Affaire de famille (3)
jeudi 28 novembre 2013 Classé dans : Affaire de famille

Le lendemain, je me rends avec Sally à la fameuse «Rue des Bourgeons». Arrivées là-bas, nous commençons à chercher le numéro 27 et quand nous arrivons en face, nous voyons une petite épicerie, une petite boutique comme tant d’autres, avec des pâtes, des épices et du thé. Cependant, il n’y a personne et nous sommes seules au milieu des étalages. Sally remarque une petite cloche et sonne dans l’espoir de faire venir un membre du personnel. Un homme arrive bientôt dans la pièce. Il est plutôt mince et, surtout, très grand. L’homme s’avance vers nous et demande :
- Vous désirez quelque chose ?
- Heu... en fait, on voudrait savoir si cette carte de visite viens de chez vous, demande Sally en lui tendant la carte.
- Oui, effectivement, c’est bien une de mes cartes de visites, pourquoi ?
- Eh bien... c’est-à-dire que...
- On l’a trouvée par terre ! me suis-je empressée de répondre. Je ne veux pas qu’une personne que je ne connais même pas sache la vraie raison de ma venue.
Je pose la petite carte sur le comptoir et nous sortons de la petite boutique, sans oublier de remercier le vendeur. D’ailleurs, il paraissait bizarre quand nous sommes parties; il nous regardait d’un drôle d’air... comme si il me connaissait.
- On est pas beaucoup avancées, je me demande si on ferait bien de continuer, m’a dit Sally.
- On rentre chez nous et on en reparle demain, d’accord ?
Sur ce, nous sommes rentrées. Je m’avachis devant la télé et je commence à regarder un peu n’importe quoi. Soudain, maman rentre de son travail et surgit dans le salon, deux cornets dans chaque main. Je n’ai pas envie de me lever et je continue à manger les chips au paprika que j’ai trouvées dans la cuisine, quelques minutes plus tôt. Maman commence alors à me crier dessus en disant que je ne l’aide pas assez, qu’elle doit tout faire et que je reste toute la journée devant mon ordinateur ou la télé. Elle disparaît dans la cuisine, l’air très fâché. Je me lève et je monte dans ma chambre, sans prendre le temps d’éteindre la télé, ni de ranger les chips.
(A suivre | Emilie)
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