L'homme qui penche (13)
Rangé dans: Thierry Metz
Mady est toute maigre.
Une ou deux fois par semaine on lui fait des électrochocs, puis on la ramène, gisante, toujours plus absente, avec cette difficulté d’atteindre chaque fois ce qu’elle voudrait dire. Elle n’est plus qu’un regard qui nous cherche.
Simple petite rose
du regard.
Où nous sommes.
Où se maintient la rose.
Thierry Metz, L’homme qui penche, 1997
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