer dessous celui-ci. Rapidement, la fillette rampa et s’enfuit de ce monde d’horreur qui l’avait marqué à jamais, mais le garde aussi...
Alyssia et Léa
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