Ravi dès le réveil par le ciel bleu



Ravi dès le réveil par le ciel bleu. J'ouvre aux poules, convaincu que le renard sait que nous sommes sur nos gardes. François nous rejoint à un peu plus de 9 heures. On boit un café dans le jardin et, tandis que Sandra part pour Ropraz avec Arthur pour son premier stage pratique de juge, on file à l'ouest avec la voiture de François qu'on laisse à l'entrée d'Echallens, près du tennis. Des cadavres de grenouilles jonchent le parking. On remonte le canal de dérivation sur la rive droite du Talent, d'autres grenouilles, bien vivantes y copulent. On continue jusqu'à la route de Malapalud. On parle de choses et d'autres, de la retraite à laquelle François a droit depuis une année, du travail qui continue pour moi. Il fait un temps à aller au bout du monde.
Les abeilles se sont mises au travail, les papillons se réveillent, un pique-épeiche, des pies s'agitent. On fait une halte dans la chapelle de Bottens. Quelqu'un a souligné au crayon les six doigts de pied du Christ de Rivier. Une fissure traverse son torse et une tache d'humidité est apparue sur le bustier de Marie. 
Dehors de belles cavalières vont et viennent sur leurs chevaux. On mange sur la terrasse de l'auberge de Bottens avant de repartir pour Froideville où la famille de l'un de nos anciens élèves nous offre une glace : un ou deux mots, le soleil, pas beaucoup plus. On continue par le refuge de Corcelles.
On boit un thé au jardin où Sandra et les enfants nous rejoignent. Le pommier fait ses premières fleurs. Les étourneaux et les corneilles s'activent dans le ciel en fin d'après-midi. 
Ce soir, nous regardons, Arthur et moi, une émission de la TSR sur la sélection des hôtesses pour animer les stands Maserati, Mazda, Peugeot au salon de l'automobile à Genève. Sans importance mais un peu inquiétant tout de même.

Jean